Ainsi fond, fond, fond … la neige. Trop timide à mon goût, un petit tour et elle s’en va …
Le 1 … Wazemmes … quelques graffitis et des polas hivernaux …
Le 3 … brunch familial à la Tricoterie (Saint-Gilles, Bruxelles) … sur la route … La Vieille Chechette et deux graff, Mawda par Ler Art et Semira Adamu par Dake25 … il serait si simple d’accueillir (un peu de) la misère du monde …
Le 14 et le 15 … Jef Aérosol a semé quelque pépites dans les faubourgs lillois. Le tout est de les trouver 😉 Donc, le 14, profitant du soleil et d’une parenthèse temporelle, je me dirige vers Marquette-lez-Lille (gloire soit rendue au GPS) … au programme Joni Mitchell et quelques autres …
Le soir, rentré chez moi, je découvre que ce même Aérosol avait commis un Neil Young à deux pas de là … aaughhh, m’écriai-je. Un tel méfait pouvait-il être ignoré ? Et donc le 15, même soleil, même faille non spatio mais cependant temporelle et je me retrouve sur les lieux du crime …
Du 17 au 20 … Paris … 13e évidemment … le dimanche, le carnaval chinois, enfin je crois. Quand plusieurs couches de spectateurs épaisses, opaques, font obstacle entre vous et le supposé spectacle soit vous laissez votre imagination au commande soit vous prenez la fuite … et préférez faire étape au musée des arts primitifs du quai Branly … bambou tressé et vous déstressé 😉 . En chemin, difficile de l’ignorer …
Le graff est social … ou pas …
Le 27 … Gare de Halle et quelques belles bêtes …
… puis Bruxelles … quelques tours et détours sous un soleil pas vraiment de saison
Le 29 … faille temporelle où s’incrémente mon compteur vital. Anniversaire virtuel mais combien réel 😉
Dans le billet précédent mes pas m’avaient conduit dans la banlieue lilloise, Marquette-Lez-Lille et Saint-André à la recherche d’œuvres semées par Jef Aerosol. Heureusement le bon Jef 🙂 m’avait laissé quelques indices sur Instagram.
La moisson réalisée et le retour at home effectué je constate (toujours par Instagram interposé) que ce même Aérosol avait aussi commis un Neil Young à deux pas (disons 100 mètres, conversion aisée et surprenante quand on sait que je chausse du 41,5) de là … Aaughhh , m’écriai-je.
Il faut savoir que Neil Young a squatté mes oreilles depuis une bonne cinquantaine d’années et si il figure au panthéon de Jef Aérosol, il trône, avec ses trois complices Stephen, David et Graham, au top du mien.
Pouvais-je en rester là … Que nenni ! Le lendemain (le streetart est éphémère et le temps, les vandales et les voleurs n’attendent pas) … retour sur les lieux du crime.
Quelques variantes polaroidesques avec utilisation des filtres du kit « Special Effects Filters for Spectra (Nr 1) »
En février, Jef Aérosol a semé quelque pépites dans les faubourgs lillois. Le tout était de les trouver 😉
Le 14, profitant du soleil et d’une parenthèse temporelle, je me dirige vers Marquette-lez-Lille (gloire soit rendue au GPS) … au programme Joni Mitchell, R. L. Burnside, Clarence Clemons, Johnny Cash, le Little drummer boy, Chet Baker, le père Zim Zim et ce bon Ludwig Van (aka roll over Beethoven) et un chat (oui, le chat est à Jef Aérosol ce que le ration-laveur est à Prévert).
La Tour Eiffel c’est pour moi un, un peu comme l’Atomium, un monument emblématique qui, inévitablement, attire toujours mon attention mais rarement mes pas. Ai-je déjà testé ses ascenseurs ou ses escaliers, je n’en ai pas le souvenir … plus par agoraphobie que par crainte du vide.
Difficile de l’éviter, lorsque vous désirez joindre le musée du Quai Branly et la Maison du Japon (il est des moments où l’appel de l’estomac et l’envie d’un onigiri sankakukei sont irrépressibles). Et vous passez devant ce qui parait être un aquarium géant vide de poissons – logique, il n’y a pas d’eau – mais plein de touristes … sécurité oblige mais que c’est laid ! Et vous levez la tête … oui, c’est bien elle … majestueuse, baignée par un soleil d’hiver.
Il m’arrive d’imaginer que, voyant ce gigantesque squelette d’acier, Hergé l’aurait revêtu d’un pyjama à carreaux rouge et blanc avec la lune pour objectif …
Même si la météo joue au yoyo et s’embrouille dans les normales saisonnières , on est toujours en hiver … et il a fait froid. Du moins le matin …
C’était au début de février. Avec des températures certifiées « de saison », de la neige, oui, à n’en pas douter, c’était l’hiver.
Le froid, le pola, lui, il n’aime pas trop. Son métabolisme cafouille, sa chimie déraille … et ça fait une partie de son charme. En hiver il voit la vie en vert-bleu glauque et en été il la voit en rose … moi aussi d’ailleurs.