Début septembre (2023), à Paris … comme souvent un but et entre le point de départ et le supposé point d’arrivée, des déambulations …
Entre le point A et le point B, la ligne droite est mon ennemie. Je préfère les petites rue aux boulevards. Un détail m’interpelle et j’oblique. Je me perds … et me retrouve. Pas vraiment grâce a la position du soleil, des étoiles et de la mousse sur les troncs d’arbre mais Google Maps, ce froid génie qui imperturbablement te remet sur le droit chemin.
Cette fois là, le point B était parfaitement défini … l’artiste américain Eddie Colla était de passage à Paris et , avec Jean Jérôme Jj, avait laissé quelques traces dans le quartier du Sentier …
I use masks and gloves a lot. The masks and gloves are indicators. They represent fear, danger and protection (site web)
C’est sous la forme d’un parcours dans le centre de Bruxelles jalonné par 8 collages monumentaux, que la ville de Bruxelles et la Fondation Magritte commémorent le 125éme anniversaire de la naissance de Magritte.
Les collages réalisés par Julien de Casablanca devraient être visibles jusqu’en janvier 2024 … on peut rêver … intempéries, vents et soleil ne sont pas vraiment les amis de l’artiste et de ses collages. Ils souffrent déjà (août 2023). Alors ne tardez pas …
Citytripoid … de « citytrip » et « polaroid » … évidemment. Une association pas toujours heureuse … le polaroid n’aime pas l’avion et encore moins les douaniers suspicieux qui arrosent de rayonnements agressifs nos pauvres bagages.
C’est donc avec une chimie subtilement perturbée que les films emportés relateront vos souvenirs …
Après un court vol (le hublot n’est pas non plus l’ami du pola), c’est parti pour une immersion chez les vikings …
Et oui, les films ont souffert et un voile rose va perturber/affadir mes souvenirs … grrrr … certains diront que le charme du pola réside (aussi) dans ses faiblesses … peut-être ?
(Moi, réalisant que mes films ont pris un coup de rayons sans crème protectrice)
(Va falloir s’y faire)
A deux pas de l’hotel (quartier Westerbro) un ROA … présage heureux ?
Et puis il y a aussi Norrebro , graffiti, streetart, l’expression libre à la danoise …
Chaque année depuis 2016, des artistes de renommée internationale posent leurs bombes, leurs pochoirs, leurs pinceaux à Ostende pour le festival The Crystal Ship.
Il faut prendre le temps de parcourir la ville, le plan (disponible au bureau du tourisme) dans les mains et les yeux en l’air, pour découvrir un panorama très variés d’oeuvres murales remarquables.
J’en ai déjà parlé et ces derniers jours, un bref passage avec une météo très venteuse et froide, m’a fait redécouvrir certaines œuvres …
Page blanche, un mur attendant impatiemment la venue d’Elléna Lourens …
Arno, citoyen ostendais disparu récemment, peint par Helen Bur …
Ils fleurissent ici et là puis pluie, froid, soleil et ils s’effilochent, s’affadissent, sont recouverts par d’autres …
La carrière d’une œuvre streetart est éphémère. Là est une grande partie de son charme. Le pola saisit l’instant, à sa façon. La « saisie » n’est pas fidèle. Le froid (ou le chaud), la chimie, … le subjectivise.
C’était en mars 2023, 2 ou 3°C (et donc nécessité d’abriter au chaud le SX70 et le pola fraîchement éjecté), quelque part (la déambulation aléatoire est si plaisante) à Lille …
Kawan …
Neiluj …
Un superbe mural de Jan et JS. Survivra-y-il à la rénovation du bâtiment ?
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