Pour les amateurs, un article cruel … Niki de Saint Phalle était au BAM de Mons et l’expo est achevée depuis quelques semaines.
Lorsqu’il y a bien longtemps, je passais régulièrement à Paris, mon p’tiot réclamait invariablement une halte au Passage de l’Horloge où patiemment on attendait les douze coups de midi et le fabuleux combat du Défenseur du Temps face au dragon, au crabe et à l’oiseau réunis (oui la totale c’était à 12h) .. encore, encore, réclamait-il … L’oeuvre de Jacques Monestier serait HS paraît-il ? Dommage.
Puis nos pas nous menait sur la place Stravinsky et la Fontaine aux Automates au centre de laquelle trônait (et trône toujours) l’Oiseau de Feu … merveilleuse, grinçante, colorée, ludique, l’œuvre de Niki de Saint Phalle et de Tinguely nous attendait.
Depuis quelques années un grandiose Jef Aérosol la domine semblant réclamer le silence pour des raisons qui me sont obscurs.
Et c’est ainsi que Niki de Saint Phalle attira mon attention et mon intérêt …
Elle était, par ses œuvres interposées, de passage à Mons, au BAM. Évidemment ces poupées étaient là aussi …
Quelque part dans le Morbihan, un petit port, Larmor-Baden, et une petite île, l’île de Berder, …
A marée basse, quelques dizaines de mètres à pied, au sec, et vous y êtes.
A marée haute, la mer s’engouffre dans le goulet entre l’ile et le continent à la grande joie des kayakistes.
Bien que propriété privée, le tour de l’ile à pied est autorisé … en ne perdant pas de vue les horaires de marée (pas la peine de compter sur les secours en mer pour venir vous rechercher).
J’éprouve beaucoup de plaisir lorsqu’un pignon, une façade aveugle se voit accaparé par un artiste muraliste. L’austérité (qui a parlé de mornitude ?) urbaine combattue à coups de bombes pacifiques et colorées, ça me plaît.
Ainsi à Roubaix quelques nouvelles œuvres sont apparues dont un portrait de Camille Claudel à 20 ans par James Cochran assez surprenant quand on connaît le style (coloré, pointilliste, …) de cet artiste. Le résultat est à admirer à deux pas du musée La Piscine qui abrite quelques œuvres de la sculptrice …
Quelque variantes polaroidesques … avec un triptyque (polaroid SX70 modifié et films PO Color600) façon zoom (la dernière photo est obtenue avec le tele 1.5 #119A) …
Mais aussi en pack100 (Polaroid 250 et films Fuji FP100C) …
Deux fois l’an, une certaine effervescence s’empare de la communauté des polaroidophiles … les Polaroid Weeks.
Durant une semaine, 6 jours en fait, on est convié à poster 2 instantanés tout frais (inédits du moins) sur les réseaux sociaux Instagram, Flickr … Une façon de constater l’ampleur, la vigueur et la diversité de la photo instantanée Polaroid et Fuji.
Le polaroid est pour moi la capture d’instants de vie teintée de subjectivité, celle du photographe (je ne parle pas de l’artiste mais du gars qui appuie avec plus ou moins de bonheur sur le déclencheur) et celle de la chimie (on l’a assez souvent répété, l’instantané Polaroid est plus que capricieux). Ces instants on (je) les vit, les engrange et les partage ici, parfois, pas tous (l’item « scanner les polas en attente » ne figure pas en haut de ma todo list. En bon procrastineur la catégorie « urgences » est généralement vierge et ses items inexorablement reportés dans la catégorie « plus tard, sans faute … si possible »).
Voici donc ce qu’aura été ma semaine Polaroid … de tout, de rien, des souvenirs qui remontent de loin, des bonds et rebonds dans le temps et l’espace (l’occasion de scanner des « oubliés ») et beaucoup de plaisir …
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