La vieille casserole … (suite) Patience

20 décembre 2012   0 commentaire   permalink

Décrocher une vente sur eBay n’est pas chose aisée. L’article convoité découvert, généralement chez plusieurs vendeurs,  il va falloir  faire preuve de discernement … prix demandé, état, fiabilité des informations et du vendeur. Vous lancez une première enchère, parfois acceptée, parfois non; un autre rapace veille et s’est fixé un prix plafond plus élevé. Vous surenchérissez puis vous guettez les réactions.

Rien ne sert de courir, c’est bien connu. Vous restez donc embusqué et attendez patiemment les derniers instants de la vente pour refaire surface. Vous foncez alors … vous n’êtes pas seul et le duel s’engage … jusqu’à la dernière seconde. Surenchère  sur surenchère , le prix grimpe. L’adrénaline vous submerge et risque de vous aveugler … n’oubliez pas que l’objet n’est pas unique, que d’autres vendeurs vous le proposent et que le « à tout prix » risque d’être amer. Vous abandonnez. Tant pis.

Et repartez sur une autre enchère  … avec un peu de chance, vous n’aviez qu’un seul adversaire de votre trempe et il est repu. C’est le cas.  Et vous remportez la vente à un prix moindre. Yessss …

Il ne reste plus qu’à attendre, espérer que l’article soit en bon état …

Il est là en presque bon  état … 3 décennies ça marque, un peu.  je décèle une forte odeur  de cigarette. Bizarre. Ça lui passera. Mais fonctionne-t-il ? Je vous l’ai déjà dit … presque. L’auto focus semble hésitant et peine à passer la main à la mise au point manuelle. Va falloir réparer.

Une boutique hollandaise, celle à qui l’Impossible Project Shop de Paris fait appel, revendique sa compétence pour la remise en état.  Oui mais en novembre, son site annonce « holidays, repassez après novembre », puis en décembre « relocation, repassez après décembre » …

Alors dans l’attente, testons et même plus …

Quelques pas … dans Lille avec Hipstamatic (1/12/2012)

15 décembre 2012   0 commentaire   permalink

Bien que le terme iphonéographie soit assez réducteur – les iBidules ne sont pas les seuls à produire des photos LoFi – il semble s’imposer … adoptons-le sans rejeter les « non phone » « non iOS » : la « non qualité » (technique) n’étant pas l’apanage de la marque à la pomme 😉

La beauté d’une photo ne se réduit pas au matériel utilisé … même si ça peut aider. Et qu’est-ce qu’une belle photo ? Je suis incapable de répondre … une émotion avant tout, combinaison subtile entre un moment, le talent du photographe, le matériel utilisé, et l’état d’âme du spectateur.

Depuis quelques années je ne sors jamais sans un capteur d’instant (ma collection allant du Reflex numérique à l’iPod Touch en passant par un compact et, depuis peu, un vieux Reflex argentique et deux Polaroid surgis de la fin des années 70).

Avec l’iPod je m’aventure dans l’iphonéographie et, je l’avoue, la bête est légère, maniable et amusante avec quelques applications comme Hipstamatic.

Un concept curieux … vous choisissez un objectif, un film et un flash et vous shootez. Les filtres sont immédiatement appliqués et pas moyen de revenir en arrière contrairement à beaucoup d’autres applications. Hipstamatic vous propose toute une série de packs (objectifs/films/flashs) supplémentaires et payants. Les combinaisons étant multiples … on peut s’y perdre. C’est mon cas. Un mauvais choix et l’instant capturé est digne de s’évanouir dans la corbeille numérique.

A défaut de présenter une certaine unité, cohérence, voici quelques premiers tests dans les rues de Lille … (Certaines photos ont été réencadrées avec Instant (j’aime le cadre rectangulaire typique des Polaroïds)

La Grand Place, en vrai …

Et en vitrine …

Le Vieux Lille …

 

Ou encore , les marrons chauds …

 

Novembre en polaroid

11 décembre 2012   0 commentaire   permalink

Le polaroid semble aimer la lumière et donc novembre n’est pas spécialement son mois de prédilection.

Heureusement, un temps de toussaint peut parfois être éclairé par un soleil d’hiver.

C’est le cas ici … polaroid 635CL et un film PX680 Color Protection. J’ai vu mieux, je l’avoue … Est-ce moi ? L’appareil ? Le film ? La température ? Douce incertitude d’un résultat aléatoire ?

