13 juillet 2014 permalink
C'est à NewYork que le graffiti est né et il y occupe encore une grande place … pas vraiment omniprésent. Allez dénicher un graffiti à Times Square. Non, les surfaces libres sont envahies par les pubs, les enseignes, … rien que du légal 😉
Par contre les spots street art sont nombreux mais, quand on arrive à Big Apple un peu impréparé (shame on me … à force de remettre au lendemain on se retrouve très vite hier), on risque de passer à côté de pépites. Les plus grands sont là, suffit de les trouver.
Pour me simplifier la besogne, après une petite recherche sur le net, je me suis inscrit au Bushwick Free Graffiti Tour (freeTOURSbyfoot) …
Bushwick … pas loin du défunt 5PointZ, hélas détruit quelques mois auparavant. Le graffiti y est omniprésent mais » régenté » par un collectif le Bushwick Collective.
Le tour était annoncé gratuit … « Vous payez ce que vous estimez juste et selon vos moyens ». Oui, ça existe à New York. Et pour le « fraîchement débarqué » que j'étais, dans ce pays où taxes et pourboires ne sont pas clairement indiqués mais respectivement obligatoires et plus que recommandés, le « free » me laissait songeur … à combien peut s'élever le pourboire gratuit pour un guide actif, professionnel, compétent, anglophone (zut, j'ai beaucoup décroché … pour prendre des photos visibles sur @necDOT), courageux (2h30 en plein soleil à plus de 30°C) ? La veille du tour un email de confirmation me parvient et explicite un peu le terme free en précisant que des sociétés concurrentes facturent des tours semblables à 40$ et que c'est cher, et qu'un tel prix dissuade des amateurs et que, eux, laissent la rétribution libre. J'avais donc une base … que j'ai affinée en fin de tour quand quelques participants sont partis en saluant et remerciant le guide en appliquant le « free » au sens strict, quand d'autres ont donné 10-20$ …
Je l'ai dit … plus de 30°C, soleil resplendissant … conditions plus que défavorables pour les films Impossible Project. Malgré quelques vaines précautions – un pack de film sorti du frigo, le pola (appareil et photo en développement) placé dans un sac à côté d'une bouteille d'eau fraîche – ce qui devait arriver, arriva … à température élevée, Impossible ne vous laisse qu'un seul choix, voir la vie en rose sombre. Évidemment, mon APN numérique était là et … fonctionnait (mais c’est sur @necDOT).
Un mural de Pixel Pancho …
… et Saddam, à moins que ce ne soit Democracy, par Versus …
… et un inconnu …
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
9 juillet 2014 permalink
A mon panthéon personnel de la BD, Charlie Brown et sa bande des Peanuts ainsi que Calvin et Hobbes occupent une place de choix depuis … oui, … au moins.
Je me rappelle mes sweat-shirts Snoopy que je portais sur le campus. Si, si … J'étais, je l'avoue, un peu peace, love and – surtout – happiness 😉
Et donc, ces braves héros devaient se coltiner quotidiennement aux affres de l'école et de l'attente du bus scolaire, sachet de sandwiches au beurre de cacahuètes à la main ou dans le cartable à côté d'une très potable bouteille de soda.
Ces bus jaunes, au « devant » débordant (nos bus à nous ont toujours le nez plat, raboté … pourquoi ?), que je croyais appartenir à ce passé imaginaire étaient encore là et bien là. On les croise partout …
… en pola, un peu pâle, …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
… en numérique, ici dans Bushwick au cours de ma « virée » graffiti (remarquez qu'il s'agit d'un Gotham School Bus. De là à voir surgir une batmobile …) …
… et en Hipstamatic avec un combo (Lens Diego/Film Uchitel 20) que j'apprécie assez pour son look vintage …
3 juillet 2014 permalink
Qui dit New York dit buildings et qui dit building dit
Empire State Building … qui fut le plus haut et qui, maintenant, est dépassé de loin par ses rivaux chinois, émiratis, …
N’empêche qu’il est haut et majestueux … Surtout vu d’en bas et avec un peu de recul. Encore que prendre du recul dans New York n’est pas chose aisée … vous vous heurtez à des grands petits frères de l’Empire State, vous passez sur la chaussée et là c’est risqué, … C’est ainsi qu’il me donne le vertige. Et c’est pourquoi je n’ai pas gravi les 1576 marches me séparant de l’observatoire du 86e étage (le record pour cette « escalade » serait d’un peu plus de 9 minutes) . Il paraît qu’il y aurait un ascenseur … Ah, bon. Pourquoi ?!
Pas facile à caser dans un petit pola carré … alors en triptyque c’est mieux … (les films Impossible Project noir et blanc restent toujours difficiles à manipuler. Dommage) … en regrettant qu’un problème de perpective lui donne un aspect plutôt « fondant/ramolli » peu en accord avec sa stature réellement majestueuse …
{Polaroid SX70 Sonar AutoFocus/Film IP B&W SX70}
… ou pas … (plus de 30°C et les films Impossible Project suffoquent, rosissent. Même si en polaroidophile aimant j’avais blotti mes petits polas auprès d’une bouteille fraîche … mais qui ne l’est pas restée) …
{Polaroid SX70 Alpha/Film IP Color SX70}
25 juin 2014 permalink
Peut-être l’avez-vous remarqué, le site vient de connaître quelques jours de calme. Non pas en visites pour lesquelles le calme est généralement la règle 😉 mais en publications …
Il se fait que j’étais à New York pour quelques jours, l’occasion de concrétiser une sorte de rêve, ou plutôt de rejoindre « en vrai » ce lieu mythique, personnage central de films, séries, livres … histoire de confronter (mes) mythes et la réalité.
