2013 se termine … 2014 prend le relais et entre les deux, un réveillon. Champagne, cotillons, caviar, gâteaux, … (selon l'imagerie communément admise. Mais ne nous voilons pas la face, pour certains c'était la rue, la soupe populaire, …).
Les marrons étant de saison pourquoi pas un mont-blanc pour débuter l'année …
La météo semble se faire vieille à en oublier les saisons. Mais où est cet hiver programmé ? N'aimant pas le froid, le ski et toutes ces choses inférieures à 0°C (à la limite un sorbet coco) je ne vais pas m'en plaindre. D'autant plus que le polaroid et ses films Impossible frileux restent opérationnels …
… que ce soit lors d'une petite sortie en vélo le long de l'Escaut (ici, l'église Saint Eleuthère à Esquelmes, une des plus vieilles églises d'Europe, parait-il …)
… que ce soit à Paris où j'aime mettre et remettre mes pieds dans les traces laissées lors de mes précédents passages dans mes endroits de prédilection (Montmartre, Butte aux Cailles, Ménilmontant, …) …
… que ce soient quelques expos (Warhol à Mons, Poliakoff et Zeng Fan Zhi à Paris). Ici la terrasse du MAM (Musée d'Art Moderne de Paris), face à la Tour Eiffel, et des pigeons qui s'invitent sans vergogne à vos agapes …
Et si le temps ne le permet pas, un peu de « bricolage créatif » avec les transferts d'émulsion. J'avoue j'en suis plus au niveau bricolage que création. Le tour de main, la technique s'affine …
La bonne vieille pendule battait l'écoulement du temps de son tic tac bien mécanique. Pas toujours (et même rarement. Oui, elle était un petit peu pressée) de concert avec le clocher voisin elle marquait les heures avec une certaine sérénité, grave et chaleureuse.
Et puis, un tour de clé de trop, un ressort (?) qui lâche et … plus rien. Silence. Le temps s'est arrêté. Juste une illusion …
Vite, un réparateur ! Oui mais voilà … Qui ? Où ? On (l'horloge, évidemment) a beau dater d'une époque pré-obsolescence programmée, on a beau être réparable, mais, sans réparateur (les horlogers, pardon, les vendeurs de montres actuels, changent les piles mais au-delà …), on risque de se retrouver en obsolescence forcée.
À suivre …
Et une occasion de tester le nouveau film noir et blanc (BW 600) d'Impossible Project avec un polaroid SLR680 (flash on) … Le résultat est cette fois satisfaisant (à condition d'éviter un coup de flash direct sur la blancheur du mur de fond), du noir, du blanc, des gris … oui (presque) tout y est.
D'abord sans chichi …
… et puis après une manipulation photoshopesque sur une citation de Haruki Murakami …
“Unfortunately, the clock is ticking, the hours are going by. The past increases, the future recedes. Possibilities decreasing, regrets mounting.” Haruki Murakami, Dance Dance Dance
Le bonheur est il à base d'un subtil mélange, même bref, de célébrité, succès, argent et apparence ? Pour Warhol, la réponse ne faisait guère de doute face à la mort et la déchéance inévitables.
L'expo montoise (130 œuvres … non, je ne les ai pas comptées) focalise l'éclairage sous un triple aspect … la vie, la mort et la beauté et respecte cette thématique non chronologique dans la présentation des œuvres.
Cette exposition au BAM explore à travers toute son œuvre le lien ténu, méconnu, qu’il ne cesse d’entretenir avec la spiritualité et la religion. Son corpus d’œuvres oscille en permanence entre vie, mort et beauté. La mise à jour de cette piété secrète transforme notre perception d’un artiste qui a trompé le monde en faisant croire que ses seules obsessions étaient l’argent, la célébrité et le glamour. Le parcours de l’exposition mène le visiteur à travers les icônes « warholiennes » de la triade « beauté-succès-pouvoir » (site du BAM)
On aime ou on n'aime pas mais de toute façon , je ne pouvais manquer cette exposition géographiquement si proche … si Warhol vient à toi, va à sa rencontre.
