31 décembre 2016 permalink
Une fois n'est pas coutume … déléguons.
Je laisse à Jacques Brel le soin d'exprimer (en janvier 1968 sur Europe1) beaucoup mieux que je ne pourrais le faire les vœux les meilleurs pour 2017.
Et l’envie furieuse d’en réaliser queques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil, et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. »
Jacques Brel (Europe1, janvier 1968)
En parodiant … (je ne sais plus qui), c'est vrai que le calendrier 2016 ne m'a pas trop plu. J'hésite donc à acheter le 2017 … si j'avais le choix 😉 Espérons que les vœux de ce cher Jacques ne resteront pas lettre morte. Bonne année à toi cher lecteur …
Et deux polas …
Le grand Jacques par Spear …
et « à votre santé » avec mon cher Dimitri …
18 décembre 2016 permalink
Un temps de novembre … non, ce ne sera pas pour moi. Du moins au début.
Bali … chaleur supportable (29-30°C et plus en plein soleil) mais humide, très humide … Les douches se suivent, se ressemblent et la transpiration résiste 🙂
Humidité toujours … les lunettes se couvrent de buée au passage intérieur>extérieur … de même pour l'optique des polas (ça doit souffrir au niveau des vieux circuits électroniques).
Mais quel bonheur … laisser sa vie loin derrière soi, oublier son quotidien dans un environnement chaleureux, souriant, …
Sur la terrasse face aux frangipaniers en fleurs, un présupposé bon bouquin (l'autopsie le dira) … Jack Vance et la Geste des Princes Démons, version intégrale de 1368 pages. Un bouquin c'est une histoire (pour moi, presqu'obligatoirement fantasy ou scifi), je veux dire un contenu, une invite à l'évasion, mais c'est aussi un contenant, un objet, des pages imprimées et reliées. Et ce contenant a, pour moi, une grande importance. Le livre doit être confortable. Être « bien dedans » c'est important… des caractères pas trop minuscules, une reliure qui permet l'ouverture aisée du bouquin sans massacrer la tranche (un bouquin, ça se respecte. Non ?) … Et ce bouquin est un bon bouquin. Confortable. Vous l'aurez peut-être compris, je déteste les bouquins sur tablette … Va falloir assurer niveau contenu et, pour ça, j'ai tendance à faire confiance à Jack Vance.
Le 1, arrivée de Sanur du Duschechkin et de Maxoule … 3 jours de bonheur pur. Maxoule, 9 mois, blond, rond et yeux bleus, fait un tabac auprès des « locaux » …
Forêt des singes, rizières en terrasse, quelques temples, les fontaines sacrées, …
Le 4, Canggu … l'idée était de découvrir les multiples fresques du TropicaFestival avec entre autres Seth GlobePainter. Le sort en a décidé autrement, foirage (presque) complet et perte de mon APN avec les photos de ce qui aurait pu être une superbe expérience (en espérant que les souvenirs ne s'estompent pas trop vite). Je râle et je fuis (stupide, je fus. La fuite n'est pas une solution même si mon « filet à pixels » s'est fait la malle) … en ramenant quelques polas et quelques photos iphonéographiques.
{Polaroid SX70 / Film TIP SX70 Color}
Et Bali en noir et blanc, ça donne quoi …
{Polaroid SX70 modif / Film TIP BW600}
Le 6, Sanur … retrouver la petite famille en séjour prolongé. Bonheur, encore …
Aie, on commence déjà le décompte.
Le 8 … fini. Aéroport de Denpasar … un dernier milkshake banane et c'est parti …
Le 9, retour au bercail après plus de 30h de voyage (une escale longue, longue … à Doha). Il fait froid. Très froid. On avait oublié l'hiver. Il faut émerger … lentement. Le jet lag a bon dos … nous moins 😉
Et ce sera lent, très, très lent … avec un temps typiquement belge : Ou il pleut ou il ne pleut pas, ce qui signifie qu'il ne va pas tarder à pleuvoir.
Le 14, une super extra pleine lune complètement dissimulée sous un voile épais de nuages menaçant. La prochaine c'est en 2034 … Y serais-je ? alors qu'à seulement 356 445 km, il suffira de tendre la main pour récupérer la capsule envoyée par Meliès, il y a si longtemps.
C'est l'hibernation ou … oui, super-grand rangement … par le vide. Et c'est ainsi que des dizaines de kilogs de paperasseries amassées, de souvenirs aussi, feront un dernier voyage vers un recyclage rédempteur.
Le 18, obligations bruxelloises (mais pas que) … vent, pluie, grisaille, froidure … le cocktail estampillé 100% saison. Juste au cas où … un SLR680 glissé dans mon sac (color600 + flash, mieux c'est pas possible). Effectivement c'était limite … à tout point de vue d'ailleurs. Apres le zizi de Saint-Gilles, le, la … comment dire … de la Bourse (ça ne s'invente pas) …
{Polaroid SLR680 / Film TIP Color600 3.0}
Le 24 … c'est quoi ce rond jaune tout timide qui se cache derrière les nuages … Le soleil !?!? … le même qu'à Bali, une flopée de degrés en moins. A Lille, la grande roue a fait son apparition annuelle et … quand je vous disais « 1 de perdu …« , je n'en ai pas retrouvé 10. Hélas. Mais la FNAC en a retrouvé 1 pour moi 😉
{Polaroid SLR680 / Film TIP Color600}
Et encore un mois qui se termine …
12 décembre 2016 permalink
NDE ? C'est vrai, EMI aurait-été plus approprié sur un blog francophone …
Je m'explique … le dimanche est pour moi une journée particulière avec quelques heures d'autoroute, une courte (mais déjà trop longue) immersion hebdomadaire en terre d'Alzheimer (dénomination suffisamment abstraite … la réalité est tout autre) … et un moral un peu de la même couleur.