Autant le dire tout de suite, non, je ne suis pas monté au sommet de l’Empire State Building (d’en bas, je le trouve encore plus impressionnant) ni de la statue de la Liberté (qui, du ferry de Staten Island, paraît si petite) … que de choses « ratées » mais aussi que de rencontres.
Tout voyage se prépare … un peu. Pour moi, toujours très peu vu que ma moitié le prépare beaucoup et s’avère en maintes occasions plus efficace qu’un tour operator.
Concrètement, une visite sur le site Bons Plans pour un voyage à New York s’avère utile pour la préparation du voyage et ne pas oublier les formalités indispensables. Les conseils qui y sont prodigués se sont révélés judicieux. Ainsi avant le départ autant avoir un passeport en ordre, un visa électronique ESTA , … ces deux « formalités » étant incontournables.
Si vous avez acheté les billets d’avion 4-5 mois à l’avance votre compte d’un banque ne pourra que vous en féliciter. Pour l’hôtel, entre le prix, la situation stratégique … votre choix sera … le vôtre.
Mon hotel se situait près de Chinatown (plus vrai que vrai. On aime … ou pas), l’occasion pour bien manger pour pas cher et pas seulement des hot-dogs 😉
Pour les transferts hotel-aéroport, la navette partagée est une solution intéressante même si le partage allonge (pas loin de 1h supplémentaire si vous êtes le « dernier » de la liste) le temps de transfert car la dépose se fait au pied de votre hotel et nécessite quelques haltes au cœur de Manhattan à la circulation dense … une façon de se faire une petite idée de la ville. Toujours suivant les conseils de Bons Plans NY, nous avons réservé quelques jours à l’avance une navette chez Go-Airlink … rien à redire. La réservation vous donne l’heure à laquelle la navette vous emmènera. Pour quitter l’aéroport, c’est assez court … une heure après l’atterrissage. Libre à vous de « mentir » sur l’heure mais pas de panique, si votre navette est partie vous pouvez prendre la suivante. À la sortie de l’avion on passe au desk directement à gauche, on signale sa présence et très vite le chauffeur vient vous chercher. Au retour, par contre, la navette vient vous prendre plus de 7h avant le décollage … c’est un peu beaucoup surtout que les formalités (check-in,douanes, sécurité) à l’aéroport sont finalement assez rapides. Mais la tranquillité d’esprit est à ce prix …
À l’arrivée, si vous avez mis des cadenas à vos valises, ne vous étonnez pas de ne plus les retrouver … Que sont-ils devenus ?
Sur un plan plus personnel, en appareils photo, j’avais choisi un APN, mon Sony RX-100, et deux Polaroid SX70 (mon fidèle Alpha et un Auto-Focus Sonar que j’avais emmené plus pour parer aux défaillances du premier que pour une utilisation régulière). Et puis quelques films Impossible Project répartis entre mon sac de cabine et valise en soute. Je çraignais le passage au contrôle de sécurité. Rayonnements et pellicules photosensibles pouvaient ne pas faire bon ménage … Au bilan, aucun dommage et ce sera plutôt la chaleur ambiante new-yorkaise qui sera la plus à craindre. J’ai commis l’erreur (?) de mettre au frigo pendant quelques heures mon SX70 avant de sortir … la présence de buée sur l’objectif m’a dissuadé de répéter l’expérience (gare à l’électronique inside). Une « petite » solution est de laisser les photos se développer dans le sac à côté d’une bouteille bien fraîche …
Encore un conseil, le métro, très bruyant, assez « fruste » est cependant efficace et bon marché en prenant une MetroCard pour une durée prédéterminée (j’avais pris une « 7 jours » qui peut être rechargée ensuite pour une durée ou pour un montant variable). Par contre, sans plan, ne comptez pas vous y retrouver. Les indications sont très incomplètes (uptown/downtown est assez limite) et rien ne vaut alors une application sur son smartphone ou iBidule. J’avais NYC Subway efficace … 0,89€ et utilisable hors connexion mais deux défauts observés : plantage régulier (premier affichage d’un itinéraire sous forme de plan … après redémarrage ça fonctionne) et il serait intéressant que pour un itinéraire donné, l’application affiche aisément les solutions alternatives.
20 mai 2014 permalink
De temps en temps, on peut bénéficier du right place in the right time …
C'est ce qui m'est arrivé le 16 mai où une meteo sympa, une proximité géographique, un besoin de respirer … m'entraînèrent à Roeselare (oui on peut aussi dire Roulers …) juste à temps pour la semaine de street art Day One Festival (mes photos numériques sont sur @necDOT) … une bonne dizaine d'artistes internationaux en plein travail.
Évidemment, en plus de mon petit Sony numérique, deux polaroid m'accompagnaient … le SX70 avec de l'Impossible Project Color SX70 et un polaroid 240 avec un film Fuji FP-3000B.
Le défaut (en fait très souvent un avantage), le SX70 est incapable de travailler dans la discrétion. Le bbbzzzzziiouinnnnnnnklak du mécanisme d'éjection suscite la surprise, l'étonnement, l'intérêt, la curiosité, une remontée de souvenirs (qui a parlé de madeleine de Proust ?) … que sais-je ?
Ce fut le cas de Jana et JS ainsi que de Oli-B … Tous trois, détournèrent la tête et … « Wowww un pola ! ». J'aime. Bien que n'étant pas particulièrement disert (en foot je suis nul, ce qui limite forcément les rapports sociaux 😉 ), une petite conversation peut s'engager … et s'achever par un échange de polaroid …. du réseau social à l'ancienne où le bout de carton remplace avantageusement la poignée virtuelle de pixels numériques …