Le cadre du BAM est splendide (je ne connaissais pas), à deux pas de la Grand'Place montoise. Et comme manifester une joie totale pourrait paraître indécent, je mentionnerais la présence de gardiens particulièrement hargneux … style brigade du SWAT ou du GIGN, la cagoule et les armes en moins (quoique je n'ai pas été voir si couteaux, étoiles nina n'étaient pas dissimulés sous leurs gilets pare-balle). J'aurais aimé faire quelque polas (des polas à propos de Warhol … juste retour des choses) mais les regards agressifs des sus-dits gardiens m'en a dissuadé.
Contentons-nous de l'entrée du musée et de Jackie 😉
{Polaroid SX70 Alpha / Film IP SX70}
Et comme je ne recule devant rien, allez au grenier, récupérez votre vieil Amiga qui y somnole depuis belle lurette, invitez Debbie Harry (ah, Debbie alias Blondie … sigh … les jeunes ne peuvent évidemment pas connaître …) ou votre cop(a)in(e), tous les deux (je parle de l'Amiga et de Debbie Harry) touchés hélas par l'obsolescence qui m'obsède, et suivez ce tuto pour faire un portrait à la façon du maître …
Un mois qui a commencé au fin fond de ma couette … l'horrible virus grippal m'ayant atteint.
Et puis de très belles périodes ensoleillées mais un soleil rasant créant des zones d'ombre intense jouxtant des zones lumineuses dorées. Beau ! Oui mais pas facile pour un pola de décider … Darken ? Lighten ? De quoi perturber la pauvre cellule.
Et du froid (pas trop) aussi … encore quelque chose que les polas n'aiment pas trop (en dehors de la plage 13°C-28°C pas de salut … quoique …). Heureusement, j'ai trouvé une esquive … le pola attaché au cou par une lanière, peut être immédiatement lâché à l'expulsion du cliché qui, en un tour de main digne de Houdini passe de l'extérieur à l'obscurité chaleureuse d'une poche intérieure.
Des réflexions, plus lumineuses que mentales, en bordure de l'Escaut tournaisienne …
Un temps pas vraiment idéal pour porter des sabots, et même si la publicité subsiste, la boutique (gros et 1/2 gros … et pour les maigres ?) a disparu …
Et puis, à Lille, à côté du shopping cadeau (souffrance rédemptrice 😉 ), des rencontres comme ce Mister Primo à la Treille …
Bruxelles aussi … un passage à l'expo des 10 ans d'anniversaire du collectif FarmProd avec un joli Brompton (vert anglais- vert jade) d'un membre du groupe …
… et quelques jours plus tard, en suivant l'itinéraire tracé par Benoit Bunzen, je ne pouvais éviter une autre expo « la Bellone fait le Mur » …
Et pour clôturer le mois et l'année, les bonbons c'est bien mais, comme disait l'autre, les fleurs c'est plus présentable (oui, vraiment la nouvelle « mouture » Color 600 des films Impossible Project démontre une amélioration certaine … Ouf)
Les meilleurs vœux se suivent et se ressemblent, souvent formels mais pas que … Difficile d’être original. Du bon, du bien, du beau sous toutes ses formes pour les amis et connaissances même lointaines.
Et à son meilleur ennemi, on préfèrera ne rien envoyer plutôt que de lui souhaiter tout le mal possible. C’est ça le 31 décembre …
Et pourtant que sont les vœux ? Du vent, sympa, et même si ils viennent du cœur, j’en ai bien peur, ils restent du vent. On voudrait mais …
Oui, car j’ai bien l’impression que notre karma dirige aveuglément, irrésistiblement notre vie. Et même si il nous reste le rêve, ce n’est que du rêve.
Mais tant pis, cher lecteur, quel que soit ton karma, sache que je te souhaite le meilleur …
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