29 juillet 2018 permalink
A Paris dans le 13e, à l’initiative de la galerie Itinerrance, de la mairie, mais sûrement pas que … peu à peu les murs sur et autour de l’avenue Vincent Auriol ont accueilli les œuvres de grands du streetart.
Ces œuvres hauts perchées, parsèment l’avenue … il suffit de lever la tête et se régaler.
Par goût du partage, j’y ai entraîné mon Polaroid 330 avec quelques films Fuji FP-100C …
… un baiser façon D*Face …

… C215 et Shepard Fairey (très discret) …

… D*Face, encore lui mais on ne s’en lasse pas …

… Jana et JS, j’aime beaucoup …



A suivre …
2 juillet 2018 permalink
il est là posé négligemment sur un délicat tapis de mousse, trèfles, pâquerettes, et, accessoirement, sur ce qui pourrait passer pour de l'herbe. Difficile de parler de gazon anglais 😉
Mon transat c'est ma capsule spatiale … envol assuré pour un autre monde …
Définition :(fr-rég|) transat (m) ° Fauteuil pliant à siège en toile, qu'on trouvait sur les ponts des paquebots transatlantiques. – Un transat de jardin. (fr-rég|) transat (f) ° Course à la voile transatlantique. – Une transat en solitaire.
Et si le soleil est de la partie alors … cédons à la tentation et … quelques polas
9 mars 2018 permalink
Quoi de plus sûr qu’un vol en avion ? Lisez les statistiques …
C’est dans le terminal international de Yangon, en attendant le vol Emirates vers Dubai, que j’avais commencé à écrire cet article mais … peut-on vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ? C’est risqué. Alors restons-en là et attendons la mort de l’ours 😕
… intermède aérien …
L’ours étant tué, revenons à sa peau ou plus exactement à nos moutons. Je disais donc, Emirates … c’était la première fois. Pour le positif : la place pour les jambes, les repas honnêtes, la disponibilité des hôtesses, un vol de plus de 12h direct scindé en deux étapes de +/-6h … de quoi se dérouiller les jambes à Dubai.
Et pour le négatif : impossibilité de sélectionner gratuitement les sièges pour le deuxième vol, l’aéroport de Dubaï (pour ce qu’on en a vu) est énorme (transferts en car), et peu confortable …
Ne pouvant pas dormir dans l’avion, je tue le temps (après l’ours … aurais-je l’âme d’un tueur ?). Ne mettant jamais les pieds dans un cinéma par peur du popcorn, j’en ai profité pour voir trois films. Étant tout aussi ignare de l’actualité cinématographique il me fut dur de faire un choix … le premier de la SF, What Happened to Monday ? (Je n’ai pas tout compris avec ces écouteurs qui hésitent entre la bande son et les réacteurs … qu’on préfère entendre … surtout à 30.000 pieds), ensuite Knock (Sy n’est pas Jouvet), et pour finir, Gaugain (perplexe …) . Ce n’était pas du Dolby mega-truc-bidule mais pas de quoi me faire abandonner ma préférence pour les séries …

Et puis le classique heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage (c’est notre cas. Je suppose que c’était perceptible dans ces quelques billets) et s’en est retourné dans son home sweet home …
Au retour, on constate que le ciel bleu omniprésent pendant 16 jours, est toujours présent … au-dessus de la couche nuageuse. Quant aux températures, si on a échappé au vortex sibérien, il n’y a pas de quoi se réchauffer les ailes. Et la douce chaleur du foyer … 10 degrés pendant 16 jours, ça ne se rattrape pas vite.
Pour conclure « Polaroid », les Polaroid SX70 Color semblent avoir une fibre voyageuse plus affirmée que Color600 … sont-ce les rayons des contrôles aéroportuaires , la température, les deux, ou … ? la plupart des polas pris avec au SX70 modifié 600 avec darken au maximum (quand je n’oubliais pas 🙄) donnent une photo rosâtre (normal), pâle et peu contrastée. Donc je partirais avec deux (par précaution … plan B de rigueur) SX70 et éventuellement le Lomo Instax Square … poids et volume ! Sans oublier le FlashBar de Mint pour les photos à l’intérieur des temples.
Et maintenant, chauffe scanner, place aux polas …
6 mars 2018 permalink
90 minutes de vol avec Yadanarpon airlines (billet par internet sur le site de la compagnie) … collation, rafraîchissements et avion à hélices, un ATR72, pour les connaisseurs … Saint-Exupéry n’est pas loin 😉
30 minutes de transfert vers l’hôtel … le Tharabar Gate à Old Bagan … le seul hôtel en plein milieu des temples … cher (moins si on guette les promotions) mais la Birmanie y retournerais-je ? Alors un petit effort …
En sortant de l’hôtel … Old Bagan (Bagan ayant déménagé – manu militari ? – vers New Bagan Il y a plus de 20 ans pour préserver le site) … indescriptible … d’abord une grande place, un peu hors du temps, sablonneuse/poussiéreuse avec des petites échoppes disséminées (restaurants, souvenirs, location de e-bike, tuc-tuc, carrioles à cheval, …) très, très rudimentaires même si certains restaus sont référencés sur tripadvisor (Be kind to Animals/The Moon, Khaing Shwe Wha, …). Et partout, des temples, en ruine ou pas, des petits et des grands et de la poussière, et, à la façon d’un kinder surprise, à l’intérieur un Bouddha à chaque fois diffèrent … J’adore, pas la poussière mais ce grand bordel plein de vie. Et se mettre à la cuisine végétarienne, trouver ça très bon, y retourner et se sentir bien … que vouloir de plus (la bière Myanmar bien fraîche est végétarienne … ouf. Les lassies aussi … re-ouf … enfin, pas sûr, le lait ne vient-il pas de la vache ?).

