Les polas c’est sympa mais à part ça ?

5 novembre 2012   0 commentaire   permalink

Les anciens prônaient l’équilibre entre le mens sana et le corpore sano (mon latin est loin -il date de mon antiquité à moi 🙂 – et je m’étonne que le traducteur me donne corpore sano plutôt que corpus sanus). Sur le plateau « corpus » de la balance, j’ai déposé un vélo … à peu près 13kg. Et quand je dis « j’ai », c’est plutôt une coalition familiale attentive à mon épanouissement global.

Ce vélo, Mr B est un vélo pliant anglais … Un Brompton M6 pour ceux qui connaissent. Passe-partout, presque minuscule lorsqu’il est plié (en un peu plus de 10 secondes pour ceux qui contrairement à moi n’ont pas deux mains gauches et un gros problème de latéralité), assez léger (ou plutôt pas trop lourd), super pour ceux qui s’adonnent au « vélotaf » (moi, je suis plutôt « loisir », privilège de l’âge) … un petit bijou.

Cela remonte à quelques mois. Mes premières sorties se soldèrent par des douleurs aux genoux, au « derrière » (s’agirait-il du coccyx ?), un souffle de vieille locomotive à vapeur, des raideurs musculaires dans les jambes et des tiraillements dans le dos. Bref, tout ce que peut attendre quelqu’un qui n’a jamais prisé le sport quel qu’il soit (Avec par dessus tout une détestation certaine du foot. J’ai parfois l’impression d’être le seul a revendiquer ce droit et parfois, je me demande quelle frustration ancienne et profondément enterrée serait à la base de ce sentiment), et où qu’il soit, en vrai ou à la télévision.

Et puis, ne serait-ce que pour faire honneur à la bête (je parle du vélo) et de son besoin de sortir, de prendre l’air (un vélo est un animal comme un autre), j’ai répété l’effort. Et la pénibilité s’est petit à petit amenuisée, de façon inversement proportionnelle au plaisir (merci les endomorphines).

C’est ainsi que Mr B est devenu un peu plus qu’un tas de ferraille … mon vélo et un instrument de liberté.

(À suivre)

Halte parisienne …

2 novembre 2012   0 commentaire   permalink

Les week-ends sont encore plus beaux quand on peut les caser en début de semaine et si, en plus, on peut les passer à Paris …

Et si – demandons beaucoup pour avoir un minimum acceptable – la météo se fait souriante – je n’ai pas dit idyllique … sachons raison garder – mais un peu mieux que de saison, fraîche mais sèche, agrémentée de quelques rayons de soleil timides mais bienvenus, oui, il fait bon vivre.

Donc 3 jours à Paris … un bref passage à l’Impossible Project store de la rue Charlot (j’y reviendrai dans un prochain billet. Ma vieille casserole deviendrait pour moi un sujet qui fâche ?), quelques expos dont la superbe Van Gogh, rêves de Japon, à la Pinacothèque (courez-y) : en bon béotien que je suis, j’y ai appris combien Van Gogh s’était inspiré des « japonaiseries », comme il aimait le dire dans ses lettre à son frère Théo, et de Hiroshige en particulier (dont vous pouvez admirer, toujours à la Pinacothèque – avec un billet couplé – un grand nombre d’estampes Ukyo-e (attention, visite de tous les dangers … les estampes sont petites, renfermées dans des vitrines et les approcher relève parfois de l’exploit).

À défaut, d’un vrai polaroid, laissons la parole à Hipstamatic, une application sympa pour iBidule (pod, pad, phone, …) … sauf que, pour des raisons qui m’échappent à moins que cela ne soit encore le résultat de la fatalité contrariante qui s’abat sur moi, je n’ai pas pu sélectionner la haute résolution …

La vieille casserole … (suite) Toussaint

30 octobre 2012   0 commentaire   permalink

Il faut de temps en temps rompre les amarres et se laisser dériver …

Et si la vague d’Hiroshige m’avait emporté vers la pinacothèque de Paris où a lieu une exposition consacrée à Van Gogh qui aurait cherché, dans ses rêves de Japon, chez ce même Hiroshige un peu d’inspiration ?

