17 juillet 2013 permalink
C’est la saison, pourquoi s’en priver. Il sera toujours bon, en hiver, de se retourner vers les marrons chauds et les sapins.
Donc, au programme quelques roses (et non je ne ferai pas une digression vers le célèbre « et rose, elle a vécu …« . Mon humeur est plutôt a l’image de la meteo, ensoleillée) et un coup de cœur (pourrait-il en être autrement avec cette fleur), la digitale pourpre.
Pour cette série iphoneographique (bigre, que ce mot est laid) et même hipstamatique (néologisme tout frais, tout aussi laid), j’ai gardé le Sao Paulo Hipstapak (film Robusta et objectif Madalena) additionné d’un petit coup de flash Jolly Rainbo.
Avant les roses, la digitalis purpurea …
Et ensuite les roses …
8 juillet 2013 permalink
Difficile pour un urbain ou un campagnard forcé de mettre un nom sur une fleur.
Le pot en terre cuite made in China traîne là sur votre terrasse. Surprise, il a résisté à l'hiver et au gel . Le printemps arrive, les feuilles aussi. Et puis des bourgeons et … des fleurs. Émotion.
Et, pour l'esprit un peu curieux, une question … « T'es quoi toi ? »
Hélas, la flore est peu loquace, qui le lui reprochera quand le parler pour ne rien dire, le parler pour faire le buzz, le parler pour faire du bruit constituent l'essentiel de notre panorama sonore.
Donc, pas de réponse mais la question subsiste. Pouf, pouf, pouf … Google est ton ami (il est des amis qui doivent nourrir votre méfiance). Des clés (ici ou là), des photos (ici), des sites spécialisés, … abreuvent votre curiosité sans dissiper totalement ces petit nuages de doute qui planent sur vos certitudes.
Ainsi ce polaroid diptyque (polaroid SX70 Sonar AutoFocus et Alpha, film Impossible Project PX680) … Hemerocallis ? Qui sait ?
29 juin 2013 permalink
« Qui se soucie de regarder la fleur de la carotte sauvage au temps des cerisiers » (haiku de Sodô Yamaguchi, 1642-1716)
Si on fait abstraction de tout le reste, les fleurs il n'y a que ça de vrai … 😉
C'était il y a quelques jours, pas loin de ma terre natale [1. On naît toujours quelque part … hasard primal], en bordure des Hautes-Fagnes. Une petite balade utile pour évacuer la pesanteur d'un présent. Calme, sérénité, ….
Donc quelques fleurs sauvages. Et pour y ajouter un supplément valorisant, je dois avouer que, par hasard, sur mon iBidule, Hipstamatic avait choisi à l'insu de mon plein gré (serait-ce du à cette option, qui peut d'ailleurs être annulée … en agitant l'appareil Hipstamatic choisit de lui même un combo … pour le meilleur, parfois, et pour le pire, parfois aussi) un combo inattendu et finalement plaisant pour ce type de photo : objectif Lucifer VI et film Ina's 1982, sans flash) …
14 juin 2013 permalink
Il y a quelques jours, Hipstamatic « sortait » un nouveau pak (Sao Paulo HipstaPak et un descriptif détaillé sur Hipstography) . Curieux, voire intéressé, je n'ai pas pu m'empêcher de céder [2. Astucieux 😉 ces achats intégrés dans l'application. La ponction est légère et indolore et à la longue votre appli vous coûte beaucoup, beaucoup plus que prévu.] à la tentation et à tester le combo Madalena/Robusta lors d'une petite balade en forêt.
Le descriptif m'avait paru plus que plaisant. Et, au cours d'une petite balade en forêt je pu la tester. Alors que sur le iBidule [2. Pour moi c'est un iPod] le rendu paraissait sympa, de retour, sur l'écran du PC c'était un peu moins ça.
L'objectif offre un faible contraste avec une superposition de tons proches du cacao chaud (un commentaire parmi d'autres et quelques exemples convaincants … ou non sur hipstography.com)
Un peu trop soft, manque d'accentuation, une désaturation uniforme caractérisée par une sorte de voile sur la photo … apparemment les conditions de test n'étaient pas optimales. Le choix du combo est, dans le cas de Hipstamatic, préalable à la photo et irréversible [3. C'est d'ailleurs une des raisons qui me font apprécier cette appli. Pas moyen de modifier, annuler, remplacer, hésiter, réessayer … les filtres en post-traitement. La photo sera réussie … ou non. Et une photo ratée le sera définitivement. Cette petite part d'incertitude, de déception possible, de surprise, fait le charme d'Hipstamatic]. Il semblerait que ce combo donnera toute sa puissance pour un sujet très contrasté, avec des zones de couleur chaude et bien marquée.
Dans les profondeurs de la forêt, en bordure des Hautes-Fagnes …
10 mai 2013 permalink
A l'opposé de l'indiscutable 1+1=2 se trouve, peut-être, … le haïku, fuzzy logic face à l'impitoyable binaire.
Si un terme peut caractériser cette forme de poésie c'est évanescence … quand la réalité fatiguée d'être elle-même se dissout dans l'éther, s'évapore dans le souvenir et diffuse dans l'imaginaire.
Ainsi ce haïku de Yosa Buson (considéré comme un des maîtres du haïku à côté de Bashô)
La fin du printemps
hésitantes , les dernières
fleurs de cerisier
(Yuku haru ya shunjun to shite oso sakura) [Buson]
Dans les polas, il y a quelque chose qui nous ramène aux haïkus … évanescence, chimie aléatoire, suggestion à partir d'un réel ordinaire.
… fleur de magnolia …
… le photographe et le sakura …