Avec moi, toujours, un Polaroid … Cette fois c'était le tour d'un Polaroid 250 avec film Fuji FP-3000B entamé.
L'envie (parfois ça me soulage et j'oublie l'autre versant de la journée) d'un simple clic (oui le Polaroid 250 est moins volubile qu'un SX70. Un KliK net mais discret lui suffit) et, pour l'occasion, une photo impromptue (pas vraiment originale, le lieu m'ayant déjà inspiré quelques photos) sur une aire d'autoroute. 30 secondes plus tard … la photo et cette impression incongrue (allez savoir où les méandres cérébraux peuvent vous entraîner) … ce long tunnel débouchant sur la lumière, aveuglante … EMI. Expérience de Mort Imminente …
J'ai shooté deux versions … habitée … ou pas.
Une version SX70 … comparaison n'est pas raison …
Et encore deux photos, ailleurs (fallait achever le film pour tester un Polaroid 669 expiré). La tension n'en est pas moins haute 😉 …
Et, pourquoi pas, un pont …
Accessoirement je pensais à mon pauvre Polaroid 250 en sursis, en état de mort imminente, Fuji, en cessant sa production de film pack100, l'ayant condamné à trôner dans une vitrine, vestige inutilisable donc pitoyable. Quelques boîtes traînent encore et périment lentement dans mon frigo. Oui, la fin est proche. Obsolescence imposée.
6 décembre 2016 permalink
Un film Impossible Profect BW600 Gen 2, traînait dans mon frigo depuis … Allez savoir 😉
Pas vraiment amateur de ces films (la tendance à se « sépiatiser » – néologisme ! Oui je sais – me déplaît) je le glissai quand même dans les bagages.
Finalement, pas mécontent je suis 😉 Et quant à la tendance au « sépiatisage » (la langue française est vraiment pauvre) on verra …
Une petite balade pédestre en solitaire au Campuhan Ridge à Ubud (les collines qui bordent la ville) , 8 photos … ça va vite … Clic (avec le bziiiiiinnnnnnnnklouikkk du pola), reclic et rereclic, … et le film y est passé (moi, par contre, j'ai pris ma dose de surexposition …)
PS … je scanne mes polas et comme mon scanner a tendance à violacer mes polas (pourquoi ?) je passe à PhotoShop pour retrouver (à l'œil) au mieux l'original, ensuite un petit coup de noir et blanc pour le cadre, une modification de la taille et une pincée de netteté … Pour le coup, avec ces noir et blanc, j'avoue avoir peiné (sans y être parvenu parfaitement) à retrouver le léger ton sepia …
26 novembre 2016 permalink
… 10 de retrouvés, dit l'adage.
Dans mon cas le « perdu » fut mon appareil photo numérique, un Sony RX100 première génération. Et non, je n'en n'ai pas retrouvé 10. À mon avis, il serait plus sage d'effectuer une légère inversion dans l'adage … « 10 de perdus, 1 de retrouvé … parfois » … ça lui conférerait une petite touche de réalisme. Mais peut-on aller à l'encontre de la prétendue sagesse traditionnelle ?
Après avoir arpenté plus d'une fois la zone supposée où avait eu lieu la perte (Canggu, une allée menant à la plage), je dû me rendre à l'évidence … 🙁 Les nombreux balinais – mais pas que … – croisés durant ma recherche avaient tous le sourire (oui, là-bas, c'est comme ça). Allez savoir, quel sourire était le moins feint ?
Sachant qu'on était en fin de séjour et que toutes mes photos numériques (iPhone excepté), temples, rizières en terrasse, paysages, forêt des singes, streetart (TropicaFestival), étaient sur la carte mémoire le choc fut grand. Imaginez une noix de coco virtuelle qui vous tombe de haut … Et pas moyen de faire un rewind et de dire « allez, on reprend à zéro … ». Et si on ajoute les « mais comment est-ce possible ? » ou les « où as-tu la tête ? » et autres tours de couteaux rouillés dans la plaie fraîche … *sigh*, soupirerait Charlie Brown.
Quelques profondes respirations, un (ou deux) grand cri (intérieur) et la conviction qu'à un malheur ne peut suivre qu'un bonheur suffirent à mon redémarrage émotionnel.
Le pola, lui, ne m’a pas lâchement abandonné même s’il peine à rendre le vert des rizières …
Quelques trop rares traces du TropicaFestival de Canggu …
{Polaroid SX70 / Film TIP SX70 Color}
Pouvais-je vivre sans filet à pixels ? Non, evidemment. Y'a pas que l'analogique ! Un petit (?) pack « fêtes » de la FNAC et … je retrouve le sourire (ce qui n'est pas le cas de mon banquier. Ne vit-on pas qu'une fois ?)