Un peu de sport, un retour à la nature, une bonne bouffée d’air pur tant qu’il y en a encore un peu …
Les bonnes résolutions se prennent en début d’année ou jamais. Ça n’engage pas à grand chose. On se sent(ira) juste « mieux » (si c’est encore possible). L’atterrissage arrivera suffisamment vite … avec quelques toxines en moins.
C’était à l’orée des Hautes Fagnes, à deux pas de mon berceau (là où les fées auraient dû se pencher si elles n’avaient pas été si feignasses) 😉
Cette année je ferai dans la sobriété … quelques polas, une poignée de vœux, réunis dans un pack, festif évidemment.
Les vœux c’est comme ces grosses bulles de savon, irisées, changeantes, flottant au gré du vent pour finalement éclater discrètement.
On ne voudrait souhaiter que le meilleur mais la réalité c’est que le meilleur est généralement improbable et que la vie c’est un crumble croustillant mêlant par petits fragments du bon et du pas bon.
Mais on (je) persiste à crier « meilleurs vœux » … peut-être sera-t-on entendu 😉
Dernier billet tokyoïte … Vous pourriez vous dire avec raison « Et quoi, c’est ça Tokyo ? ». Il faut savoir que mes polas, il me semble l’avoir déjà dit, sont des instants cueillis au passage … l’oeil est attiré (allez savoir pourquoi …), le SX70 est prêt, la luminosité est bonne et je shoote. Ça vaudra (il faut attendre 15 mins avant de visualiser et on est déjà passé à autre chose) ce que ça vaut. Pas le droit à l’erreur … Ou plutôt si … errare humanisme est.
Les spots touristiques ayant déjà été photographiés maintes et maintes fois – et en mieux -, pourquoi y ajouter mes balbutiements polaroidesques. Je me contente de « fixer » le banal ou l’insolite …
… ou le streetart 🙂 Pour un amateur, Tokyo c’est la cata, la disette, le désert. Difficile d’imaginer un japonais, bombe à la main, investir un mur. Ça ne se fait pas. Point. Sauf que toute généralité implique une pincée d’exceptions … comme le Design Festa Gallery à Harajuku …
C’est le temps où les happy et les merry fusent de tous côtés. Où les bells jingle à tue-tête …
Alors ne voulant rester en reste, je me joins à ce tohu-bohu pour vous souhaiter à tous.tes un bon réveillon, un joyeux Noël, une bonne soirée, de bonnes vacances … ou juste un peu de paix à l’âme.
19 décembre 2019 Commentaires fermés sur #japon2019# … Tokyo, la suite #2permalink
« Quand on sera à Tokyo, il faudra aller … » suit une longue série de lieux, boutiques, cafés, … incontournables selon les guides et, mieux, selon nous. Oui, mais voilà, une todo list est faite pour être bafouée, transgressée, écharpée, ignorée, … quelques obligations, une météo peu amène, l’humeur du jour, l’envie de l’instant, une pointe de procrastination, un peu de paresse aussi se révèlent souvent – je parle pour moi – trop puissantes. Et c’est ainsi que la journée prévue pour tenter de surprendre le timide Fuji san, ou encore pour grimper au sommet de la Tokyo tower, passèrent à la trappe (du moins pour cette fois-ci). Alors que beaucoup s’écrient «j’ai fait Tokyo », je m’en tiendrais à un plus modeste et plus apaisant « je suis passé à Tokyo ».
Peut-on vraiment « être » au Japon tant qu’on n’a pas traversé un tori ?
Sans être shintoïste, on peut se plaire à imaginer que la traversée est un passage obligé … de quoi à quoi ? Et peut-on revenir intact si on oublie de retraverser le tori dans l’autre sens ? Bonnes questions. À la fois pertinentes et trop ardues pour mon esprit irrémédiablement cartésien.
L’enfilade de toris que l’on vient de traverser, nous éloigne-t-elle étape par étape, irrémédiablement, du monde matériel ? C’est ce qu’on pourrait croire en gravissant l’escalier (variété japonaise du quai 9¾ à King’s Cross pour qui veut prendre le Poudlard Express) qui mène au Hie Jinja Shrine, niché très discrètement au milieu des buildings sur une petite colline du quartier d’affaires d’Akasaka.
Et si le désir de vivre, facon cosplay, indubitablement sur un autre plan, était le résultat d’un non-retour à la réalité suite à un nombre impair de traversées de toris ?
Revenons sur terre 😉 … quoique. Une autre réalité peut être frôlée dans le calme paisible du cimetière de Yanaka …
Et puis parfois passé, présent, futur s’entrechoquent … Ne serait-ce pas un Kabinenroller Messerschmitt ?
Prenons de la hauteur. Échappons à la pression de la mégapole … Prenons l’ascenseur d’un grand magasin direction le rooftop …
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