Quelques rayons de soleil (quand Sasha, bientôt 5kg le bougre, ajoute son sourire à celui de la meteo …) et, pourquoi pas un petit passage à Neerpede (Anderlecht), un parc, des pylônes de béton supportant le ring bruxellois et cibles d’artistes connus ou pas …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
… les agapanthes dévoilent leurs charmes au photographe (même si un pola ne vaut pas un Monet, ça c’est pour le passage au MOMA de New York) …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
… et puis rêve lointain, New York (la toile de la tente était d’un beau vert tendre. Bel exemple de la dérive des couleurs par température élevée) …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 B&W}
Et de retour, la gorge attaquée par la coalition des aircos, les oreilles encore sous le coup des fluctuations des pressions aériennes, et le reste baignant dans un jet lag sournois, je suis surpris de constater que le silence et le calme n’est pas qu’une vision de l’esprit mais existent bien sous nos latitudes …
Et, Blogsy, mon application préférée pour écrire mes billets, qui refuse pendant une petite semaine de se connecter à Flickr … un coup de l’horrible frob flickerien. Si, si …
Et aussi pénurie de film SX70 Color White frame chez Impossible Project … serait-ce un signe annonciateur de l’arrivée sur le marché de la nouvelle génération ? Horrible attente 😉
Un polaroid tout neuf (enfin, tout est relatif … il a été fabriqué fin des années 60 … Oui, au XXe siècle), je veux dire fraichement arrivé, et mon « petit » vélo.
Tous les deux relèvent un peu d'une « désobsolescence » , guère en vogue actuellement (quoique …) mais dans l'esprit de mon blog.
Un appareil photo fabriqué à la fin des années 60 (au vingtième siècle … pour ceux qui s'en souviennent), qui fonctionne encore, capable de prendre des photos de qualité et de les imprimer instantanément (pour ceux qui savent attendre une ou deux minutes), à condition qu'on puisse le nourrir de pellicule adhoc [1. Et là, je croise les doigts. Fuji continue à produire ce type de films … « Jusque z'à quand ? » Car la demande est certainement faible et guère en accord avec les principes élémentaires d'une production industriellle rentable.].
Et puis mon vélo, produit actuellement à « l'anglaise » et à « l'ancienne ». Les usines fonctionnent à plein rendement, les carnets de commande sont bien remplis et les délais décevants pour les (futurs) cyclistes pressés.
Des produits faits pour durer … Tant mieux. Quant à nous ?
Une photo test … Mr B par mon pola 240 [2. J'attend la fin du premier film pour tenter la petite modif qui fera en fera un appareil pleinement fonctionnel]
Tout comme vous, j’ignore qui est Emma et pourtant c’est elle qui a réalisé mon sac de selle Carradice que j’ai reçu il y a quelques jours.
J’étais à la recherche d’un sac (sacoche ?) pas trop volumineux pour mes petites sorties cyclistes … juste de quoi contenir mes papiers (Ben oui), un GSM (je n’aime pas mais …), un appareil photo et éventuellement une bombe anti crevaison (que je n’ai pas encore). Soit une contenance de +/-2L.
Facile de trouver plus petit et plus grand [1. Le cabas Brompton C-bag est utile, a une grande contenance mais encombrant quand il est peu utilisé] … finalement après quelques recherches, quelques conseils glanés sur les forums, j’ai opté pour un sac Carradice Zipped Roll Bag, couleur vert-chasse et cuir naturel.
A ma grande surprise la différence de prix entre les sites anglais Carradice et SJS était assez grande (34£ chez Carradice et 29,99£ chez SJS sans les frais de port). Hélas, chez SJS, le sac était momentanément hors stock … d’où quelques semaines d’attente.
Il est donc arrivé. De la toile coton brute imperméable, du cuir un travail assez brut (non Emma tu n’y est pour rien … juste le respect d’un savoir-faire qui remonte aux années 1930) … du vrai fait-main à l’ancienne, portant même le nom de la personne qui l’a fabriqué (avec amour) : Emma, vous l’avez deviné. Ici, pas question d’obsolescence. On sent le produit fait pour durer, résister au temps.
