Chaque année depuis 2016, des artistes de renommée internationale posent leurs bombes, leurs pochoirs, leurs pinceaux à Ostende pour le festival The Crystal Ship.
Il faut prendre le temps de parcourir la ville, le plan (disponible au bureau du tourisme) dans les mains et les yeux en l’air, pour découvrir un panorama très variés d’oeuvres murales remarquables.
J’en ai déjà parlé et ces derniers jours, un bref passage avec une météo très venteuse et froide, m’a fait redécouvrir certaines œuvres …
Page blanche, un mur attendant impatiemment la venue d’Elléna Lourens …
Arno, citoyen ostendais disparu récemment, peint par Helen Bur …
Ils fleurissent ici et là puis pluie, froid, soleil et ils s’effilochent, s’affadissent, sont recouverts par d’autres …
La carrière d’une œuvre streetart est éphémère. Là est une grande partie de son charme. Le pola saisit l’instant, à sa façon. La « saisie » n’est pas fidèle. Le froid (ou le chaud), la chimie, … le subjectivise.
C’était en mars 2023, 2 ou 3°C (et donc nécessité d’abriter au chaud le SX70 et le pola fraîchement éjecté), quelque part (la déambulation aléatoire est si plaisante) à Lille …
Kawan …
Neiluj …
Un superbe mural de Jan et JS. Survivra-y-il à la rénovation du bâtiment ?
Une fresque murale, très bel hommage rendu par l’artiste Samuel Idmtal au photographe namurois Pierre Dandoy … ajoutons-y un photographe de rue (moi), quelques Polaroids à l’ancienne, touillons vigoureusement (ou pas) l’ensemble. Normalement, la quasi mise en abîme devrait prendre …
Et comme à chaque fois, l’extrême sensibilité du Polaroid traduit l’instant (température, luminosité, position du soleil) et le réinterprète de façon unique.
Pour l’occasion, j’avais emporté un Polaroid Land The Reporter (modèle plastique et grand public de la fin des années 70’) chargé avec un pack Fuji FP100C périmé (2018 ?) et le résultat reste surprenant …
Et pour finir, une double exposition avec l’Impossible Instant Lab …
Un mur, des visages bretons … Élodie Arshak et Fabio Lopez Gonçalo, alias Dourone, ont marqué leur passage à Vannes en terre bretonne avec la fresque intitulée « Sonder ».
« Sonder » est un hommage coloré et mélancolique aux rencontres faites en Bretagne. Ce mot allemand qui traduit l’idée d’un droit spécial, d’une dérogation, de quelque chose de particulier s’utilise également pour marquer une connexion spéciale avec autrui, associé à la prise de conscience d’une empathie singulière sur ce qu’il a vécu. (Page Web)
Confidentialité et cookies : ce site utilise des cookies. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez que nous en utilisions.
Pour en savoir plus, y compris sur la façon de contrôler les cookies, reportez-vous à ce qui suit :
Politique relative aux cookies