Un mur, un pignon peut être nu, donc triste, ou bien, investi par un artiste, il devient porteur de couleurs, de vie, de bonheur … enfin, c’est mon avis que je partage à 100%.
Donc, quand le confinement s’assouplit, quand l’espace vital déborde les 10 kms autorisés, alors je me précipite. C’était lors d’une escapade biarrote (j’aime bien ce mot) , juste quelques jours. A 30 mins en bus (c’est relax et écolo … surtout avec ces bus de la ligne T1 et la gentillesse des « locaux » qui entrent et sortent du bus en saluant et remerciant la compagnie … les biarrots sont-ils français ?) … Bayonne.
Malgré la météo menaçante je me lance sur le parcours streetart assez prometteur (oui, vite, vite avant la pluie … ). Grand bien me prend car le parcours devra être interrompu par un crachin tout gris guère apprécié par mon pola.
Au tableau de chasse …
RNST …
… MonkeyBird …
… Ella et Pitr …
… NeverCrew …
et une boîte au lettre façon C215 …
Quant à Biarritz, le streetart n’est guère à l’ordre du jour. Il y avait bien l’expo Colorama, que du bleu en intérieur (sans flash que peut un SX70 ?) et 2 jours après mon départ une expo Jef Aerosol (arghhh …)
Suite du dernier billet, quelques polas supplémentaires … impressions fugitives ou pas, moments mémorables ou pas, un peu de tout et beaucoup de rien … comme toujours.
La rondeur va bien à la terre … et aux Polaroids aussi (la première édition de round frame m’avait laissé assez peu convaincu et là … n’y aurait-il que les imbéciles pour ne pas changer d’avis ? Le bon sens populaire mérite parfois qu’on lui accorde quelqu’attention).
Confiné à un périmètre minimum, craignant de rencontrer le vilain virus couronné, cela faisait longtemps que je n’avais pas abandonné ma cabane pour plus de quelques heures et, surprise, le syndrome du même nom (je parle de la cabane) m’a épargné. Donc, heureux et le cœur vaillant, c’est vers la mer du nord que je me dirigeai en ce mois de mai 2021 …
Platitude du pays (pour le vélo c’est cool), rondeur des polaroids et météo un poil limite (un petit vent tempétueux pour compenser la platitude du sol et compliquer les randonnées cyclistes, une température à peine digne d’un mois de mars, un soleil d’une timidité maladive et … absence de pluie peu commune) … de quoi rendre agréable ce court séjour.
Août 2029, … on déconfinait. On se prenait à rêver et à bouger. Pas vraiment les destinations lointaines, juste un dépaysement, une fenêtre entrouverte vers un espoir de liberté … juste un espoir.
Et pas très loin, il y avait Boulogne sur Mer et son parcours streetart … de quoi vivifier l’espoir pour les mois ou plutôt l’année à venir …
Le Covid ne facilite guère les déplacements. Les seuls voyages réellement autorisés se passent dans la tête.
Parfois, le virtuel fait place au réel. Une nécessité m’entraîne … je franchis la frontière avec un laissez-passer en règle (que j’ai eu l’obligeance extrême de me délivrer … inutile de passer par les bureaux de la komandantur) et, en attendant que le problème se règle je déambule … Et là je bascule dans l’anarchie totale et savoure un expresso accompagné d’un beignet framboise à l’ombre discrète de la déesse qui trône au milieu de la place Charles de Gaulle à Lille … Oui, on vit vraiment une époque formidable …
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