Votre SX70 avec ou sans flash ?

28 avril 2013   0 commentaire   permalink

Le SX70 est un charmant appareil photo. Hélas, il est atteint d'une sorte de cataracte … en effet, conçu pour des films peu sensibles (100ASA), il est exigeant en lumière. Une photo en intérieur relève de mission impossible (et oui). Au mieux, le temps de pose élevé ajoutera un délicat (ou pas) flou dans un cliché sombre. Oui, la réussite n'est pas au bout de l'objectif.

Un flash peut apporter son rayon de lumière bienvenu. Alors qu'en est-il de la MintBar, un flash récent réalisé tout spécialement pour nos braves SX70 ? ( MAJ 02/2014 … La version 2 du flash est disponible … plus puissante, meilleure gestion de l’alimentation, filtres colorés …) Je me suis donc penché sur la question après m'être penché sur mon compte en banque sachant que ce flash alimenté par 2 piles AAA coûte 70€ sur le shop de Impossible Project [1. A l'heure où je publie cet article, il semblerait que ce flash soit momentanément indisponible].

C'est évidement plus pratique qu'une barre flashcube dont j'ignore les performances (Maj 26/12/2014 : après utilisation, j’avoue avoir une préférence pour les FlashBar. ) . Il est toujours disponible à condition que les piles soient ok [2. J'ai lu ici et là qu'il est conseillé de retirer les piles du flash lorsqu'on ne l'utilise pas, celles-ci ayant tendance à se décharger « spontanément »]. Il possède deux niveaux de puissances qui permettent, en théorie, de « nuancer » l'approche du sujet. (Maj 26/12/2013 : un problème de cette première version est le déchargement rapide des piles lorsqu’on les laisse dans la Mint Bar)

Je l'ai d'abord testé en intérieur et … effectivement, il est efficace comme le montre cette photo déjà présentée sur le blog (film PX70 CP, darken/lighten en position medium et flash en position high). Est-ce une impression, mais la même photo prise avec un SX70 Sonar donne un résultat moins convaincant : il semblerait (?) que suite à la position surhaussée du flash (au dessus du sonar), la lumière ne soit pas correctement dirigée sur un sujet très proche (un peu au-dessus).

 

Impossible Project annonce également qu'en extérieur, le même flash peut s'avérer utile. Et là, en ignare que je suis, je me disais qu'il se limitait simplement à apporter un peu de lumière supplémentaire pour déboucher des ombres proches à contre-jour. Et là, surprise, comme le montre la photo test ci-dessous. Avec le flash, le fond est sensiblement plus sombre, alors que sans flash le fond, plus clair, est délicatement « flouté » ( un délicieux bokeh, n'est -il pas ?).

Il faut donc comprendre que l'ajout du flash agit apparemment sur l'ouverture (l'appareil s'adapte à cette « lumière supplémentaire » en diminuant l'ouverture). Et comme cet apport de lumière n'est effectif que sur l'avant plan (le rayon d'action du flash est de 3m maximum), l'arrière-plan s'en retrouve assombri et plus « net » puisque l'ouverture est plus petite.

Évidemment, en bon béotien, mes explications restent assez superficielles. Juste des impressions. Pour celui qui veut en savoir plus ce site ne manquera pas d'apporter son lot de réponses.

 

Quand la Chine s’éveillera …

23 avril 2013   0 commentaire   permalink

… le monde tremblera.

M'aurait-on menti ? J'avais toujours attribué cette phrase à Alain Peyrefitte qui, d'ailleurs, l'avait utilisé comme titre d'un bouquin sorti en 1973.

Et bien non, le « visionnaire » c'était Napoléon, le vrai auteur .

Bon, la Chine s'est effectivement réveillée et le monde tremble-t'il ? Peut-être, si on a cette vision réductrice de ramener le « monde » à notre nombril. Ce qui est sûr c'est qu'il n'est plus à l'aise dans ses baskets et que le centre de gravité de notre belle (on n'a qu'elle) terre s'est déplacé … en espérant qu'il ne se limite pas à l'économie et qu'il emmène aussi le social, les droits de l'homme, … Alors, le monde tremblera … moins.

