3 mars 2018 permalink
Après 2 vols de 6 heures chacun avec une courte escale à Dubai, nous y sommes … Première étape, Yangon ex Rangoon, capitale de la Birmanie.
Hôtel, ok, mais un peu loin du centre, là où on peut trouver une restauration adaptée à nos critères et à une flore intestinale assez peu bagarreuse (Rangoon Tea House, cuisine thaï au Green Gallery ou vietnamienne au Golden Pho ). A l’hôtel (Rose Garden … choisi pour sa piscine) même … bof (la restauration pas la chambre) … chère et pas très sipide (pour ne pas dire insipide). Il en ira de même de l’hôtel à Bagan. A pied une vingtaine de minutes … c’est faisable mais après la tombée de la nuit (6h30), les trottoirs totalement défoncés et quasiment pas éclairés rendent le parcours assez hard. Heureusement le taximan est ton ami … son (premier) prix, un peu moins … divise par deux, fait mine de partir. Si le taximan ne te suit pas, hèle un autre taxi et augmente un peu ton offre. Et retiens-la pour la prochaine fois 😀

J’avais pris la ferme résolution de décrire jour après jour mon périple … mais ma paresse congénitale doublée d’une incapacité totale à retenir les noms des lieux visités , sans oublier un doux soupçon de procrastination ont très vite pris le dessus. Vous vous contenterez donc de quelques réflexions générales, particulières et parcellaires …
Premiers polas et premier milk-shake, banane évidemment, quoique je préfère un lassie …

Si ça grouille à Yangon, on n’est pas au Vietnam … pas de motos. Pour traverser une rue le piéton hésitant est un piéton mort … il faut y aller sans hésitation et (généralement) ça passe.
Sur le chemin du centre-ville … la gare

Très vite je vais me rendre compte qu’en terme de Polaroid les déceptions sont proches … très chaud pour un Polaroid (pour qui 28 degrés c’est beaucoup … et il en fait 35 … couleur rosée assurée), les rayons du scan aéroportuaire et … Les films SX70 semblent mieux supporter le voyage …
Une étape incontournable, le temple Shwedagon et son coucher de soleil … Bouddhas assis, couchés, dorés ou pas … et des visiteurs dignes (peu de touristes) , recueillis c’est ça aussi la Birmanie

Sans streetart, je me sens perdu … en Birmanie je serais donc perdu s’il n’y avait le No 2 Art Area. Découvert sur le net, il ne restait plus qu’à y aller. La démarche suivie fut assez complexe … trouver l’adresse et constater que la donner à un chauffeur de taxi qui vous dit « yes » avec un regard si vague qu’on risque d’échouer … où ????? Je commence donc par expliquer au réceptionniste de l’hôtel ma destination (son regard manifeste une certaine incompréhension … streetart … kesako ?). Il fait passer l’info au taximan. Lequel dit oui de la tête … quand au cerveau … difficile de dire quelle zone a été impliquée). On démarre. Je suis le parcours sur Maps.Me. Au début ça semble tout bon, puis très vite le chauffeur commence à me poser des questions en birmano-globish … aïe. Je lui montre mon smartphone et finalement je lui demande de me déposer, je finirais à pied … Le site est cool (c’est le seul spot … je ne vais pas faire le difficile). Retour …

Temples, quartier chinois, déambulations … quelques belles journées à Yangon avant de partir pour Bagan …
3 mars 2018 permalink
C’était il y a un an à peu près, un désir d’Asie … pas le Japon (j’en revenais pour la xième fois et j’y retournerai), pas le Vietnam, quoique … , le Cambodge … revoir Angkor encore … pourquoi pas … la Corée … ah, oui … ou, ça c’est une idée quelle est bonne, la Birmanie.
C’est à ce moment que l’oxymore « bouddhiste agressif » a quitté le domaine littéraire et la figure de style pour devenir triste réalité …
Longue hésitation … puis, décision … Yangon et Bagan, la ville et l’histoire. L’exhaustivité n’est pas mon truc. Il y aura toujours quelque chose d’inratable … raté.
Et Mandalay ? Et le lac Inle ? Et … Comment s’imprégner d’un lieu, si la valise est toujours devant la porte, si le booking du taxi, de l’avion, … restent constamment à l’avant-plan des préoccupations ? Une agence pourrait s’en charger mais outre le prix qui s’emballe, adieu la liberté.
Booker l’avion suffisamment tôt (il paraît que les prix fluctuent vers la hausse quand on se rapproche de la date du départ). Trouver l’hôtel idéal … une localisation « centrale » pour éviter les taxis (marcher, déambuler), une piscine (remise en forme oblige) généralement cher lui aussi. Lire entre les lignes des avis (Tripadvisor, Agoda, …), réserver avec annulation gratuite, annuler quand de meilleures offres apparaissent … tout l’art du voyageur on-line.
Et arrive l’heure de la valise et de la question sans réponses « prendre ou ne pas prendre ? ». Passer d’un vortex sibérien annoncé à une saison chaude tropicale oblige à faire preuve de beaucoup d’imagination.

Outre le nécessaire, il y a le superflu encore plus nécessaire … un bon gros bouquin (de la Fantasy 😉 avec le tome 4 de l’intégrale de la Romance de Ténébreuse … du lourd … pour adolescente prépubère) et … du Polaroid.
Ma stratégie polaroidienne est la suivante. Deux SX70, l’un modifié 600 et l’autre pas, un pack par jour et un filtre ND au cas où … Un instant j’ai hésité à emporter le Lomo Instant Square partant de la constatation qu’un film Fuji Instax est plus baroudeur … et puis (hélas, peut-être) non.
La veille du départ, un coup de (douce) folie … un survol few Bagan en ballon pour mon anniversaire de quoi emprunter mémorablement ma route 66.
Après ça, y’a plus qu’à …</p>
21 février 2018 permalink
La Birmanie ? Pourquoi pas ? Le pays me faisait rêver et si le rêve est un peu moins doux que prévu il n’en reste pas moins rêve … du moins pour moi.

