Il y a peu je me posais la question de savoir comment distinguer un marron d’une châtaigne …Mon chicouf de 7 ans me regarda surpris et me répondit que c’était simple … une histoire de bogues et de piquants, la châtaigne étant plus spécialement adaptée à une main de fakir …
Pour le reste entre le « marron n’est pas comestible » et la purée de marron, les marrons glacés et un mont-blanc j’ai tendance à bugger. En fait c’est simple, si votre marron fait partie de la famille des hippocastanacées et non des fagacées et bien, évitez-le ou ayez sous la main le numéro du centre anti-poisons.
Que dure un instant ? On est d’accord, c’est bref. Mais bref combien ?
On pourrait dire qu’au niveau du temps, l’instant est ce qui se rapproche le plus de l’infinitésimalité . Mais « se rapprocher » n’est pas « atteindre » et donc cela implique une certaine élasticité de l’instant.
L’instant(ané) façon pola est une parfaite illustration de mon propos … Imaginons, Paris, la Butte aux Cailles (charmant quartier du 13ème), une fin d’apres-midi automnale et un soleil déjà à moitié sous la couette (de nuages). Ajoutons-y moi et mon SX70. Bien que modifié 600 sa soif de lumière le pousse à distendre l’instant et, porté à bout de bras et non posé sur un trépied, il se fait l’écho des tremblements de son porteur … Il est évident que plus l’instant se prolonge, plus il se dissout dans la durée et plus il plonge vers le flou, l’indéfinissable …
Voilà, voilou … c’est dit. Passons à l’illustration. Le « Brel » et le « Ferré » (celui du « avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va » mais pas totalement puisque subsiste le pola) sont dûs à un artiste nommé Oji …
Et pour un monde moins flou, votez Affle(f)lou 😉 …
AS (comme post-scriptum mais ante … une sorte de remontada littéraire) J’essaie de combler mes retards de publication …
Re-AS … et je n’y arrive pas 😉
C’est la rentrée pour les rentreurs (ça existe ?) … pour les autres, non … privilège (?) de l’âge .
Une météo qui n’en n’est plus, des barbares qui pénètrent dans Kaboul, des complotistes qui se régalent, des médias sociaux et une « culture » woke qui font la loi … la (les ?) dystopie(d) ne se limite(nt) plus à mes lectures. J’ai la vague impression qu’elle(s) n’aurai(en)t pas dû quitter la douce virtualité de la page imprimée.
Cela étant, vivons tant qu’on peut …
Le 4 … passage éclair à Rennes. Colombages, kouign-amann, polas et un peu plus au programme. L’association Tête de l’Art clame « Polaroid is not dead » à l’Hotel-Dieu et j’en suis avec un « vieux » pola noir et blanc représentant la tour « schuitenesque » d’Amiens …
Ce jour-là, soleil doré et froidure automnale, un déclic … la villa Cavrois (C’est ici si votre curiosité est émoustillée) à un peu plus ( mais pas beaucoup) de deux pas de chez moi. Une façon de mixer découverte et polaroid.
Deux packs de pola, une réservation internet (heureusement car le couperet de la jauge sanitaire laissa sur le seuil quelques visiteurs imprévoyants) dans le sac et une lumière en parfait accord avec la rouille des feuilles hésitant (un doute m’étreint … participe présent invariable ou adjectif verbal ?????) encore entre l’arbre et le sol … que vouloir de plus …
Hélas, mon SX70 était dans un de ses mauvais jours. Allez savoir pourquoi, il était bougon … ou facétieux, façon tatie Daniele. Une photo sur deux se révéla surexposée. Un défaut du pola est son temps de développement (15-20 minutes) qui vous empêche de juger sur le vif la photo que vous venez de prendre et c’est à posteriori que vous constatez le gâchis … ou la réussite. Ce fut le cas ce jour-là et le fait qu’une photo sur 2, presque aléatoirement (surtout en extérieur, soit surexposée m’empêche de rejeter la faute sur le film ou sur une défaillance technique de l’appareil (éventuellement une cellule un tant soit peu balbutiante ?).
Ce fut donc une super visite doublée nappée (partiellement) de déception … (je guette la météo pour y retourner prochainement et convertir les ratés en précieux instants … à suivre ?).
Et c’est reparti … la communauté Polaroid sa production partage sur les réseaux sociaux … des perles (surtout) et des coquilles (parfois), on fait ce qu’on peut 😉
Jour #1 … j’aurais aimé débuter par un lever de soleil, hélas, mon réveil refuse obstinément de sonner avant le chant du coq. Ou serait-ce moi qui refuse de l’entendre ? Allez savoir. Ce sera donc un coucher … (la deuxième photo a atteint plus de 9000 vues sur Flickr en 2 jours … à mon grand étonnement. Ce n’est pas préférée et souvent mes goûts divergent d’avec le public. Mais quid ? En fait, un robot Flickrrien l’a sélectionnée sur des critères obscurs et metaversiens et la voila portée sur le groupe Explorer aux yeux de tous … et oui)
Jour #2 … la plage abandonnée ou presque …
Jour #3 … en bordure d’Escaut …
Jour #4 … des façades de verre et d’alu, de pierres et de bois et un ciel, écrin d’un soleil resplendissant …
Jour #5 … couleur soleil à Bruxelles …
Jour #6 … surfing USA Biarritz …
La semaine s’achève … en route pour de nouvelles aventures 🙂
PS : Vous l’aurez remarqué un inexcusable et prolongé délai entre la fin de la semaine et la publication … j’ai dû assurer la garderie de 2 petits monstres sympas mais extrêmement envahissants (jusqu’à me confisquer mon iPad).