Les bordelais en sont fiers … doux piège à touristes, oasis de fraicheur, … le miroir d’eau.
Une pellicule d’eau de 2cm est régulièrement « injectée » créant un miroir de 2000 m² où se reflètent bâtiments, badauds et pataugeurs.
Les grands tendent de prendre LA photo unique et mémorable alors que les enfants pataugent, piétinent, créent des vaguelettes … et réduisent à néant les ambitions photographiques des adultes. Choc des générations …
Et parfois … la chance (d’accord, ne fantasmons pas) …
Ça y est … 15.000 kms … ça fait beaucoup et ça fait long . On devrait parler de durée réelle et durée ressentie et là ça fait vraiment long (de porte à porte … départ le mardi à 11h du matin et arrivée le mercredi à 21h) … un mix d’attentes, de sommeils et de repas alternés.
Jeudi matin … une petite nuit dans un hôtel bien japonais et un soupçon de jetlag, un petit déjeuner à la japonaise (riz, légumes marinés, soupe miso … et pour les courageux des petits sandwich – du moins ça ressemble à du pain 🙂 – préfourrés margarine, beurre de cacahuètes, pâte de pruneaux, omelette ou thon, apparemment synthétiques … aauughhh …). Les pancakes confiture ce sera pour une autre fois. Vite sortir, observer, humer … vivre ou revivre ?
Première sortie (désolé, pour les photos de spots incontournables cherchez dans Google Image … ils sont bien meilleurs que moi. Je me contente de fixer des instants banals, bien à moi).
Le ciel ou la rue … que regarder … faut choisir …
Ikebukuro …
Shibuya, le chien fidèle et LE carrefour …
Un peu de calme à Yanaka, un cimetière mais pas que …
Difficile de ne pas les voir … ces petites plaquettes en bois suspendues à un grillage à l’entrée des temples japonais. Au recto, une illustration (souvent un animal mais pas que …) et, au dos, le japonais (mais pas que … des touristes aussi tentent leur chance … qui n’a jamais joué à la loterie n’a jamais gagné) y écrit un vœu … examen à réussir, bonheur en amour, promotion espérée, formation d’un gouvernement de coalition en Belgique (au rayon cause désespérée il n’y a pas mieux), tout peut y passer … Il n’est pas nécessaire de faire preuve de beaucoup d’imagination pour trouver un truc qui ne va pas, un boulon à resserrer, … et d’en confier le job à une instance supérieure.
Entre 500 et 1000 yens (~ 5 et 10€) le vœu, exaucement non garanti, ce n’est pas trop cher et c’est plus joli qu’un ticket du loto.
Ainsi, j’en ai rapporté quelques uns de Tokyo, Kyoto, Uji, … les dos sont encore vierges de tout voeux. Je ne connais pas de divinité, génie, … susceptible de m’exaucer (ça existe ?) et je n’ai pas de temple dédié proche de chez moi.
Un pola sympa et je suis déjà partiellement aux anges (exhaussé pourrait-on dire) …
À Uji,
À Tokyo,
À Kyoto,
et avec tous mes espoirs pour le peuple de HongKong …
Après Halloween, où l’angoisse que Trump sonne chez moi et me lance un « trick or treat » menaçant … En plus local, novembre c’est plus doux, cimetières et souvenirs.
Plus cimetières que souvenirs d’ailleurs … J’aime déambuler dans un vieux cimetière fleuri, baigné d’un soleil automnal et saupoudré de feuilles fraîchement échappées.
Tombes abandonnées, retournant à la terre à l’image de leurs occupants …
Tombes surchargées de fleurs, bibelots, et pensées … à croire que les survivants ont quelque chose à se faire pardonner …
Saint-Gilles est un de ces « villages » bruxellois où se croisent, se côtoient diverses strates d’habitants … d’abord les habitants de toujours ou … de longtemps, puis les plus ou moins nouveaux, arrivés par vagues successives, du Portugal, des pays du Maghreb et finalement un mix « toutes nationalités » caractéristique d’un Bruxelles mondialisé … gentryfication en prime, pour le meilleur … ou pas …
Au parvis de Saint-Gilles, le dimanche matin il fait bon faire son marché et de s’arrêter dans un café où on retrouve une incomparable belgitude …
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