24 avril 2015 permalink
La notice des films Impossible Project le spécifie clairement : utilisation optimale entre 13°C et 28°C, en dehors bonjour les dérives de couleur …
Et me voici en route pour Singapour d’abord et ensuite Bangkok … température en pleine journée proche (supérieure) des 35°C … à l’ombre, evidemment. La clim est reine ici et les coups de froid (metro, centres commerciaux, …) traîtres. D’abord optimiste, téméraire, j’emmenais mes SX70 (le fidèle SX70 Alpha et un SX70 AF Sonar … avec 30kgs de bagage, ça devrait passer) et quelques packs (SX70 Color et BW600 2.0) dans mes promenades quotidiennes.
Première crainte … la « radiographie » des bagages aux contrôles d’aéroport et l’impact des rayons sur les films Impossible. Apparemment, pas ou peu d’effet. A condition que la dérive des couleurs vers le rose de toutes mes photos soit bien due aux températures trop élevées.
Dérive des couleurs ? Un gros plan sur une belle grosse feuille de … (j’ai oublié la marque) … 100% chlorophylle normalement
Au sortir de l’hôtel, le SX70 et la pellicule sont encore bien frais et … le rouge et le vert …
Et un pack « défaillant » … 4 premières photos barrées par une ligne verticale blanche. Les rouleaux ? Propres. Je change de pack et le problème disparaît. Apres contact avec Impossible, le pack m’est intégralement remboursé sans hésitation (bravo Impossible) sous forme d’un bon utilisable (utilisé 😉 ) dans une prochaine commande.
Donc, en résumé, ces contrées sont très/trop chaudes pour la chimie d’Impossible (du moins pour les photos en extérieur). Seule parade, utiliser le SX70 en début de sortie, le stocker dans un sac à côté de bouteilles d’eau fraîche … Et après plus d’une heure à 36°C, le Wat Arun (Bangkok) en réfection …
Les films noir et blanc semblent plus costauds mais plus difficiles (manque de pratique) à utiliser … mais je n’avais qu’une douzaine de photos disponibles.
Ce close-up de poteries à Singapour (Emerald Hill Road) est, pour moi, plus que satisfaisant …
A suivre 😉
23 avril 2015 permalink
Ça s’est passé les 20 et 21 avril …
Un avion qui décolle à plus de minuit … que faire ? Bagages bouclés, sortir et dernière balade, transpiration comprise ? Profiter peinardement de la piscine à débordement, au 14ème étage, et d’une dernière douche ?
Ajoutons un peu de surf, de la lecture, un peu de gourmandise (un dernier smoothie banane … la chair est si faible et les vrais smoothies ne s’apprécient vraiment qu’en Asie) … oui, adjugé, la deuxième possibilité !
Et me voilà donc avec un billet et … rien à dire 🙂
Si ce n’est que Thai Airways se défend pas mal (accueil, service, avions … mon arrière-train se souvient encore d’un vol Air Vietnam en association avec Air France et cet avion aux sièges presque défoncés …)
Et puis le retour à la civilisation. En suivant le vol de l’avion sur l’écran on sent une hésitation du pilote (lui aussi ?) jusqu’à tenter un demi-tour toute, ou bien veut-il choisir la voie qui gêne le plus de francophones possible (oui, on en est là). Ensuite la police de l’aéroport de Bruxelles National en grève. On a échappé à l’excès de zèle de ce lundi et aux interminables files d’attente … ouvrez vos valises (pas la mienne … je n’ai pas vraiment le look méditerranéen apprecié par nos profilers). Civilisation ?
