Je ne sais pas si la rose rouge a vécu/vivra l’espace d’un matin, si le feu vert peut passer au rouge, si la muleta du matador est bien rouge, si … toujours est-il que je désirais tester la capacité du film PX70 Color Protection à rendre des couleurs autres que le vert-bleu-glauque que j’ai un peu trop tendance à rencontrer dans mes clichés hivernaux.
Et oui, l’équation (froid [1. C’est connu, les films Color Protection préfèrent une température supérieure à 13°C pour révéler tout leur potentiel] + hiver [2. Au froid s’ajoute la grisaille ou l’éblouissement neigeux] + campagne [3. Un décor plein de vert, de brun, de gris … mais où sont les fleurs ?] – flash [2. Même en extérieur, un flash peut déboucher, éclaircir, vivifier … et je n’en ai pas encore] = palette de couleurs) n’admet que peu de solutions et parmi celles-ci le rouge éclatant semble exclu, entraînant, de surcroît, une certaine frustration certaine [5. Répétition inesthétique mais voulue] chez le photographe.
Donc, le test [6. SX70 Alpha + film Impossible Project PX70 Color Protection et réglage darken-lighten en position médiane, pour le petit cliché sous-exposé et 2/3 vers darken. Température ~9°C et soleil] … un pot rouge évidemment , des hostas frémissant au sortir de l’hiver. À vous de juger. Une chose est sûre le réglage de l’exposition par la molette darken-lighten est capital.
Bien qu’ayant l’âge que j’ai, le fait d’être né un 29 février laisse parfois supposer chez certains que je suis 4 fois plus jeune (ou moins vieux) que mon extrait de naissance ne laisse supposer.
Je vous rassure tout de suite …
J’ai bien l’âge que j’ai … mes articulations me le rappellent régulièrement
non, je n’ai pas 4 fois moins d’anniversaire. Il y a toujours moyen de s’arranger 🙂 comme cette année non bissextile.
Fleur de saison, symbole d’espoir … le perce-neige. Et, effectivement, ce cliché polaroid laisse augurer quelques bons moments avec mon SX70.
Et pourquoi pas, laissons la parole au Muppets Show : anniversaire et SX70 …
Qui veut voyager loin ménage sa monture … dit-on. Et si la monture, Mr B, est plus proche du poney que du bon gros cheval de trait autant voyager léger. Il faut donc choisir : quel appareil photo emporter ? Mon choix est large, un reflex DSLR, un compact, un polaroid et donc il faut choisir. Tout choix imposant un déchirement, je voyage léger mais déchiré 😉
L’Escaut et ses chemins de halages m’attirent fréquemment : pas de voitures, quelques promeneurs, des cyclotouristes en lycra hyperfluorescent, et … le calme plat [1. tout comme le le relief …]. Le décor n’est jamais le même … saison, météo, heure de la journée, … les reflets, les ombres, la végétation, les canards, les combinaisons lycra, … oui, jamais le même.
Dernièrement, le soleil était présent quoique près de se coucher. Je voyageais très léger avec pour seul compagnon mon iPod et mon application préférée Hipstamatic. D’Antoing à Esquelmes, en passant par Tournai, quelques « réflexions » …
Un peu avant Antoing, les installations CBR, pyramides modernes [2. Escaut, mon Nil à moi 😉 ] …
Vaux …
Allain …
Tournai, vestiges d’une industrie perdue …
Les quais …
Le pont des trous …
Esquelmes et l’église romane (XIe siècle) Saint-Eleuthère …
La vapeur ayant fait place à l’électricité … finis les sifflets. Ce qui n’empêche pas les trains de passer.
C’est le sujet de mon deuxième Gifstamatic ou Gif animé basé sur des clichés Hipstamatic assemblés avec Giffer!. Hélas cette application (Hipstamatic) qui, pour moi, est le top en terme de iphonéographie ne peut shooter en rafale prolongée [1. D’autres applis le permettent mais dans ce cas on perd les filtres Hipstamatic …] et, approximativement, au huitième cliché, la mémoire n’en peut plus et exige un break pour souffler …
Voici, donc … le train ne sifflera pas trois fois …
Depuis que j’ai découvert Hipstamatic, j’ai tendance à délaisser mes appareils plus « pros ». Shame on me, certainement. Je trouve certains combos pleins de charme, d’ambiance … ni trop, ni trop peu, impossible [1. Je parle de moi ] à recréer avec un logiciel d’édition.
Mon problème, quel que soit l’appareil utilisé, est que je joue beaucoup avec les réglages et qu’après avoir laissé s’installer un désordre total dans les paramètres (trial, trial and more) j’oublie de revenir à ce qu’on pourrait appeler un réglage standard, par défaut. Après la tempête, systématiquement je laisse la mer démontée …
Évidemment, lorsqu’on constate a posteriori, qu’on a shooté avec des paramètres inadaptés et que les (beaux) moments (mal) saisis font définitivement partie d’un passé révolu … on râle. Oui, enfer et damnation !.
Ainsi, il y a quelques jours, je déambulais dans Bruxelles , nez en l’air, suivant à la trace le retour de Bonom, saisissant ici et là un instant [2. Gardant mon Canon 600 légèrement encombrant pour les fresques du sus-dit Bonom] avec Hipstamatic [3. De plus Hipstamatic a – défaut ou qualité ? – la particularité d’appliquer le filtre à la prise de photo sans sauvegarde de « l’original ». Il n’est donc pas possible de changer de combo (film+filtre+flash) sur la même photo. ]. Et ce n’est qu’à la fin de la journée je constatais que toutes mes photos étaient prises en résolution moyenne [3. Quant au Canon, la moitié des photos étaient prises à 1600 ISO, généreux, inutiles et légèrement destructeurs]. Oui, enfer et damnation !.