C'est au bord du canal Charleroi-Bruxelles, sur le quai du Hainaut à Molenbeek (quand la no go zone médiatique devient une zone to go 😉 ) , dans les anciens bâtiments de la brasserie Belle-Vue, que va s'ouvrir ce musée aux objectifs pour le moins appétissants …
Le MIMA exposera un art où les domaines créatifs sont totalement décloisonnés: un mélange de cultures musicales (punk-rock, electro, hip hop, folk), graphiques (graphisme, illustration, design), sportives (skateboard, surf, sport extrême), artistiques (cinéma, art plastique, performance, BD, tatouage, stylisme), urbaines (graffiti, street art) et geek. Concrètement, le musée présentera des artistes qui, par le simple fait de ne pas s’exprimer uniquement dans la communauté de l’art contemporain, reflètent une nouvelle pensée. (ArtistikRezo)
Et pour commencer une exposition (du 24/03 au 28/08/2016) où devraient se côtoyer des oeuvres de Momo, Faile, Swoon (Wowww … j'y cours) et Maya Hayuk,
En prélude à l'inauguration et pour patienter (oui, je piaffe) quelques polas dormant dans mes cartons …
La seule chose qui puisse être vraiment reprochée au Polaroid SX70 est sa relative faiblesse en basse luminosité … Les photos sans flash, en intérieur, peuvent très vite être oubliées et, en extérieur, un temps gris ne pardonne pas vraiment. Temps de pose allongé, flou de bougé ajouté …
La caméra a été conçue (à moins que ce ne soit l'inverse … l'œuf ou la poule ?) pour les films Polaroid SX70 de sensibilité ISO 70 (ISO 125 pour les films Impossible, ce qui explique la nécessité de jouer un peu sur le règlage darken/lighten, une graduation vers darken). Oui, ce n'est pas particuliérement performant. Le SX70 n'est absolument pas nyctalope, loin s'en faut … 😉
Les caméras SLR680 et 690 utilisant des films ISO 600 se trouvent beaucoup plus à l'aise dans un environnement de faible/moyenne luminosité d'autant plus qu'elles sont équipées de flash.
L'idée d'adapter l'électronique du SX70 pour les films 600 s'est concrétisée dans les caméras SLR670 de chez Mint mais aussi chez certains bricoleurs inspirés … C'est ainsi que j'ai fait l'acquisition d'un SX70 modifié ( je l'appellerai SX(6)70 ) auprès d'un membre du forum Polaroid Passion. On retrouve dans cet appareil la taille, l'ergonomie du SX70 et les performances du SLR680 sans les « inconvénients » (avec son module auto-focus et son flash – indispensable en intérieur – le SLR680 est assez lourd et plus fragile).
L'envie m'est venue de le tester en intérieur et sans flash avec une luminosité « normale ». L'appareil choisit automatiquement (le SLR670M de Mint permet un reglage manuel) le couple ouverture/temps de pose et son choix est alors rhédibitoire … la durée de l'exposition vous garantit un beau flou de bougé. C'est donc en y ajoutant un trépied et un déclencheur à distance (Polaroid #112) que j'ai pris ces photos avec, pour compliquer le tout, un accessoire close-up Polaroid #121 …
Triptyque ? …
… ou pas ? …
Ces photos m'ont évoqué une bonne vieille chanson de 1967 (oui j'étais déjà né 🙁 ) … The Letter des Box Tops … My baby wrote me a letter, avec enveloppe et timbre … la totale …
Il tient à la fois du vaisseau spatial et de la nasse tressée pour la pêche à la baleine 😉 , peu intéressant quant à son utilisation (avis tout à fait personnel et, je crois, peu partagé. Le foot, non, ce n'est pas mon truc), versant moderne du panem et circenses des anciens … avec de moins en moins de pain.
