Non je n’écoute pas Youssef Swatt’s à longueur de journée. Moi c’est plutôt les sons de l’île de Wight, de Woodstock et des seventies qui ont baigné mes oreilles, façonnant définitivement mes, alors jeunes, neurones. Les riffs de guitare sautaient de neurone en neurone, pratiquant la politique de terre brûlée en pulvérisant les axones derrière eux. Pas de retour en arrière possible. Bon, d’accord je m’égare …
Donc musicalement c’est pas mon truc, mais qu’il inspire les graffeurs … why not. (Je repense aux pochoirs de Dude Company … ça fait loin) . Le résultat est bien et bien là et j’en viendrais presque (?) à faire un effort musical. C’est donc aux talentueux graffeurs locaux (Efas, Dirty6, Mahou, Amty, …) que nous devons ces quelques œuvres (voir aussi ce billet) en hommage à ce rappeur local …
Je ne peux m’empêcher de poster ici quelques œuvres antiques du lillois Etienne Bergot alias de The Dude Company …
Quoi de plus glauque qu’un tunnel sous autoroute … et puis ils (Efas2, PI80, Mahou, Atomik, Dirty6, …) viennent bombes à la main et le paysage s’éclaire.
C’est à Orcq, près de Tournai …
Et oui, il y fait sombre et les polas (me répéterais-je 😉 ?) n’aiment pas ça. Le SLR680 autofocus et flash incorporé a relevé le défi …
Heureux alignement de planètes, coïncidence hasardeuse, … Il y a quelques jours je me baladais dans ma bonne ville à la recherche d’un graff, d’un mur, d’un vestige pariétal preuve d’une vie streetartesque, juste de quoi me faire oublier ce printemps aux allures d’automne pourri. Inutile de dire qu’à Tournai cette quête est digne de la recherche du graal … seuls quelques spots frémissent … parfois.
Ma cueillette fut évidemment assez maigre. Et donc, voilà que j’apprends l’ouverture d’une galerie-atelier (doublement … aux graffeurs Mahou et Amty s’ajoute un monteur de vélos fixies … et oui).
Exposition, événements divers pas encore au programme de la Graffilerie (j’adore ce nom) mais en projet (après l’été) … Bonne chance à eux
Mon pola dans ma besace, je me fixe un point B à atteindre et quittant le point A j’évite la ligne droite qui bien que la plus courte risque d’être la plus terne … Après, qui marchera, verra …
Chasseur d’instant(s), j’évite les pistes toutes tracées, je choisis les bifurcations, je me perds puis me retrouve (merci Google Map). Et puis il y a les rencontres … non, pas les gens, à Paris on court, on râle (souvent), plutôt ces œuvres souvent éphémères, ces collages que la pluie, le vent dissiperont à jamais ou ces peintures recouvertes, effacées, renaissantes encore et encore …
Cette fois-là, le point B c’était Belleville avec un passage par la rue Dénoyez
puis un point C, le Spot 13 et le Lavomatik. Beaucoup de pas et un peu de métro 😉
C’était en décembre … une météo à rendre moroses les polas mais la chasse fut bonne …
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