Et pourquoi pas des réactifs à chimie poétique ?

Pour quelques essais de plus …

3 décembre 2012   0 commentaire   permalink

Il y a quelques dizaines d’années on sortait son Polaroid, on déclenchait et, bziouinnnn (ça c’est le bruit caractéristique de l’éjection du film) une photo sortait de l’appareil. Quelques instants encore et un moment inoubliable était figé sur le papier.

Polaroid n’a pas résisté à l’assaut du numérique et s’est effondré laissant les polaroidophiles profondément dépités. Après l’épuisement des stocks de films originaux, les appareils désœuvrés ont rejoint les fonds de tiroir, les brocantes et puis, pour les plus chanceux d’entre eux, une deuxième vie leur a été offerte.

Une bande de fadas a décidé de ressusciter le concept. Oui mais voilà, apparemment les « secrets », les brevets, les réactifs ont étonnamment disparu et la « technique » Polaroid s’est éteinte (ici). Déterrer les secrets enfouis, n’a pas été facile … des films au développement approximatif, à l’extrême sensibilité à la lumière : pas vraiment de quoi pavoiser mais beaucoup d’espoir pour les amateurs.

Et petit à petit, la technique s’affine et les films commencent à sortir de l’expérimentation … Tout n’est pas parfait. Entre un ancien cliché Polaroid et un actuel Impossible Project il y a encore un pas assez grand.

Vouloir rivaliser avec les engins actuels, bourrés de technologie, serait illusoire alors laissons opérer le charme, la magie, d’une chimie pas toujours maîtrisée. Et, puis quelle délectation de pouvoir imputer à l’appareil les défauts de la photo et, en prime, de sublimer ces défauts en « touche » artistique …

Un essai avec mon SX70 Sonar (film Impossible Project PX70 Color Protection) … mais sans sonar (autofocus pas fiable) et avec focus manuel :

Le sentier des tourbières avec Mr B …

28 novembre 2012   0 commentaire   permalink

Le Japon a le mont Fuji et la Belgique a le Signal de Botrange … on a les sommets qu’on mérite.

La photo argentique m’ayant lâchement, inopinément, brutalement fait faux bond … je boude (momentanément) tous ces pièges à photons que sont les appareils photo et j’enfourche Mr B pour une petite sortie en forêt …

Le Signal de Botrange se situe sur le plateau des Hautes Fagnes dans l’est de la Belgique a deux pas de la frontière allemande et culmine à 694m. Un sommet, vous disais-je …

C’est un lieu idéal pour les randonnées généralement bien balisées. Dans cette région les forêts sont profondes et le gibier vous attend au détour d’un sentier.

À partir du Centre Nature de Botrange vous pouvez louer des vélos électriques et suivre les itinéraires comme le sentier des tourbières (quelques photos)

Je l’ai fait mais sans électricité, avec juste quelques muscles et Mr B. Normalement, cette randonnée de 26km est décrite comme étant de difficulté moyenne et faisable en 4h (3h m’ont suffi … Yesss ). Pas la peine d’ajouter que si vous pouvez bénéficier de quelques rayons de soleil le paysage est admirable sinon, bonjour la gadoue …

Le parcours n’étant pas vraiment plat 🙂 , j’avoue que j’ai un peu souffert d’autant plus que Mr B est plus urbain que campagnard, il préfère l’asphalte aux gravillons. Le fléchage du parcours est presque parfait … j’ai raté un croisement et j’ai donc du improviser avec quelques kms supplémentaires en prime (n’oubliez pas d’emporter une carte ou, comme moi, le petit folder disponible au centre nature). Heureusement, comme je vous l’ai dit, les randonnées pédestres ou en vélo sont particulièrement bien flèchées et retrouver son chemin est assez aisé à condition de pouvoir décoder chiffres et couleurs. Peut-être aurez-vous la chance de rencontrer du gibier … dans mon cas quelques chevreuils (pas de corne, petite taille ? … non ce n’était pas des rhinocéros ni des mulots).

Amusant d’observer le regard surpris ou incrédule des VTTistes. Le comportement de Mr B fut admirable, a l’image de son maître … Une balade à refaire assurément … l’année prochaine (je n’aime pas la gadoue).