Pour qui ne connaît pas, le Spot13, situé à Paris (dans le 13e), est un terrain vague (du moins actuellement … on y discerne cependant des balbutiements immobiliers prometteurs … quoique …) coincé entre routes, rings, périphériques et tout autre ruban goudronné-asphalté susceptible d’accueillir motos, autos, camions et plus …
A deux pas du Lavomatik (autre lieu mythique pour les amateurs de streetart), il offre murs, pylônes, palissades à gogo aux artistes.
C’était en avril (oui mon scanner est un peu lent a moins que …), quelques polas et une rencontre sympa …
L’Empreinte-Jo-V … quelques larmes discrètes, slava ukraini …
Devant vous le soleil fait son majestueux … le petit coucher de monseigneur se transforme en superproduction, un blockbuster en puissance à condition que les nuages ne viennent pas jouer les gâte-sauces …
Et puis, dans votre dos, dans les vitrines des galeries d’art, des silhouettes prennent vie et s’enflamment.
Le coucher de soleil j’aime et le pola aussi … ça va (aussi) sans le dire. Quoique … le couple Polaroid-SX70 étant capricieux, facétieux, et plus encore tout est possible avec en bout de course surprise, déception, émotion, wowww qui décoiffe.
Ce que j’aime au coucher de soleil c’est qu’il ne risque pas de perturber mon réveil toujours un peu tardif et longuet … 3 tasses de café noir, sirotées rêveusement.
Les couchers de soleil suivants, encore tout frais (août 2022), ont été saisis à la côte belge … mais je doute que le soleil s’arrête à ce détail quant il est question de passer à une autre hémisphère.
Oui, retour … et pourtant il y a retour quand il y a eu départ et je dois l’avouer ces 4 mois sans billets sont plutôt le résultat d’une somnolence incontrôlée plus qu’incontrôlable. D’aucuns parleraient aussi de procrastination … ou de scanner défaillant … qui sait ? Par contre la pile de polas, elle, n’a cessé de croître …
Reprenons en douceur … la mer, la plage, la jetée, le phare … un soleil et une chaleur à perturber la belle et sensible chimie polaroid … pastellisation rosâtre, pourrais-je dire.
Hop, hop, hop … on se remue. C’est la Polaroid Week en version printemps … Deux polas non publiés par jour. Oui, j’ai ça. Faut juste que je me réconcilie avec mon scanner …
On remarquera mon goût pour le tout et le n’importe quoi … pas de trame, de fil conducteur, une absence d’unité … la fibre artistique peine a vibrer. Et pourtant le pola c’est l’instant, et la somme des instants c’est la vie.
Le 24 … Slava Ukraini par Maya Hayuk à Roubaix (on parle pola alors que là-bas on s’envoie des bombes. Il est beau le genre humain …)
Le 25 … Dans l’intimité du magnolia (macro +4) …
Le 26 … Réflexions …
Le 27 … Face à la mer …
Le 28 … Sunset …
Le 29 … Last day(s) …
The end … devrais-je dire mais non je pense persister et signer … mon addiction polaroidesque n’est pas en voie d’apaisement …