L’Asie ce n’est pas la porte à côté … plus de 10.000km même à 900km/h et à 10000m d’altitude, ça reste loin. Emirates nous scinde ça en deux tronçons de 5-6h … ça coupe le voyage et ça nous permet de faire quelques pas à mi-chemin.
Formalités rondement menées à l’aéroport de Yangon (et ces valises qui ne voulaient pas apparaître sur le tapis roulant … angoisse) et change euro -> khiat (attention, les billets doivent être parfaits sinon ils sont refusés).
Arrivée en fin d’après-midi à l’hôtel Rose Garden … assez luxe (un truc : vous réservez sur Agoda par ex avec annulation gratuite et vous suivez régulièrement les offres sur cet hôtel … avec un peu de chance il arrivera qu’un moins 50% apparaisse … vous annulez la première et reprenez une nouvelle réservation). Chambre avec vue sur la pagode Shwedagon et sur le jardin zoologique … c’est quoi ces cris de fauves (pauvres bêtes) pendant la nuit ! Un peu loin du centre … au choix, 25min à pied (la nuit pas évident de parcourir dans le noir les trottoirs défoncés) ou taxi 5-10min pour 2500 khiats (1,5€).
Après une nuit au sommeil profond … encore un peu on oubliait l’horaire du petit déjeuner, on est presque – et étonnamment – frais. Mais il est où le jet-lag ? On part pour une journée piétonne et exploratoire vers le centre ville et la pagode Sule. Il fait chaud (35 degrés) … mais c’est supportable.
La circulation est comme partout dans ces pays assez « débridées » (pas de motos … comme au Vietnam). On traverse à l’esbroufe et ça marche.
Le sourire est omniprésent … le premier mot appris « chizupa » (merci) participe à la convivialité.
Mes premiers polas et … horreur (attendue cependant) … à cette température un pola rosit/pâlit et perd ses couleurs (les rayons des contrôles aéroport y sont aussi pour quelque chose).

Pour finir la journée, quelques brasses et un retour en ville pour se sustenter au Green Gallery (cuisine thaï)


2 juin 2017 permalink
Avril, mois du Polaroid … Pour moi ? Ni plus, ni moins 😉
Une question me taraude (enfin … un peu). Fin du mois, je devrais m’envoler (horrible conditionnel et pourtant trop réel) pour le Japon et que vais-je emporter en matière de pola … quelle(s) caméra(s) ? et quels/combien de films ? Futiles interrogations ?
Ici, le soleil est bien levé, bien présent … j’aime …
Le 2 … des arbres, silhouettes hivernales dans un ciel printanier …
Oui, pour hanami c’est rapé. Les cerisiers de là sont en fleurs et je doute qu’ils m’attendent. Il reste les cerisiers d’ici un peu retardataires ou encore les éphémères magnolias …
Le 9, passeports ok, billets ok … JR Pass achetés et attendus … ça se précise. Je guette le ciel et ses présents …
Les vacances scolaires … le Dushechkin et Maxoul en 7/7 et 24/24, ou presque … Mon dos s’en souvient encore 😉 Mais quel bonheur !
Le 14 … 3 ans et 98,5cm pour le Dushechkin … « Un vélo avec des pédales rouges, quand même »
Les jacinthes sont bien là … Cette année encore je raterai le bois de Halle …
Du 16 au 21 … début de la RoidWeek de printemps (printemps peut-être, bronchite certainement) … jour après jour ou en récapitulatif.
Le 22 … Japon … la dernière fois c’était en , voyage prolongé plus de force que de gré de 4 jours par un accès d’humeur de ce volcan islandais, au nom éternuable peut-être mais imprononçable certainement. Pour hanami c’est raté mais mon cerisier m’a consolé …
Le 23 … Ça s’est passé pas loin de chez moi … Macron-Le Pen. Râles et grincements de dents, sourires et mines déconfites … C’est ça la démocratie. À suivre en mai même s’il ne devrait pas (moralement parlant) y avoir photo.
Le 24 … valise bouclée …
Qu’ai-je oublié ? L’essentiel certainement … mais pas moyen de me figurer ce que sera l’essentiel le jour où son manque me fera cruellement défaut … je me comprends.
Pour les quelques semaines à venir c’est là qu’il faudra me suivre 😉
1 juin 2017 permalink
Une ligne de code foireuse et le cafouillage est assuré. Quand de surcroît vous n’avez pas sous la main les codes qui vous permettraient de jouer au deus ex machina, d’ouvrir le capot numérique et de resserrer les boulons récalcitrants, alors il faut attendre les jours meilleurs …
Ce billet aurait dû être publié il y a quelques semaines …
Être ici ou ailleurs, faut choisir. L’ubiquité est un don assez peu partagé et lors de la distribution je devais avoir piscine ou quelque chose du genre.
C’est donc du Japon que je poste ce billet hommage à mes jacinthes qui, il y a encore quelques jours, devaient ravir les canards de passage.
J’aime beaucoup cette plante qui a tendance à refuser mes services de jardinier et qui s’en porte d’autant mieux (lors de la distribution des mains vertes je devais, une fois de plus, avoir piscine).