Donc, à Paris pour quelques jours (je compte faire un petit passage à la boutique Impossible Project rue Charlot) je n’ai pas vraiment le temps de tester (encore et toujours) ma vieille casserole. Juste un petit pola de circonstance pris avant mon départ : une fresque de Denis Meyers au cimetière du nord à Tournai. Et pour le pola, je le reconnais, la mise au point pose réellement problème (snif).

PS : shame on me … j’ai donné dans Photoshop un petit coup de netteté sur le pola au sortir du scan (faute avouée est à moitié pardonnée, dit-on)

La vieille casserole … (suite) encore des essais

27 octobre 2012   0 commentaire   permalink

Devant m’absenter, j’ai abandonné films et vieille casserole (nom provisoire donné à mon SX70 Sonar dans l’attente d’une photo « acceptable »). De retour, la deuxième phase d’essais peut reprendre. La mécanique du pola semble fonctionner mais le reste … Je sais que le Sonar (autofocus) est « capricieux ». Et ces nouveaux films PX70 Color Protection de Impossible sont-ils aussi prometteurs (couleurs plus vives, protection contre la lumière lors de l’éjection inutile …) qu’annoncés.

Et effectivement … le sonar (dispositif ingénieux et impressionnant de mise au point automatique) est capricieux : impossible de mettre au point en dessous de 2m de distance.

Heureusement, on peut débrayer l’auto focus et faire la mise au point manuellement. Oui mais, deuxième problème, le bouton-poussoir de débrayage se cale difficilement et revient spontanément en auto-focus, avec (quel est le rapport ?) un blocage du bouton de déclenchement. Il faut alors bloquer/débloquer et miracle aléatoire, ça remarche.

J’ai pris une photo avec MAP par sonar et manuelle (film Impossible Project PX 70 Color Protection et molette d’exposition placée en position médiane. Le sujet, Mr B, est dans le soleil). Les deux MAP sont assez similaires. Par contre le film est à mon avis un peu « verdâtre ». Voici le résultat …

Et c’est l’occasion de vous présenter Mr B, mon vélo pliant Brompton.
(À suivre)

La vieille casserole … (suite) les films sont arrivés

24 octobre 2012   0 commentaire   permalink

Ça y est les films sont arrivés. Vais-je pouvoir me lancer dans la grande aventure ou bien quelques surprises et nouveaux vices cachés m’attendent … N’oublions pas que question obsolescence, l’appareil a déjà donné.

Au niveau technique, est-ce le vieillissement ou est-ce propre à la conception de l’appareil mais il fait des bruits de partout … crissements, couinements, grincements dans les articulations. Effrayant quand on vit une époque où la très discrète électronique a remplacé la bruyante mécanique.

Au niveau esthétique, alors que Apple nous concocte un nouvel iPod Touch (ce qui rend définitivement has been la version précédente), sorte d’appareil photo musical, de quelques millimètres d’épaisseur et quelque dizaines de grammes, mon pola est assez loin de ça. Mais il arrive un moment ou certains objets s’extraient du courant mercantile, commercial et acquièrent, par leur âge, leur conception, leur popularité, … le label vintage garantissant une certaine immortalité.

Et puis il y a l’obsolescence indirecte : trouver un pola sur eBay est possible mais sans film il n’est pas grand chose. Soit on trouve des films d’origine en évitant de regarder la date de péremption, soit on se tourne vers l’Impossible Project, des fadas qui redonnent une nouvelle vie au pola (et cela a un certain prix, pour ne pas dire un prix certain).

D’un naturel méfiant et même si mes premiers tests semblent partiellement concluants (une seule photo « réussie » sur 8), il va falloir confirmer …

(À suivre)

En attendant les essais … un simili pola réalisé avec Instant