Surasak à moins que ce ne soit Sathorn, Bangkok (même Google Maps n'est pas à l'aise dans Bangkok) … une chambre d'hôtel sympa ( et assurément un peu plus que ça …) … 23eme étage.
Des buildings construits, d'autres en construction, des grues, le BTS (metro surterrain … aérien, quoi …), et là-bas dans une trouée on aperçoit une boucle de la Chayo Phraya River et, en fin d'après midi, le coucher de soleil en prime avant l'allumage des écrans publicitaires géants …
D'accord, une skyline est une skyline, et, quoi de plus semblable à une ligne d'horizon d'une métropole que celle d'une autre métropole … mais la vue reste toujours impressionnante surtout quand … oui, on y est, oui, on la vit.
Vite une photo, analogique ou digitale, pour se rappeler plus tard, peut-être (les photos digitales même bourrées de pixels ont tendance à sombrer au fin fond des disques durs, épaves mémorielles) , ce moment … Et pourquoi pas un pola ?
La chambre est fraîche … il devrait s'en sortir. Petite confrontation entre un SX70 Alpha chargé de film IP SX70 Color et un SX70 Sonar AF avec film IP BW600 2.0 (filtre ND et sonar débranché … because la fenêtre) …
… et une question qui à chaque fois revient … tri(poly)ptyque ou pas ? Le collage apporte-t-il un chouia de valeur ajoutée à l'addition ? Un membre du trio (les autres sont évidemment sur Flickr) …
Et pour le noir et blanc, les conditions optimales semblent être réunies pour permettre à la nouvelle chimie de TIP de s'exprimer. Qui a dit « manque plus qu'un photographe ? » 😉
Dans les deux cas, les photos sont bien piquées, bien détaillées … quand les conditions sont réunies, les nouveaux films IP assurent assurément (et je n'ai pas le nouveau couleur 2.0).
Le nombre de mes ratés noir et blanc avec film Impossible Project pourrait aisement figurer dans le Guiness Book … et quand le pola était potable, son virage sepia lui, l'était moins 😉
Et c'est ainsi que le noir et blanc et moi, il faut le reconnaître, nous n'étions guère amis.
Et puis la chimie d'Impossible s'est améliorée … du 2.0 (le « point zero » , ça craint) …. temps de développement qui, pour de l'instantané, devenait presque … instantané, contrastes très (trop ?) puissants, piqué plus que valable, des tons moyens encore discrets (Rome ne s'est pas faite en un jour), … Il fallait réessayer !
Et, par une journée bien ensoleillée, un film BW600 2.0 dans un SLR680, un cran vers darken (pour éviter la surexposition au risque d'avoir des noirs … trop noirs … ça se discute) dans un jardin d'avril … cerisier du Japon, magnolia, jacinthe des bois ou muguet bleu, et prunus …
La notice des films Impossible Project le spécifie clairement : utilisation optimale entre 13°C et 28°C, en dehors bonjour les dérives de couleur …
Et me voici en route pour Singapour d’abord et ensuite Bangkok … température en pleine journée proche (supérieure) des 35°C … à l’ombre, evidemment. La clim est reine ici et les coups de froid (metro, centres commerciaux, …) traîtres. D’abord optimiste, téméraire, j’emmenais mes SX70 (le fidèle SX70 Alpha et un SX70 AF Sonar … avec 30kgs de bagage, ça devrait passer) et quelques packs (SX70 Color et BW600 2.0) dans mes promenades quotidiennes.
Première crainte … la « radiographie » des bagages aux contrôles d’aéroport et l’impact des rayons sur les films Impossible. Apparemment, pas ou peu d’effet. A condition que la dérive des couleurs vers le rose de toutes mes photos soit bien due aux températures trop élevées.
Dérive des couleurs ? Un gros plan sur une belle grosse feuille de … (j’ai oublié la marque) … 100% chlorophylle normalement
Au sortir de l’hôtel, le SX70 et la pellicule sont encore bien frais et … le rouge et le vert …
Et un pack « défaillant » … 4 premières photos barrées par une ligne verticale blanche. Les rouleaux ? Propres. Je change de pack et le problème disparaît. Apres contact avec Impossible, le pack m’est intégralement remboursé sans hésitation (bravo Impossible) sous forme d’un bon utilisable (utilisé 😉 ) dans une prochaine commande.
Donc, en résumé, ces contrées sont très/trop chaudes pour la chimie d’Impossible (du moins pour les photos en extérieur). Seule parade, utiliser le SX70 en début de sortie, le stocker dans un sac à côté de bouteilles d’eau fraîche … Et après plus d’une heure à 36°C, le Wat Arun (Bangkok) en réfection …
Les films noir et blanc semblent plus costauds mais plus difficiles (manque de pratique) à utiliser … mais je n’avais qu’une douzaine de photos disponibles.
Ce close-up de poteries à Singapour (Emerald Hill Road) est, pour moi, plus que satisfaisant …
Pas trop fana du film noir et blanc Impossible Project, il me fallait cependant essayer le nouveau et prometteur film BW600 Generation 2.0 de Impossible Project …
All this means a better quality photo: tones are accurate, contrast is rich and vivid, and the finish is clear and sharp.
In 20 seconds, see an image. In 5 minutes, enjoy a fully developed photo. (impossible Project)
C'est un SX70 Sonar AF qui a eu l'honneur de cet essai (avec filtre ND, evidemment).
Je vous épargne la première photo ratée … temps pourri (gris et pluvieux) et moi (trop) pressé de shooter … (Les films Impossible ne se manipulent pas partout et n'importe comment. Il faut saisir le moment propice, la lumière adéquate … toute hâte se soldant généralement par un échec cuisant … et coûteux). Donc … (entre autres) du flou.
La seconde photo, en rapproché, en extérieur avec une belle lumière solaire (et toujours ce bon vieux piano de Choiseul 😉 ) … fort contraste, beau piqué … miam !
… un peu de recul (2-3m) … les premiers défauts apparaissent …
… je me rapproche et … oui, les défauts cités ici et là (Facebook …) sont évidents. Du blanc (trop) immaculé, du noir (trop) profond et … mais où sont passés les tons moyens ? Les gris semblent aux abonnés absents.
Dommage. Ma réconciliation (totale) avec le noir et blanc n'est pas encore pour aujourd'hui sans aller jusqu'à la rupture totale (jamais !) , juste un peu de déception … mais, perseverare n'étant pas necessairement toujours diabolicum, commandons vite un nouveau film 😉
Lors de mon dernier passage, un vieux, très vieux piano se terrait dans un coin de la placette à l’entrée du bâtiment. Qu’avait-il fait pour mériter cet abandon ?
Privacy & Cookies: This site uses cookies. By continuing to use this website, you agree to their use.
To find out more, including how to control cookies, see here:
Politique relative aux cookies