Jusqu’a preuve du contraire le qualificatif de nyctalope ne s’applique pas particulièrement au SX70 même modifié 600 … Et c’est pour cette raison que, généralement, mon SX70 est privé de sorties nocturnes.
Parfois on tente le coup et pour faire déglingo on se passe de flash. Et puis finalement c’est sympa.
Quelques lanternes – japonaises, indeed – à Kyoto du côté de Ponticho et à Tokyo, Ikebukuro …
Mr Young Men à Kyoto … et ses okonomiyaki … sorte d’omelette ou on ajoute tout et n’importe quoi (du pas identifiable) et au final … un régal
A Takamatsu, une librairie (?) …l’art du tsundoku …
et le tsundoku selon moi … (mais moi j’empile et je lis)
En 2010, un volcan islandais au nom imprononçable – l’Eyjafjallajökull … et vous, vous le prononcez comment ? – retardait de plusieurs jours mon retour du Japon au grand désarroi de mon boss qui, évidemment, ne pouvait se passer de moi. Cette année ce fut le tour du super typhon Hagibis. Alors que nous quittions Tokyo pour le sud du Japon, Hagibis frôlait les côtes et remontait vers le nord. Nous nous croisâmes donc sans trop d’effusions – ouf ! – et, sans regret aucun, nous ne fîmes pas plus amples connaissances.
C’est en train (imaginez un train propre, ponctuel, rapide et confortable. Difficile ? Normal au Japon … à condition d’y mettre le prix) que nous parcourûmes les 700kms séparant Tokyo et le port de Takamatsu … en Shinkansen
Le phare rouge (en verre rouge … exceptionnel paraît-il) … de jour … sur une jetée de 500m de long … appréciée par les marcheurs et les cyclistes
Sur le port, ces « quilles » intitulées Liminal Air -core- , faisant partie des multiples réalisations pour la triennale d’art de Setouchi …
Face à la mer (et même s’il ne s’agit que de la mer intérieure de Seto), il est permis de rêver à l’ailleurs, au loin …
19 décembre 2019 Commentaires fermés sur #japon2019# … Tokyo, la suite #2permalink
« Quand on sera à Tokyo, il faudra aller … » suit une longue série de lieux, boutiques, cafés, … incontournables selon les guides et, mieux, selon nous. Oui, mais voilà, une todo list est faite pour être bafouée, transgressée, écharpée, ignorée, … quelques obligations, une météo peu amène, l’humeur du jour, l’envie de l’instant, une pointe de procrastination, un peu de paresse aussi se révèlent souvent – je parle pour moi – trop puissantes. Et c’est ainsi que la journée prévue pour tenter de surprendre le timide Fuji san, ou encore pour grimper au sommet de la Tokyo tower, passèrent à la trappe (du moins pour cette fois-ci). Alors que beaucoup s’écrient «j’ai fait Tokyo », je m’en tiendrais à un plus modeste et plus apaisant « je suis passé à Tokyo ».
Peut-on vraiment « être » au Japon tant qu’on n’a pas traversé un tori ?
Sans être shintoïste, on peut se plaire à imaginer que la traversée est un passage obligé … de quoi à quoi ? Et peut-on revenir intact si on oublie de retraverser le tori dans l’autre sens ? Bonnes questions. À la fois pertinentes et trop ardues pour mon esprit irrémédiablement cartésien.
L’enfilade de toris que l’on vient de traverser, nous éloigne-t-elle étape par étape, irrémédiablement, du monde matériel ? C’est ce qu’on pourrait croire en gravissant l’escalier (variété japonaise du quai 9¾ à King’s Cross pour qui veut prendre le Poudlard Express) qui mène au Hie Jinja Shrine, niché très discrètement au milieu des buildings sur une petite colline du quartier d’affaires d’Akasaka.
Et si le désir de vivre, facon cosplay, indubitablement sur un autre plan, était le résultat d’un non-retour à la réalité suite à un nombre impair de traversées de toris ?
Revenons sur terre 😉 … quoique. Une autre réalité peut être frôlée dans le calme paisible du cimetière de Yanaka …
Et puis parfois passé, présent, futur s’entrechoquent … Ne serait-ce pas un Kabinenroller Messerschmitt ?
Prenons de la hauteur. Échappons à la pression de la mégapole … Prenons l’ascenseur d’un grand magasin direction le rooftop …
Ça y est … 15.000 kms … ça fait beaucoup et ça fait long . On devrait parler de durée réelle et durée ressentie et là ça fait vraiment long (de porte à porte … départ le mardi à 11h du matin et arrivée le mercredi à 21h) … un mix d’attentes, de sommeils et de repas alternés.
Jeudi matin … une petite nuit dans un hôtel bien japonais et un soupçon de jetlag, un petit déjeuner à la japonaise (riz, légumes marinés, soupe miso … et pour les courageux des petits sandwich – du moins ça ressemble à du pain 🙂 – préfourrés margarine, beurre de cacahuètes, pâte de pruneaux, omelette ou thon, apparemment synthétiques … aauughhh …). Les pancakes confiture ce sera pour une autre fois. Vite sortir, observer, humer … vivre ou revivre ?
Première sortie (désolé, pour les photos de spots incontournables cherchez dans Google Image … ils sont bien meilleurs que moi. Je me contente de fixer des instants banals, bien à moi).
Le ciel ou la rue … que regarder … faut choisir …
Ikebukuro …
Shibuya, le chien fidèle et LE carrefour …
Un peu de calme à Yanaka, un cimetière mais pas que …
Difficile de ne pas les voir … ces petites plaquettes en bois suspendues à un grillage à l’entrée des temples japonais. Au recto, une illustration (souvent un animal mais pas que …) et, au dos, le japonais (mais pas que … des touristes aussi tentent leur chance … qui n’a jamais joué à la loterie n’a jamais gagné) y écrit un vœu … examen à réussir, bonheur en amour, promotion espérée, formation d’un gouvernement de coalition en Belgique (au rayon cause désespérée il n’y a pas mieux), tout peut y passer … Il n’est pas nécessaire de faire preuve de beaucoup d’imagination pour trouver un truc qui ne va pas, un boulon à resserrer, … et d’en confier le job à une instance supérieure.
Entre 500 et 1000 yens (~ 5 et 10€) le vœu, exaucement non garanti, ce n’est pas trop cher et c’est plus joli qu’un ticket du loto.
Ainsi, j’en ai rapporté quelques uns de Tokyo, Kyoto, Uji, … les dos sont encore vierges de tout voeux. Je ne connais pas de divinité, génie, … susceptible de m’exaucer (ça existe ?) et je n’ai pas de temple dédié proche de chez moi.
Un pola sympa et je suis déjà partiellement aux anges (exhaussé pourrait-on dire) …
À Uji,
À Tokyo,
À Kyoto,
et avec tous mes espoirs pour le peuple de HongKong …
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