Et sur le thème du réveil chinois (ramené il y a peu de Hongkong marchandé à 50 dollars de HongKong, un peu plus de 5€), un pola avec un SX70 Alpha équipé de film Impossible Project PX70 Color Protection et d'un flash MintBar.

 

 

 

 

Daruma …

20 avril 2013   0 commentaire   permalink

Il y a quelques années, quelque part au Japon, j’ai acheté ce daruma. Depuis, il est là sur une étagère de ma bibliothèque dans un environnement que j’espère familier.

Mais qu’est-ce qu’un daruma, me direz-vous ?

C’est une figurine souvent rouge représentant un moine bouddhiste aux traits sévères appelé Bodhidharma. On en trouve beaucoup au Japon, dans les temples, et ce daruma a pour « mission » de donner un coup de pouce a vos vœux à condition de procéder comme suit (merci Wikipédia 😉 ) …

On utilise de l’encre noire pour dessiner la pupille circulaire du premier œil en se formulant mentalement le vœu. Jusqu’à ce que ce que le vœu se réalise, on entrepose le daruma en hauteur dans sa maison, généralement près d’autres objets du même acabit, comme un butsudan, sorte de boîte à prière bouddhiste. Si le souhait se réalise, on dessine alors la seconde pupille, et on écrit la façon dont le vœu a été réalisé; ceci a donc, au-delà des superstitions, l’avantage d’apporter une réflexion sur la façon d’accomplir ce qui est désiré. Si le vœu ne se réalise pas, et que le daruma a été acheté dans un temple (il porte alors le sceau du temple), son propriétaire peut l’y renvoyer pour qu’il y soit brûlé. La plupart des temples refuseront de brûler des figurines qu’ils n’ont pas confectionnées. Le rituel de destruction par le feu, qui a généralement lieu à la fin de l’année, indique aux kami que l’on n’a pas renoncé à son souhait mais que l’on cherchera d’autres moyens pour qu’il se réalise.

Intéressant ce concept de « si le voeu n’est pas exaucé vous pouvez rapporter le daruma en boutique » … même s’ils ne vont pas jusqu’au remboursement.

Le mien est encore aveugle … n’ai-je aucun désir ? Ou alors en ai-je trop et je ne peux me décider à choisir ?

A propos de vœu … Mon Polaroid SLR680 a un autofocus capricieux style « parfois oui, parfois non ». Irais-je jusqu’à noircir un œil de mon daruma pour que l’autofocus soit plus « volontaire » ? Non, il y a tant de choses plus importantes … mais laquelle choisir ? Oui, mon daruma risque de rester longtemps aveugle.

(Maj 28/05/2013) Le daruma a toujours deux prunelles vides mais le SLR680 a quitté le Shop Impossible de Paris et est en route pour la Hollande, je crois, où son sonar devrait se faire déboucher les tympans.

Photo prise vécu un polaroid SLR680 et film Impossible Project PX680 Color Protection.

Polaroids printaniers …

17 avril 2013   0 commentaire   permalink

Tadam … disons que, tadam ou pas, le printemps semble se décider à faire son entrée sur un ton légèrement « j'y va-t-y, j'y va-t-y pas … ». Ne soyons pas trop exigeants et prenons les premiers rayons comme ils sont … chaleureux.

Et là, je constate que mon polaroid SX70 Alpha semble apprécier. Une graduation vers darken imposée par les films PX70 Color Protection et un résultat honorable. Et là je me dis que ces films sont très sensibles non pas seulement à la lumière, car l'hiver nous délivre parfois de belles journées lumineuses, mais à la température lors de la phase de développement. Et la glisser rapidement le cliché dans une poche intérieure, bien au chaud, ne suffit pas toujours … (ou alors la phase critique se situerait dans les toutes premières secondes, au moment où la photo est éjectée dans le froid ?).

Ces deux photos prises ces derniers jours ne me contrediront pas … la luminosité était moyenne à bonne mais la température était certainement supérieure à 15°C. Et les résultats commencent a m'intéresser …

Un cheval, certainement mieux dans la prairie que dans un lasagne surgelé …

 

 
Et la Grand Place de Lille …
 

 

 

 

#hongkong# … Bilan ? Impressions générales

7 avril 2013   0 commentaire   permalink

Voilà, après quelques (trop ?) heures de vol, un retard au départ, un sprint pour le vol de connexion à Francfort, une valise [1. Bravo au système de suivi des bagages qui nous a rassuré très rapidement.] trop lente et livrée à domicile, le jour même, par un gentil livreur … on est rentré au bercail.