20 avril 2015 permalink
Ça s'est passé les 17, 18 et 19 avril …
Avant-dernier (?) et copieux billet phonéographique … et puis retour au pays et retour aux polas (de ce côté … légère déception … le pola n'aime pas la chaleur et ce n'est pas ce qui manquait là-bas ou plutôt ici. Et puis un pack IP défaillant, remboursé mais 8 photos potentielles en moins)
Le 17 … et en parlant de polas, les réserves s'amenuisent et une erreur de manipulation m'empêche de connaître le nombre de photos restantes dans le dernier pack 🙁
Re-bateau … plus cool cette fois … (pour quelques photos j'ai abndonné le combo Hipstamatic Florence/Robusta pour Mabel/Ina's 1982)
… direction, le Wat Arun. Oui, encore un temple … en réfection, du moins pour les étages supérieurs. Miracle … le (presque) calme. On peut déambuler sans se faire piétiner. Quelques visiteurs étrangers et surtout des « locaux » qui me demandent à deux reprises de figurer dans leurs photos. Vais-je leur avouer que le dieu vivant Alain Delon, ce n'est pas moi ? A moins que ce ne soit juste pour le plaisir de ramener au village la photo avec un 大鼻子 (da bizi ou « long nez » … d'accord, on n'est pas en Chine mais je fais ce que je peux) ?
Et puis le chinatown bangkokien … avec un gouzou de Jace en introduction (rien à voir avec chinatown, mais la découverte fait plaisir sauf que j'aurais voulu trouver un Alex Face et ça, ça me paraît râpé). Un chinatown assez « vrai ». Je veux dire par là que des chinois y vivent, y travaillent et pas vraiment pour les touristes.
Après le BTS ou metro aérien, très pratique, le MRT ou metro sous terrain … le système de paiement (pièces puis ticket pour le BTS et jetons pour le MRT) est là aussi peu pratique mais la fréquence, la clim (ça caille ferme), la propreté, la surveillance (no drinking, no eating et gare à ne pas dépasser la ligne jaune) … rien à redire.
Le 18 … rock around the klongs ou balade en long tail boat (barque allongée avec un gros moteur et un axe assez long au bout duquel se trouve l'hélice). Et il y a des jours avec et des jours sans … je parle de l'appareil numérique oublié au fond d'une valise et du SX70 qui peine deux fois plus, chaleur et tangage …
Le 19 … dernière journée entière. Un peu 😉 de shopping, le Bangkok Art and Culture Center, un smoothie chez Jim Thompson House, et un raton laveur (si ça se trouve) … Et comme je l'ai déjà dit, les graffitis, ou on connaît les places, ou on a de la chance, ou pas et là … la chance. Après quelques vestiges du Bukruk Festival de 2013 (festival de graffiti à Bangkok) pas loin du complexe MBK, en voulant voir le petit klong derrière une palissade de la Jim Thompson House … plusieurs dizaines de mètres de graffitis assez frais 🙂
… and good night Bangkok …
Le 20 … retour au bercail avec un avion qui décolle à minuit. Y retrouvera-t-on le soleil ? Pour les températures on sera moins exigeant 😉 Mon magnolia m'aura-t-il attendu ?
19 avril 2015 permalink
Ça s’est passé les 14, 15 et 16 avril …
Le 14 … Sasha, 1 an 🙂 … un skype avant son départ matinal en crèche, et décalage horaire aidant, une journée « allégée ». Petit passage au temple, un bâton d’encens et une petite prière de Banoi … Quant à moi … prier ? Oui, mais qui ?
