On y est … encore 31 jours et on pourra se débarrasser de 2021. Pas fâché … d’autant plus que 31 jours c’est suffisant pour nous laisser entrevoir une année 2022 avec un petit goût d’omicron …
Le 2 … Lille et l’expo « Au temps des Renarts » à l’hospice Comtesse … l’histoire lilloise revisitée par des graffeurs de talent. Là, Mimi tu pousses le bouchon trop loin …
Le 11 … au bouleau … un peu facile mais en période d’hibernation, l’effort est à noter. A deux pas de ma grotte un tronc d’arbre photogénique … quoique … ne voyez-vous pas ce lierre sournois qui rampant sur le long de l’écorce. Poison Ivy comme disent les anglo-saxons et comme le ressent mon organisme (plusieurs fois par an après avoir touché par mégarde – ou pas – je me retrouve avec plus ou moins de pustules suintants et gratouilleux) …
Le 14 … du pola at home … venue de Chine, une boite à lumière assez cheap est venue égayer une morne journée. Les barrettes de leds ne suffisant pas assurer, du moins pour un SX70 j’en ai ajouté une et voici (variations en macro +4) …
Le 15 … toujours at home et toujours dans le même ordre d’idée, variations avec lentilles Spectra (ici la lentille #105) …
Le 16 … Lille, un rdv chez Cyclable (entretien des e-brommies) et aussi un adieu à mon mur lillois préféré peint en 2015 pour la BIAM par Jana et JS …
Le même en 2015 lors de sa création …
Le 21 … après le bouleau, le sumac (enfin, je crois)
Le 25 … et oui Noel
Pluie et vent … pas folichon.
Et le 31 … changement de calendrier. A nous 2022, tous les espoirs sont permis … ou pas.
Le problème, c’est qu’elles se suivent et qu’à partir d’un certain âge on préférait que la fuite du temps soit un chouïa moins effrénée. Mais bon, qu’y faire …
Et c’est ainsi que pas plus tard que bientôt le compteur des années va s’incrémenter et qu’il va falloir changer de calendrier. 2022, va falloir s’y faire … (j’aurais aimé connaître 2222 … ces 2 qui se pavanent à la manière de cygnes sur un étang).
J’aimerais qu’en 2022 les bouches se dévoilent, les seringues regagnent leurs placards et que les cotons-tiges (pluriel de coton-tige ????) désertent nos narines … on verra.
De peur d’être déçu restons dans le vague et déplaçons avec doigté le curseur belle et le curseur bonne … excès va souvent de paire avec déception
On y est et … ça sent le sapin. On hésiterait … est-ce le super Nordmann bourré de boules éblouissantes ou ce tout petit virus tellement discret qu’il se fait appeler omicron ?
Le 24 décembre on devrait se retrouver ensemble (un peu, beaucoup ou pas du tout … liberté chérie. En 2020 on parlait de bulles – familiales, s’entend – et cette année les bulles seront plutôt champenoises, ouf) autour d’huîtres , de foie gras, de bûches glacées ou de tofu saupoudré délicatement de graines de chia (c’est selon … liberté chérie). En apéro, et ça c’est nouveau, l’auto-test sera très prisé cette année. Musicalement vous aurez le choix entre Maria Carey, Tino Rossi … bof, bof … ou le War is Over de Yoko Ono (de nouveau, c’est selon).
Ensuite, suivant le nombre de convives les discussions pourraient s’annoncer chaleureuses ou bouillantes … il y aura des mots à éviter absolument pour éviter tout dérapage incontrôlé.
Il fut un temps où on attendait les douze coups de minuit pour la messe et … surtout le vin chaud. Mais ça c’était avant …
Ce n’est qu’un moment à passer, après la vie reprendra (et la mort aussi hélas).
Voilà, c’est Noël et je vous souhaite cette fête la plus heureuse possible
La grisaille s’installe … et pas moyen d’y échapper. L’hibernation n’est pas dans mes cordes. Dommage … 3 mois au fond d’une grotte avec un pot de miel …
Et novembre commence donc avec un petit week-end parisien avec les chicoufs … au programme la Tour Eiffel (avec un double contrôle de sac qui grille mes packs de films Polaroid … grrrrrr), une balade en bateau-mouche, Beaubourg (la place Stravinsky et le passage de l’Horloge), du côté de Notre-Dame et une glace au coco de chez Berthillon (Proust avait ses madeleines et nous …).
… et aussi des polas flous à la Butte aux Cailles …
et … Simone Veil par C215 …
Le 11 … et si ? Le soleil est là, quittons notre grotte pour … la villa Cavrois, une superbe demeure art nouveau dans la banlieue de Lille, restaurée et visitable. Soleil et couleurs automnales lui vont bien … mais, par contre, le choc lumière et ombre perturbe la cellule du SX70 qui, ébloui, me rate quelques photos incontournables …
Le 18 … après une semaine grise et pluvieuse, un beau soleil est de retour … et moi, vite fait, bien fait, j’enfourche ma monture et retourne à la Villa Cavrois bien décidé à dompter la cellule du SX70 … mission accomplie … la photo que je ne voulais pas rater …
Le 22 … mon gingko biloba … hélas cette année soleil et feuilles dorées manquent de synchronisation …
Le 23 … cas contact … confinement, test et retest négatifs (ça chatouille et gratouille les narines). Cher virus, ce ne sera pas pour cette fois-ci 🙂
Et le mois se termine avec un nouveau variant à l’horizon. J’apprends ainsi que omicron est une lettre (le bébé oméga) de l’alphabet grec … Je ferais bien de retourner hiberner.
Que dure un instant ? On est d’accord, c’est bref. Mais bref combien ?
On pourrait dire qu’au niveau du temps, l’instant est ce qui se rapproche le plus de l’infinitésimalité . Mais « se rapprocher » n’est pas « atteindre » et donc cela implique une certaine élasticité de l’instant.
L’instant(ané) façon pola est une parfaite illustration de mon propos … Imaginons, Paris, la Butte aux Cailles (charmant quartier du 13ème), une fin d’apres-midi automnale et un soleil déjà à moitié sous la couette (de nuages). Ajoutons-y moi et mon SX70. Bien que modifié 600 sa soif de lumière le pousse à distendre l’instant et, porté à bout de bras et non posé sur un trépied, il se fait l’écho des tremblements de son porteur … Il est évident que plus l’instant se prolonge, plus il se dissout dans la durée et plus il plonge vers le flou, l’indéfinissable …
Voilà, voilou … c’est dit. Passons à l’illustration. Le « Brel » et le « Ferré » (celui du « avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va » mais pas totalement puisque subsiste le pola) sont dûs à un artiste nommé Oji …
Et pour un monde moins flou, votez Affle(f)lou 😉 …
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