Le Grand Stade Pierre Mauroy de Lille (Villeneuve d'Ascq) sous un soleil hivernal, déserté par un jour sans foot … un look de vaisseau intergalactique et là … je rêve …
Le Nord c'est le … nord. Mais pas que … Oui, le soleil est une denrée pas toujours présente mais le nord de Bachelet, avec ses terrils, corons et tout le toutim, la caricature « pousse au suicide », ce n'est (plus) pas toujours ça …
Prenons par exemple une bonne et vieille piscine roubaisienne, plus tellement aux normes pour faire trempette mais avec des vitraux, des carrelages, … témoins d'une époque révolue (selon l'expression consacrée), on pourrait la démolir et la remplacer par un beau centre commercial parsemé de boutiques toutes plus originales et inattendues 😉 les unes que les autres … ou pas. Et, surprise, le « ou pas » a gagné … un musée ! Ouf … Et, sans vouloir minimiser les collections, le contenant vaut autant (si pas plus) le détour que le contenu …
Du bassin central subsiste désormais une lame d’eau, en hommage à la fonction première de La Piscine. L’endroit est sublimé par le portique de Sandier et la verrière colorée représentant le soleil. Un tout remarquablement restauré.
De chaque côté de la lame d’eau, sur les bords, admirez le jardin des sculptures.
Une collection qui rassemble notamment quatre figures d’Alfred Boucher (L’espérance, La Foi, La Tendresse et La Charité). Le lieu accueille aussi expositions, performances et défilés de modes.
Tout autour du bassin, les anciennes cabines de douche des baigneurs ont été reconverties en vitrines. Admirez notamment la remarquable collection de céramiques, composée de vases et statuettes de la Manufacture de Sèvres et de pièces signées Picasso ou Fernand Léger.
Au premier étage, retrouvez de riches collections textiles (depuis l’Antiquité jusqu’à la production française de 1835 à 1940) et d’accessoires. (Site web)
Et c'est donc, sous le soleil traversant les vitraux, que la piscine se couvre d'or en fusion …
Le ciel était d'un bleu bien … bleu-ciel 😉 sillonné par quelques fins panaches blancs avions inclus. J'étais dans mon trou à rats préféré …
Et je pensais aux récentes déclarations de Donald, ce vilain coincoin, pas le disneyen mais ce pur produit de cette frange américaine qui a oublié de lever les yeux et de voir haut et loin … Bruxelles … hellhole ? Trump … asshole !
Dans sa réponse, Arno, pur produit de LA belgitude , résumée, concentrée à Bruxelles parle de toi, Donald
Car en toute franchise : je trouve que toi, tu es un bonhomme dangereux, un psychopathe. Un type qui se met à bander dès qu’on lui accorde un peu d’attention. Quelqu’un qui verrait bien un retour aux années 1930, aussi, une époque à laquelle il y a avait une grosse crise et où tout le monde avait peur.
… et de la « beauté sale » de Bruxelles
En même temps, je ne mentirai pas : Bruxelles est probablement la ville la plus laide au monde. […] Bruxelles est une » sale beauté « . Oui, il y a plein de trucs qui ne tournent pas rond ici, chaque grande ville a ses problèmes. Il y a beaucoup de jeunes chômeurs d’origine étrangère, il y a du racisme partout : chez les blancs-bleus belges, mais aussi dans d’autres communautés. Des gros cons, on en trouve partout : aucune communauté ne pourra en revendiquer l’exclusivité. (à lire sur le site de la RTBF)
Donc, le ciel était bleu, les gens de toutes les couleurs (sauf le bleu réservé aux schtroumpfs – et au ciel -, bien belges eux-aussi) et je disposais de quelques heures et de mon polaroid avec quelques photos disponibles qui ne demandaient qu'à être impressionnées. Et impressionnées, elles furent … tout comme moi (vite satisfait, je suis 😉
… du côté de la Gare du Nord …
… et un peu plus loin, côté canal …
… avec les fresques du KAT2015 de l'allée du Kaai (j'en ai parlé ici en polaroid noir et blanc et aussi sur @necDOT) …
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