… 10 de retrouvés, dit l'adage.
Dans mon cas le « perdu » fut mon appareil photo numérique, un Sony RX100 première génération. Et non, je n'en n'ai pas retrouvé 10. À mon avis, il serait plus sage d'effectuer une légère inversion dans l'adage … « 10 de perdus, 1 de retrouvé … parfois » … ça lui conférerait une petite touche de réalisme. Mais peut-on aller à l'encontre de la prétendue sagesse traditionnelle ?
Après avoir arpenté plus d'une fois la zone supposée où avait eu lieu la perte (Canggu, une allée menant à la plage), je dû me rendre à l'évidence … 🙁 Les nombreux balinais – mais pas que … – croisés durant ma recherche avaient tous le sourire (oui, là-bas, c'est comme ça). Allez savoir, quel sourire était le moins feint ?
Sachant qu'on était en fin de séjour et que toutes mes photos numériques (iPhone excepté), temples, rizières en terrasse, paysages, forêt des singes, streetart (TropicaFestival), étaient sur la carte mémoire le choc fut grand. Imaginez une noix de coco virtuelle qui vous tombe de haut … Et pas moyen de faire un rewind et de dire « allez, on reprend à zéro … ». Et si on ajoute les « mais comment est-ce possible ? » ou les « où as-tu la tête ? » et autres tours de couteaux rouillés dans la plaie fraîche … *sigh*, soupirerait Charlie Brown.
Quelques profondes respirations, un (ou deux) grand cri (intérieur) et la conviction qu'à un malheur ne peut suivre qu'un bonheur suffirent à mon redémarrage émotionnel.
Le pola, lui, ne m’a pas lâchement abandonné même s’il peine à rendre le vert des rizières …
Quelques trop rares traces du TropicaFestival de Canggu …
{Polaroid SX70 / Film TIP SX70 Color}
Pouvais-je vivre sans filet à pixels ? Non, evidemment. Y'a pas que l'analogique ! Un petit (?) pack « fêtes » de la FNAC et … je retrouve le sourire (ce qui n'est pas le cas de mon banquier. Ne vit-on pas qu'une fois ?)
Laisser un commentaire