Un bidet … quand l’art se niche là où on ne l’attend pas … tout le monde n’est pas Duchamp, Richard Mutt (pseudo utilisé pour signer l’oeuvre intitulée « la fontaine ») ou même Jacob Delafon.
C’était du côté du bassin de la Villette à Paris. Adossé à une œuvre de Cart1 un bidet et quelques autres objets, une trottinette, monture des chevaliers de notre époque, un scooter ou, encore, un caddy. Ils avaient bravés la colère de Poseidon, maître des eaux et réapparaissaient souillés, rouillés, plus vraiment fonctionnels … juste transcendés 😉
Ode à la mobilité, arche triomphante pour une petite reine … ce montage vélocypédique trône aux Monts des Arts à Bruxelles.
C’est aujourd’hui que le Tour de France 2019 prend son envol à Bruxelles … La France aurait-elle une vision floue de ses frontières et la Belgique un désir inassouvi de touristes 😉 Je n’ose imaginer un futur départ de Dubai … quoique … il suffit d’un copieux arrosage et puis …
Reste que un vélo c’est cool, ça ne pollue guère, ça se fout des embouteillages …
Question cailles vous pourriez être déçu (selon mon ami Google, point de volatils ici mais bien un monsieur Caille artiste de son état. Mais alors pourquoi ce pluriel ?) … par contre, si on en croit la cartographie du lieu il y a bien une butte et vous risquez d’y trouver 5 diamants.
Si d’aventure la recherche des diamants est elle-même infructueuse il vous reste quelques perles garanties … les aphorismes de Miss Tic, un véritable produit local.
Et même si le mal y est souvent mis à mâle (et réciproquement surtout), Miss Tic joue avec les mots et y prend plaisir. Un plaisir partagé … je parle pour moi …
Picorages … kesako ? J’aime faire les trottoirs des villes … en tout bien, tout honneur, évidemment.
Ainsi à Paris, se laisser vomir (j’aurais aimer trouver un terme plus propre sur lui … peine perdue quoique l’image me plaise) par la bouche du métro et puis s’abandonner aux courants d’air et éventuellement au GPS (tâche ardue pour quelqu’un qui est incapable de distinguer la droite de la gauche sauf peut-être en politique et c’est bien ma veine puisqu’elles sont mortes toutes les deux) … j’apprécie.
Donc je cabote le long des trottoirs un œil en l’air et l’autre au sol (pour éviter ce que nos amis, amis des chiens, ont oublié de ramasser) … au risque d’un strabisme vertical 😉
Et pour accompagner ma mémoire défaillante quoi de mieux qu’un Polaroid même si il a tendance à réinterpréter ce que mon œil aurait voulu capter.
Donc c’était à Paris en juin 2019, d’abord du côté du Marais et puis ailleurs … et comme tout bon picorage (je m’en réfère à un gallinacé de mes amis), il est assez aléatoire. Ne cherchez pas vraiment une suite logique … just enjoy …
Une journée qui s’annonce bien … à l’image de ce ciel et de ce pola « 0 défauts » (rare 😉 ) …
… les trottoirs se mettraient-ils aussi aux couleurs du pola ?
… poésie, humour et réflexion au ras du sol …
… bulles, bulles, bulles …
… attelles, cathéters et sparadraps pour une cathédrale mal en point …
Après l’hiver, il est temps de revivre en couleurs et si ces couleurs ont la vitalité du soleil sud-américain, pourquoi pas ?
À Lille, pour la 4ème mouture de la BIAM (Biennale Internationale d’Art Mural), le Collectif Renard a invité les mexicains du collectif Tlacolulokos …
Descendants des indiens Zapothèques, Dario Canul et Cosijosea Cernas, fondateurs du collectif Tlacolulokos, proposent une immersion dans la culture de rue très présente à Oaxaca. Cette ville-état du Mexique, théâtre d’un soulèvement populaire important en 2006, porte en elle les stigmates de cette révolution de laquelle sont nées plus de 300 assemblées sociales, urbaines et rurales, en faveur des organisations indigènes. Les émeutes sont aujourd’hui oubliées mais les murs de Oaxaca parlent encore. (OpenAgenda)
Ils ont réalisés 3 grandes fresques murales (Maison Folies Moulins, le mur du Flow et à la sortie du métro Grand Palais) où se retrouvent leur vécu … solidarité, révolte, traditions, oppression, violence, mysticisme … (on peut aussi les retrouver en exposition à l’Hospice Comtesse jusqu’en août 2019)
« La terre appartient à celui qui la travaille … » clament-ils …