Alors que pour nous le confinement devient un ordinaire plus ou moins accepté, eux ils profitent des quelques instants qui leur sont octroyés pour tourbillonner, virevolter, … en toute liberté.
Et comme qui dirait une envie de capter ces instants de liberté … Le polaroid n’est pas vraiment l’instrument ad hoc. Avide de lumière, lent, un peu presbyte (oui, voir de près n’est pas son fort), il faut lui adjoindre quelques compléments … lentille closeup (le porte accessoire #113 et la lentille #121 qui permet de se rapprocher à une douzaine de centimètres du sujet. J’en parlais déjà ici) et un câble déclencheur à distance (#112) (voir la liste des accessoires) pour éviter un flou de bougé plus que probable. Il n’y a plus qu’à se rapprocher, discrètement, mettre au point et voir le papillon s’envoler. Attendre une nouvelle pose/pause du papillon et reprendre l’approche … espérer, tenter, retenter …
Quoiqu’on en pense le virus n’est parti … il s’est fait juste plus discret.
Du 7 au 10 … Westende … si on regarde plage, la mer, les dunes … si on apprécie un temps bien belge … si on est avec les chicoufs qui, eux, apprécient le pistax ( déformation très très personnelle du terme cuistax … vous savez, ces véhicules à pédales qui dévoilent/développent les cuisses) … c’est cooollll
Le 11 … mon agapanthe fleurit et je la remercie 😉 Avec ou sans cadre ? Le cadre fait-il le pola ?
Le 17 … tentative d’accéder à l’Union a Tourcoing où quelques artistes ont redonné un semblant de vie à une friche … Pas vraiment intrépide (âge, éducation judéo-chrétienne stricte, crainte de la maréchaussée absente ?), je suis resté devant la grille … En espérant pouvoir participer à une visite guidée très prochainement … Ok ce sera pour le 25 …
Le 19 … retour des chicoufs … week-end du 21 juillet (notre fête nationale à nous) prolongé … à défaut de feu d’artifice, l’agapanthe joue le jeu …
Le 22 … 2 jours (version light des vacances 2020 façon covid) en bord de mer mais pas que … dans le désordre, masque, embruns, soleil, gel hydroalcoolique, distanciation, et croquettes aux crevettes, Denis Meyers et … un gros chat
Avec un petit détour par Ostende pour admirer quelques nouvelles œuvres murales de The Crystal Ship
Le 25 … streetart en mode urbex light. Visite guidée du site de La Tossée à Tourcoing investi par quelques street artistes du coin …
le 29 … quoi de neuf à Neerpede … Mr Bee a butiné dans le coin …
Et le virus qui se remet à circuler de plus belle … on teste, on se teste, on se palpe, on glose, on disserte, on se masque, on distancie, on se lave les mains … et dans les hôpitaux c’est calme. Ouf …
Prenez un peu (beaucoup) de soleil, du sable et éventuellement la mer … c’est parti pour quelques polas façon « quand t’es dans le désert … lalala » (les moins jeunes comprendront … peut-être).
Évidemment ce mix estival s’accompagne de températures élevées et le pola qui ressent les températures élevées ne peut s’empêcher de voir la vie en rose. On aime ou on n’aime pas … mais c’est ça la chimie polaroïdesque …
Quand un mauvais pli est pris … il est pris. Ainsi quand j’utilise mon vélo, je vais en vélo.
Chacun sait que la langue française est fille d’un peuple raisonnable et raisonneur, et pour cette raison, les vieux sages de l’Académie voyagent préférentiellement (malgré leur âge généralement grand) à vélo … leur souplesse légendaire leur permettant d’enjamber l’engin et d’éviter de voyager en taxi qui ne s’enfourche pas mais se pénètre douillettement. Nuance, nuance …
Par contre, tout qui a fréquenté le bon monsieur Grévisse sait aussi que bien souvent la raison, la logique, la nuance est bousculée par l’usage (un beau mot pour désigner un foutoir particulièrement indigeste pour tout qui s’attelle innocemment à l’apprentissage de notre langue). Ainsi on dévale les pistes enneigées en luge et, par contre, on (pas moi) se déplace en roller … Allez comprendre … ou pas.
Cela étant dit, une petite balade en vélo en bordure d’Escaut …
Pour les puristes le streetart ne peut être qu’illégal et gratuit. Et pourtant quant au détour d’une pérégrination urbaine, vous « tombez » sur une fresque de … (je ne citerai personne en particulier), le choc, l’émotion peut être au rendez-vous. Alors, oui, c’est de l’art et oui aussi, c’est dans la rue … donc du streetart. CQFD.
À Ostende, The Crystal Ship (j’en parle ici), années après années, a invité les plus grands artistes et leur a confié les plus grands murs … pour de grandes œuvres évidemment.
Pas vraiment polaroidogéniques (néologisme créé pour l’occasion, libre de droits) de part leur grande taille difficile à intégrer dans le petit cadre de l’instantané, jouant avec ombres, contre-jour ou soleil aveuglant (ça le pola n’aime pas) … on fait avec 😉
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