{retour en terre connue}

Hong Kong, c'est fini … depuis déjà longtemps (l'appréciation du temps est subjective …). Du moins physiquement, mais pas dans la tête et 12 jours sur place ce n'est pas trop pour appréhender la « ville », pour aller un peu plus profondément que ce que vous offre un tour operator. Liberté, en plus.

De façon générale … hôtels assez chers (si on veut combiner une situation « centrale » [2. Tout dépend de ce que l'on cherche mais ne pas devoir prendre le métro le soir, se trouver pas trop loin du centre vivant, Soho, Mid-Levels, et des piers d'embarquement est un atout qui vaut son prix], un minimum de confort, petit déjeuner compris, shuttle gratuite vers Hong Kong Station à l'arrivée et au départ, …), déplacements aisés et globalement peu chers (la carte Octopus [3. à acheter à l'aéroport. Le pass de 3 jours avec l'aller-retour aéroport-Hong Kong station, rechargeable à volonté et aisément, par exemple dans les multiples boutiques Seven-Eleven, l'excédent étant remboursé au départ] permet de prendre aisément airport express, métro, trams, bateaux [4. Les ferries qui permettent de joindre les îles sont bien organisés, fréquents, rapides et le coût est relativement faible], et plus …), vie trépidante, bruyante, décors variés (Hong Kong c'est plus qu'une île …). Certainement plus anglophone que la Chine, il est plus aisé de se déplacer seul, de s'exprimer [5. même si a ma grande surprise, le chinois hongkongais parle peu et mal l'anglais ]. Les gens ne s'occupent pas de vous (chacun vaque à ses occupations indifférent aux autres). Une « certaine » politesse sociale (céder sa place, tenir une porte, …) n'a pas vraiment cours ici sauf respecter la queue aux arrêts de bus.

{Holiday Inn Soho 29e étage, chambre 2907}
 
Pour la nourriture [6. à côté de l'hôtel, une sympathique crêperie tenue par un français qui nous conviait régulièrement à apprécier sa production … oui mais voilà, nous n'étions pas là pour ça] chinoise (mais aussi vietnamienne, japonais, malaisienne], il y a le choix du petit resto au resto chic (et cher [7. et qu'entend-on par cher ? C'est une bonne question … disons au niveau de prix d'un resto moyen à bon dans notre contrée] évidemment). La cuisine est généralement bonne, les cartes illustrées de photos (et parfois les plats « en vrai » sont mieux que sur la photo).
Le climat … mars est apparemment une bonne période (pas la meilleure). Le temps est normalement sec, pas trop chaud (de 20°C à 27°C le jour … et en soirée un petit lainage supplémentaire aurait été apprécié), du brouillard le matin (et pas que …) assez souvent (qui nous a joué quelques mauvais tours en nous dissimulant partiellement le Bouddha de Ngong Ping ou la vue depuis le Peak Victoria.
{aléas meteo … dégivrage de l'avion en quittant la Belgique}
 

Quand, plus haut, je dis que nous avons humé la vie hongkongaise, je devrais dire une certaine vie … Hong Kong respire la richesse [8. Dans les malls commerciaux nombreux et hyper-luxueux on retrouve toutes les enseignes de luxe] et c'est surtout elle que vous voyez. Les voitures petites et moyennes n'existent pas (dans les rues, beaucoup de taxis, des bus, et des grosses limousines souvent avec chauffeur. Je suppose qu'avoir une voiture coûte extrêmement cher et ce plaisir-besoin n'est donc réservé qu'aux très riches). Mais pour faire tourner cette machine il faut des bras et le partage des richesses s'arrête là. Il suffit d'observer le dimanche, les bonnes et nounous philippines (ou thaïlandaise, ou …) se regroupant sur des cartons dans les squares, le long des passerelles piétonnes pour papoter, jouer aux cartes. Pas d'autres places de vie-loisirs pour elles …

Mais que faire à Hong Kong pendant 12 jours ? Réponse dans un prochain billet … peut-être.