Pour parcourir le site, ses environs et les centaines (Plus ? Moins ?) de temples/pagodes il y a les tuc-tuc, les carrioles à cheval ou bœufs, les e-bike, les e-scooters, les pieds, évidemment … quelques routes asphaltées et beaucoup de petits chemins de terre défoncés. On avale la poussière, on transpire, on en prend plein les yeux … on vit. On y va un peu à l’aveuglette, le rêve, l’étonnement, le « wowww » surgissent toujours au tournant. Beaucoup (tout est relatif) de birmans … c’est une période de fête/vacances doublée de pleine lune …
Bagan c’est aussi le survol en ballon au lever du jour … expérience inoubliable. Était-ce le vent ou d’autres considérations, mais peu de temples survolés et un splendide lever de soleil … Les strictes consignes d’atterrissage font craindre ce moment et puis , non, le pilote maîtrise son sujet. Et on achève ce vol mémorable … par quelques bulles … champagne ou vin … qui sait ? Un peu tôt pour ce petit plaisir 😀

Ajoutons aussi un coucher de soleil sur la rivière Irrawaddy …
En Polaroid, les réserves s’épuisent avec beaucoup de déceptions explicables ou pas (oui, c’est du Polaroid Originals 😀) … et parfois l’échec, un pack foire totalement et la magie chimique entre en scène …

Le retour à Yangon se profile à l’horizon …
5 mars 2018 permalink
Un vol avec la compagnie Mann Yadanarpon à partir de Nyaung U … et toujours un ATR72 … on s’y fait aux helices. Apparemment elles sont bien fixées. L’aéroport est, comment dire, assez rustique mais tout tourne tellement rondement qu’on décolle avec 30 minutes d’avance. Le service dans l’avion, pour un vol de 90 minutes est parfait (rafraîchissements, café, petit en-cas).
L’ai-je dit ? Plus de pola …

On retrouve le Rose Garden Hotel … des habitudes déjà bien installées 😉. Et une piscine un chouïa plus chaude …
La saison chaude serait-elle là ? Depuis 2 jours la chaleur est un peu plus lourde … jusqu’ici avec 35 deg c’était supportable. Avec 37-38 on se rapproche dangereusement du point de fusion …

Parcourir Rangoon est assez amusant … les commerçants/artisans se regroupant géographiquement on passe de la rue des quincaillers à la rue des imprimeurs en passant par celle, plus spécialisée et … bruyante des instruments de sonorisation (amplis, …) … En Asie (Japon excepté ?), la foule est un agrégat de singularités. On est seul au milieu des autres … pas de « préséance de politesse », si on veut s’exprimer, on le crie, si on veut cracher sa chique de bétel (mais pas que), on la crache … L’automobiliste n’a cure du passage pour piétons qui eux même traversent « en force ». Une agitation brownienne à haute température …
Un retour à la pagode Shwedagon … mon short est 2cm trop court. La charmante hôtesse me propose un longyi, j’hésite. Elle se précipite alors vers moi et tire mon short vers le bas de telle sorte que mes genoux soient dissimulés à Bouddha. La morale est sauve et mon short glisse, glisse, glisse …

Pour ces 2 derniers jours, c’est plutôt farniente. La flèche du temps étant univoque, du moins pour les grosses bébêtes comme nous, on ralentit le métabolisme. L’impression que moins on bouge, moins on se rapproche du moment fatidique où le taxi nous emmènera définitivement vers l’aéroport, et surtout vers les contraintes quotidiennes … du rêve à la réalité, le passage manque d’élégance. Un atterrissage façon albatros en fait …