24 octobre 2013 permalink
Il y a peu je consacrais un billet à la place Flagey et son « paquebot », bâtiment phare d'une époque architecturale révolue.
Le Wiels ou le Blomme , du nom de son architecte Adrien Blomme, date du milieu du XXe siècle. Pur exemple de ce qu'a pu être l'architecture moderniste de cette époque, le bâtiment abritait une brasserie florissante avec ses superbes cuves de brassage en cuivre étincelant.
Hélas, avec la faillite de la brasserie Wielemans-Ceupens, le bâtiment connu de sombres années avec le démantèlement de quelques cuves, les projets inaboutis ou « inaboutissables » (d'accord le néologisme est assez pénible pour les oreilles fragiles), tout ce qui fait et a fait l'urbanisme bruxellois, avant de ressusciter en centre d'art contemporain, le Wiels.
Quelques photos avec mon polaroid The Reporter (film Fuji FP-100 C) …
Et un bâtiment semblant voué à la démolition …
21 octobre 2013 permalink
Si vous êtes perspicace vous aurez noté que j'ai un autre blog orienté street art. Bien que non spécialiste en art, en street et en n'importe quoi, j'aime …
Ainsi, un des premiers artistes « locaux » à attirer mon attention fut Etienne Bergot aka The Dude Company … une superbe Erykah Badu perchée sur un tabouret quelque part sur un mur lillois …
Actuellement, The Dude Company, est dans un trip (The Dude Cities) « ville + architecture moderniste » et dans cette série d'œuvre (Lille, Berlin, Bruxelles, …) il a utilisé le bâtiment Wielemans-Ceuppens (dans un prochain billet je vous présenterai quelques polas de ce bâtiment) et, lors d'une visite à l'atelier d'Etienne Bergot, un de mes polas du Wiels a rencontré son « portrait » …
Oui, en bas à droite, c'est bien mon pola collé par le Dude lui même 😉 … moment de pure jubilation (oui, il m'en faut peu …)
Ne manquez pas de faire un détour par mon blog @necDOT où vous en verrez plus sur le Dude et beaucoup, beaucoup d'autres …
Et un pola du Wiels, en vrai … (D’autres dans un prochain billet)
18 octobre 2013 permalink
Gris, brume, pluie, froid, … difficile d'échapper aux considérations saisonnières, qui reviennent machinalement, inévitablement en fonction du calendrier.
Et l'automne suit l'été.
Hélas, comme les canards ou autres volatils du même acabit nous n'avons pas nécessairement l'occasion de suivre le soleil dans ses derniers retranchements et de plier bagages vers des cieux plus cléments.
Et pourtant les champignons, eux, se réveillent, débordent d'activité et excitent les mycophiles.
Sachant que la beauté du champignon dissimule parfois quelques molécules moins avenantes, étant mycophile au niveau de l'assiette mais en rien mycologue, une très récente balade dans la forêt, s'est soldée uniquement par une récolte de photos.
{Hipstamatic Lens Florence / Film Robusta}
{Hipstamatic Lens John S / Film BlacKeys B+W}
14 octobre 2013 permalink
En bon geek, internet addict, il m'était difficile d'ignorer la belle famille des foneros.
Vous avez une belle et bonne connexion internet. Vous ne l'utilisez pas 24h/24. Votre bande passante est copieuse , alors pourquoi ne pas la partager … à charge de revanche, évidemment. Tout qui partage, peut profiter de n'importe quel « partageur ».
Donc, pour faire partie de la famille Fon, initiateur de ce « grand partage », il vous suffit d'acheter (39€ frais de port inclus pour la petite fonera) et d'installer sur votre routeur une petite fonera (un sympathique bidule, tout mignon, tout blanc et doté d'une petite antenne) qui scindera, sans douleur, sans perte de performance et en toute sécurité, votre connexion en une connexion privée, sécurisée et une connexion partagée ouverte à tout membre de la famille passant à proximité et à la recherche d'une fenêtre ouverte sur le net.
Certains fournisseurs d'accès (comme Belgacom en Belgique, SFR en France, …) vous offrent la possibilité (et le choix … liberté chérie 😉 ) de devenir directement un fonero.
Ainsi, aisément, vous rejoignez cette belle famille (11.957.256 hotspots … 11.957.257 … 11.957.258 … big bang) et disposez de nouveaux hotspots gratuits …
11 octobre 2013 permalink
ou, peut-être, la place Flagey serait-elle Brüsel ?
Sur un côté de la place Flagey à Ixelles trône ce bâtiment pas vraiment beau, juste symbolique, vestige d'une époque architecturale révolue, paradoxe du moderne (ou de ce qui l'a été) rattrapé par le temps, l'ancien bâtiment de l'Institut National de Radiodiffusion (ancêtre de la RTB , à l'époque pas encore F).
Une sorte de paquebot échoué au bord des étangs d'Ixelles, une architecture qui n'a certainement pas échappé à François Schuiten, l'auteur des Cites Obscures dont Brüsel, un Bruxelles imaginaire, rêvé …
The Future is Now … 75 ans déjà …
C’est en 1935 que l’INR-NIR décide de faire construire un bâtiment flambant neuf desti- né à accueillir la radio et la télévision publique. S’inspirant de la Deutschlandfunk Berlin et de la BBC, l’architecte Joseph Diongre réalise à Flagey un bâtiment magnifiquement moderne. Le résultat est à la croisée entre Le Corbusier et l’école de Berlage. A son inauguration en 1938, le bâtiment abrite des studios dont l’acoustique extraordinaire, sans doute une des meilleures au monde, rivalise avec le Radio City Hall de New York … (Lire la suite sur le site de Flagey.be)
{vitrine de la librairie Brüsel , polaroid SX70}
Et une vision, iphoneographique celle-là, avec Hipstamatic (Hipstapak Buenos Aires) …