Et un petit bémol … après quelques essais d’installation style « bon dieu, ces fucking lanières [2. Deux pour la fixation aux anneaux sous la selle et une poursuite la tige de selle] elles se mettent comment ? » [3. Je n’ai jamais été doué en activité manuelle], j’ai constaté que ces #%!=£¥$ lanières étaient un peu courtes pour la selle Brooks Flyer avec gros ressorts [4. Mon popotin est assez fragile] donc j’ai du utiliser la dernière spire du ressort au lieu des « boucles » ad hoc.
La bête … en polaroid (SLR680, film Impossible Project PX680) …
Qui veut voyager loin ménage sa monture … dit-on. Et si la monture, Mr B, est plus proche du poney que du bon gros cheval de trait autant voyager léger. Il faut donc choisir : quel appareil photo emporter ? Mon choix est large, un reflex DSLR, un compact, un polaroid et donc il faut choisir. Tout choix imposant un déchirement, je voyage léger mais déchiré 😉
L’Escaut et ses chemins de halages m’attirent fréquemment : pas de voitures, quelques promeneurs, des cyclotouristes en lycra hyperfluorescent, et … le calme plat [1. tout comme le le relief …]. Le décor n’est jamais le même … saison, météo, heure de la journée, … les reflets, les ombres, la végétation, les canards, les combinaisons lycra, … oui, jamais le même.
Dernièrement, le soleil était présent quoique près de se coucher. Je voyageais très léger avec pour seul compagnon mon iPod et mon application préférée Hipstamatic. D’Antoing à Esquelmes, en passant par Tournai, quelques « réflexions » …
Un peu avant Antoing, les installations CBR, pyramides modernes [2. Escaut, mon Nil à moi 😉 ] …
Vaux …
Allain …
Tournai, vestiges d’une industrie perdue …
Les quais …
Le pont des trous …
Esquelmes et l’église romane (XIe siècle) Saint-Eleuthère …
La photographie aime la lumière, c’est bien connu. Les Polaroid, ou plutôt les films Impossible Project, aiment un peu de chaleur (température idéale comprise entre 14° et 28°C. Par trop basse température les photos peuvent paraître surexposées ou bleuâtre, sans contraste ) comme le rappelle Impossible Project dans une newsletter « Hot tips for Cold days » de janvier. (à lire également cet autre article)
Janvier en Belgique n’est donc pas une conjonction saisonnière optimale. Tant pis. Je ne vais pas hiberner dans ma caverne avec mon SLR680 en guise de pot de miel et attendre le retour du beau temps.
Donc, si tôt reçu, si tôt testé. J’enfourche mon vélo et je m’en vais dans la campagne environnante … température autour des 5°C, temps brumeux, couvert, belge.
Pour la première photo [1. film Impossible Project PX680 Color Protection, série spéciale Gold Edition] déjà présentée dans le billet précédent, les couleurs sont encore naturelles. La balade se prolonge et malgré mes précautions l’appareil se refroidit … le film aussi. Mauvais pour la chimie du développement et bien que je range dans une poche intérieure [2. attention à ne pas plier la photo sous peine d’avoir un écoulement de réactifs chimiques] , au presque chaud, les photos éjectées, la couleur dominante se déplace vers le vert glauque. Effet « artistique » imposé par le climat … Le froid peut être aussi responsable d’une photo apparemment surexposée (comme c’est le cas ici) ainsi que d’un mauvais étalement de la « pâte » de réactifs avec comme conséquence cette tache brune au sommet de la photo.
(MAJ 17/01/2014) Tout évolue … et parfois en mieux, ce qui est appréciable. Une année après la publication de ce billet, Impossible nous « offre » une nouvelle chimie pour ses films (dénommés désormais Color600 et SX70) en progrès réel. De plus, pour mes photos en extérieur (hiver doux, T° de l’ordre de 6°C), j’ai équipé mon SX70 d’une lanière (il pend à mon cou sous ma veste … à une température idéale). Aussitôt la photo prise, je peux lâcher l’appareil et transférer immédiatement la photo dans une poche intérieure de ma veste, bien au chaud.
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