Deuxième salve d’instants … des fleurs (plus présentables que les bonbons, paraît-il, ou que … les cannelés qui furent pour moi le pire rendez-vous manqué de toute mon existence. Ils étaient partout et moi j’étais … ailleurs certainement).
Pour ces quelques polas une évidence … Polaroid Originals est sur la bonne voie (et je voudrais presque dire « stop! » … laissons encore un peu de liberté à la chimie) …
Pour ces photos le tele 1.5 s’est révélé performant …
Fin juillet, le TGV m’emmenait, pas toujours à grande vitesse, d’ailleurs, vers Bordeaux.
Pour un belge, Bordeaux ça sent le début d’un sud, plus vin que pastis. Et moi ça m’arrange, l’anis n’est pas mon truc. A 4h30 de Lille sur papier, et un peu plus dans la vraie vie, se trouve la gare Saint-Jean.
Et c’était quoi Bordeaux ? Un flot de nouvelles impressions, de nouveaux instants souvent interprétés par la chimie du polaroid (certainement plus fiable – je n’ai pas dit « fidèle » -, plus poétique que ma paresseuse mémoire).
Premières (pas qualitativement, juste dans l’ordre aléatoire de mes quelques prochaines publications) impressions … les rues de la vieille ville lorsque le soleil se couche (car lorsqu’il se lève moi je suis couché 😉 ) et joue avec les ombres …
Du côté de la Bibliothèque François Mitterand, par beau temps, architecture moderniste, ciel bleu, soleil et nuages font bon ménage … des conditions appréciées par un SX70.
Mon addiction au polaroid étant ce qu’elle est, tout comme ma vie d’ailleurs, les instants suivent les instantanés (et réciproquement) … tant qu’un pack vierge reste disponible au fond de ma besace. J’aurais même tendance à shooter avant de réfléchir … À pas loin de 2€ le pola cela frise l’inconscience. N’ayant pas d’autres vices reconnus je m’absous.
Poursuivons donc le picorage parisien de juin 2019 … C’était en bordure du canal Saint-Martin. Une journée à l’issue (tout comme le déroulement, d’ailleurs) incertaine … nuages d’abord et puis percée indécise d’un soleil très timide. Ombres et taches de lumières … un grand écart pour mettre à l’épreuve la cellule (un peu fatiguée) d’un SLR680 et un dernier pack de Polaroid Originals Color600 (l’utilisateur d’APN ne peut comprendre le verdict implacable du compteur d’un SX70 … 8,7,6 … 2 … oui, ça s’arrête a 2. C’est ça le progrès).
Un bidet … quand l’art se niche là où on ne l’attend pas … tout le monde n’est pas Duchamp, Richard Mutt (pseudo utilisé pour signer l’oeuvre intitulée « la fontaine ») ou même Jacob Delafon.
C’était du côté du bassin de la Villette à Paris. Adossé à une œuvre de Cart1 un bidet et quelques autres objets, une trottinette, monture des chevaliers de notre époque, un scooter ou, encore, un caddy. Ils avaient bravés la colère de Poseidon, maître des eaux et réapparaissaient souillés, rouillés, plus vraiment fonctionnels … juste transcendés 😉
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