On est donc en plein Songkran et l’ambiance monte … tout Bangkok est dans la rue et quand je serais businessman, je vendrais des fusils à eau et je deviendrais riche, tres riche … à condition de les vendre ici. Par contre, je n’ose pas sortir mon SX70. A son âge il ne doit pas trop aimer l’eau …
Nous profitons de ces journées particulièrement actives pour les autochtones pour lever le pied … est-ce la chaleur ? Mais y aller mollo nous convient. Et puis j’ai un bouquin super « le puits des mémoires t1 » de Gabriel Katz. Non ce n’est pas de la littérature, juste de la SF fantasy et ça me convient parfaitement 😉
Le 15 … Ekkamai … et du streetart … oui, mais il faut le trouver. Le streetart c’est comme les champignons : ou vous connaissez les places (et même avec les noms de rues, ce n’est pas gagné) ou vous avez de la chance … ou pas. Et c’est plutôt mon cas 🙁 mais pas complètement : un surprenant Birdy Kids de 2014, un Berlusconi (mais que fait-il par ici ?) par ? , et quelques autres …
Et toujours Songkran … touché par surprise par une décharge glaciale … Aaaaaarrghhhh, je suis dissous …
Le 16 … le Wat Phra Kaew ou temple au bouddha d’émeraude … too much ! Ils en avaient du talent ces Khmers 😉 L’endroit est magique … oui mais voilà, il y a le tourisme de masse … masse de touristes. Et quels touristes … Non, Mao n’aurait jamais dû renvoyer dans les campagnes tout un peuple si raffiné. Les bonnes manières s’oublient 😉
Et même si Songkran n’est déjà plus qu’un souvenir, l’approximatif continue à régner dans les bateaux sur la Chao Phraya river. Un impératif … monter à bord (sans se laisser démonter par les cris du préposé) et ne pas se poser de question (si ce n’est la direction du bateau) … Et le prix ? Ça dépend du drapeau sur la proue du navire …
Et oui, quand le pied n’est pas vraiment marin et que l’horizon se laisse aller au tangage …
16 avril 2015 permalink
Ça s’est passé les 12 et 13 avril …
Avouons-le, les nouvelles familiales nous ont un peu refroidis. Rentrer … pas facile … rester ?
Par contre la meteo locale, elle, ne nous refroidit pas … on dépasse allègrement les 35°C à midi et la thermorégulation fonctionne à plein … Je veux dire qu’on transpire des litres et qu’on boit autant pour assurer l’équilibre vital.
Notre rythme de vie balance entre maintenir le contact avec le pays et entrer en contact avec la Thaïlande (en pleine fête de Songkran) .
Au siècle dernier, drôle d’expression … c’est aussi mon siècle 😉 , un américain mi-agent secret, mi-aventurier, mi-businessman (c’est vrai qu’avec plus de 2 demis on commence à faire un personnage d’exception), a développé, mis en valeur l’artisanat et le commerce de la soie thaïlandaise … des boutiques mais aussi sa maison transformée en musée (pas de photo inside, juste le jardin) …
Une rencontre … un grand gaillard, costaud, blond, bombes à la main dans une friche aux murs couverts de graffitis … Osuma, un finlandais basé ici à Bangkok (si j’ai bien compris), du graffiti mais aussi du streetwear …
Et puis un gros, gros orage. Le ciel déverse son trop plein. Chaleur et vapeur d’eau, mes lunettes se couvrent de condensation. Un (tout petit) peu de fraîcheur …
Il semblerait qu’on soit dans la période la plus chaude de la saison sèche (pas toujours) … et, ce qui est sûr, c’est que les thaïlandais fêtent du 13 au 15 la fête de Songkran ou nouvel-an bouddhiste … ambiance assurée et surtout combats d’eau (et farine) entre thaïlandais (et pas que) qui voyagent armés de super futuristes fusils à eau. Les vigiles du métro et des galeries commerçantes désarment ou plutôt font vider les réservoirs à l’entrée des stations ou des magasins …
Une expérience à vivre … prendre le bateau qui nous mènera de pas loin de notre hôtel vers le temple de Wat Pho … Sur papier, c’est clair, logique et rationnel. Et en vrai, Songkran aidant, … tout le contraire 😉 « Euh … m’dame … vous comptez entassez combien de personnes à bord ? » Ratio bouées/passagers … 1/100 🙁
Dans le temple de Wat Pho ou repose un énorme bouddha lascivement couché, la fête bas son plein. Énorme fancyfair bouddhiste, où tout est bon pour faire rentrer de l’argent … Par exemple, vous payez 100 bahts pour une tunique de bonze. Vous l’offrez aux bonzes en échange d’une bénédiction et la tunique reprend le chemin du comptoir où elle sera achetée par une autre personne et ainsi de suite ..
La chaleur nous oblige à réfréner nos ardeurs touristique … un temple de plus ou une douche à l’hôtel ? Pas vraiment un choix 🙂