Ils fleurissent ici et là puis pluie, froid, soleil et ils s’effilochent, s’affadissent, sont recouverts par d’autres …
La carrière d’une œuvre streetart est éphémère. Là est une grande partie de son charme. Le pola saisit l’instant, à sa façon. La « saisie » n’est pas fidèle. Le froid (ou le chaud), la chimie, … le subjectivise.
C’était en mars 2023, 2 ou 3°C (et donc nécessité d’abriter au chaud le SX70 et le pola fraîchement éjecté), quelque part (la déambulation aléatoire est si plaisante) à Lille …
Kawan …
Neiluj …
Un superbe mural de Jan et JS. Survivra-y-il à la rénovation du bâtiment ?
Le navire est sublime et l’envie de lever les voiles (douze selon les concepteurs) est grande. Pas sûr que la navigation d’un tel mastodonte sera aisée mais sa légèreté apparente (une descente au cœur de la structure de la structure métallique et le point de vue s’inverse) laisse augurer d’un voyage rêvé, entre ciel et mer …
C’est la Fondation Louis Vuitton et de son architecture emblématique due à Franck Gehry …
Quelques polas sous un ciel gris …
… avec au loin les falaises de La Défense …
… mais pas que …
Et cette exposition (jusque fin février 2023) où se côtoient les œuvres de Claude Monet et de Joan Mitchell. Nymphéas, hémérocalles ou agapanthes … inspirés de Monet, quelques polas personnels …
Oui, l’hiver s’approche … à petits pas discrets. Et petit à petit on rajoute une couche vestimentaire après l’autre … strip-tease à rebours en quelques sortes.
C’était à Lille, en début d’octobre, du soleil , une sorte d’été indien tardif mais apprécié. Le soleil donne, comme aurait dit Voulzy, … ses derniers photons estivaux (ceux qui vous réchauffent les os). Mais avec retenue …
Dans le désordre, les moss people de Kil Simonsson de la rue Faidherbe, rêverie au bord de la Deule, le Vieux Lille ou encore quelques œuvres pariétales (elles se font rares …) comme La Dactylo …
Devant vous le soleil fait son majestueux … le petit coucher de monseigneur se transforme en superproduction, un blockbuster en puissance à condition que les nuages ne viennent pas jouer les gâte-sauces …
Et puis, dans votre dos, dans les vitrines des galeries d’art, des silhouettes prennent vie et s’enflamment.
Le coucher de soleil j’aime et le pola aussi … ça va (aussi) sans le dire. Quoique … le couple Polaroid-SX70 étant capricieux, facétieux, et plus encore tout est possible avec en bout de course surprise, déception, émotion, wowww qui décoiffe.
Ce que j’aime au coucher de soleil c’est qu’il ne risque pas de perturber mon réveil toujours un peu tardif et longuet … 3 tasses de café noir, sirotées rêveusement.
Les couchers de soleil suivants, encore tout frais (août 2022), ont été saisis à la côte belge … mais je doute que le soleil s’arrête à ce détail quant il est question de passer à une autre hémisphère.