Picorages … kesako ? J’aime faire les trottoirs des villes … en tout bien, tout honneur, évidemment.
Ainsi à Paris, se laisser vomir (j’aurais aimer trouver un terme plus propre sur lui … peine perdue quoique l’image me plaise) par la bouche du métro et puis s’abandonner aux courants d’air et éventuellement au GPS (tâche ardue pour quelqu’un qui est incapable de distinguer la droite de la gauche sauf peut-être en politique et c’est bien ma veine puisqu’elles sont mortes toutes les deux) … j’apprécie.
Donc je cabote le long des trottoirs un œil en l’air et l’autre au sol (pour éviter ce que nos amis, amis des chiens, ont oublié de ramasser) … au risque d’un strabisme vertical 😉
Et pour accompagner ma mémoire défaillante quoi de mieux qu’un Polaroid même si il a tendance à réinterpréter ce que mon œil aurait voulu capter.
Donc c’était à Paris en juin 2019, d’abord du côté du Marais et puis ailleurs … et comme tout bon picorage (je m’en réfère à un gallinacé de mes amis), il est assez aléatoire. Ne cherchez pas vraiment une suite logique … just enjoy …
Une journée qui s’annonce bien … à l’image de ce ciel et de ce pola « 0 défauts » (rare 😉 ) …
… les trottoirs se mettraient-ils aussi aux couleurs du pola ?
… poésie, humour et réflexion au ras du sol …
… bulles, bulles, bulles …
… attelles, cathéters et sparadraps pour une cathédrale mal en point …
Après l’hiver, il est temps de revivre en couleurs et si ces couleurs ont la vitalité du soleil sud-américain, pourquoi pas ?
À Lille, pour la 4ème mouture de la BIAM (Biennale Internationale d’Art Mural), le Collectif Renard a invité les mexicains du collectif Tlacolulokos …
Descendants des indiens Zapothèques, Dario Canul et Cosijosea Cernas, fondateurs du collectif Tlacolulokos, proposent une immersion dans la culture de rue très présente à Oaxaca. Cette ville-état du Mexique, théâtre d’un soulèvement populaire important en 2006, porte en elle les stigmates de cette révolution de laquelle sont nées plus de 300 assemblées sociales, urbaines et rurales, en faveur des organisations indigènes. Les émeutes sont aujourd’hui oubliées mais les murs de Oaxaca parlent encore. (OpenAgenda)
Ils ont réalisés 3 grandes fresques murales (Maison Folies Moulins, le mur du Flow et à la sortie du métro Grand Palais) où se retrouvent leur vécu … solidarité, révolte, traditions, oppression, violence, mysticisme … (on peut aussi les retrouver en exposition à l’Hospice Comtesse jusqu’en août 2019)
« La terre appartient à celui qui la travaille … » clament-ils …
L’hiver a livré ses dernières batailles même si quelques escarmouches d’arrière-garde ne sont pas à exclure.
La sève monte, botaniquement parlant évidemment 😉 , et comme les japonais qui vivent avec intensité le hanami, j’avoue éprouver beaucoup de plaisir à m’extraire d’une semi-hibernation …
Hanami, ce sont les cerisiers … du Japon mais pas que …
Dans une autre gamme de ton … les jacinthes et particulièrement à côté de Bruxelles au bois de Hal où le tapis bleu est à son apogée (fin avril) …
Mars attaque … et les giboulées aussi. Vent, grêle et plus si affinité.
A propos d’affinité, un début du mois en mode baby-sitting aussi. Les articulations trinquent mais le cœur savoure … Par contre, c’est du full-time. Le pola faut oublier. Et comme la météo n’est pas vraiment pro-polaroid …
Et si je participais au mois du polaroid (en avril) ? Un appel à participation pour l’expo Polaroid in 30m3 à Rennes … oui, pourquoi pas ? Mais quel(s) pola(s) ? That’s the question ? Mes polas étant ce que je suis, le choix est dur … beaucoup sont nuls évidemment 😉 , aux yeux des autres du moins. Le pola documentaire, brut, n’est pas souvent apprécié par les « artistes » … tant pis. Alors, pour éviter un choix cornélien ou shakespearien, j’ai proposé la photo sélectionnée pour le calendrier photodarium 2020 … acceptée ! 🙂
Les 9 et 10 … un grenier (en fait deux) à vider. Des brols (excusez-moi chers lecteurs non-belges) évidemment et en quantité et des livres aussi en quantité et puis des boites (caisses, malles, …). Dans un grenier une caisse peut être un lieu de repli pour poussières, mites, acariens, ou plus … Ou alors c’est un réceptacle de souvenirs, d’instants de vie du temps de l’analogique, … du réel, du physique, du lourd, du volumineux. En somme le cloud d’antan … photos entassées (Qui ? Où ? Quand ? Pas sûr que ces questions trouveront réponses), magazines, carnets … flashs sur une vie qui déjà s’évapore dans le passé et qui, pour un instant, reprend consistance …
Le 16 … bref passage à Lille (manifs climat, gilets jaunes et Algérie … et à part ça « ça va ? ») et comme mon SX70 m’accompagne toujours … La BIAM 2019 s’éveille avec un premier mural des Tlacolulokos en cours … (temps très gris, maison folies de Moulins fermée … dur, dur) …
… mais aussi … Lady Alezia ou Violent Rabbit
Le 17 … le mot du jour « collapsologie » ☹️ Tant que ça ne reste qu’un mot …
Et pendant ce temps, les magnolias bernés par un soleil en avance sur le planning se retrouvent au prise avec un temps vraiment de saison … pluies, averses, bourrasques … (presqu’) effeuillés avant la floraison … où sont passées les saisons d’antan ?
Graffitis sur train, gares reloockées … permis, pas permis, avec ou sans la maréchaussée, pas vraiment le même job … mais du streetart toujours. Le 25 … la gare de Forest-Midi (Bruxelles) « revitalisée » (il suffit d’écouter les commentaires des passants) par Propaganza …
Le 27 … Athènes …
Acropole, semolina, acropole, halva, evzone, acropole … mais pas que et … des graffitis (beaucoup) aussi
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