25 septembre 2014 permalink
Un trépied, un pola, un peu (beaucoup ?) de lumière, les ingrédients sont réunis pour réaliser un nouveau triptyque (voir ce billet) …
Ayant sous la main un modèle docile, l’Escaut, avec ou sans méandres, c’est au cœur de Tournai que j’ai planté mon trépied (c’était le dimanche 24 août) …
Et comme toujours avec les films Impossible, le droit à l’erreur n’est offert qu’aux seuls photographes (très) patients. Attendre 40 minutes pour voir apparaître la photo … et constater qu’elle est sous(sur)exposée ou tout autre aléa inhérent aux films Impossible et à l’utilisation de ces vieilles bécanes que sont les SX70. N’en faisant pas partie (je parle des photographes patients) , c’est de retour chez moi, que j’ai constaté qu’un de mes essais était effectivement sousexposé … 🙁
Le Pont des Trous et le quai des Salines …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}
Profitant de l’occasion, j’ai shooté aussi en noir et blanc et, pour ce type de film dont le développement est assez rapide (10 minutes), il est primordial de protéger la photo de la lumière pendant les premières secondes pour éviter une surexposition. Ici, le cache (un darkslide) a glissé légèrement et la surexposition est bien visible sur la partie supérieure de la photo …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project BW600}
… et avec une protection efficace, l’église des Rédemptoristes (qui aurait dû être le sujet de mon deuxième triptyque) …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project 600 BW}
La même en couleur …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}
21 septembre 2014 permalink
L’actualité relègue vite le présent à peine achevé dans le passé. Et mon rythme de publication (en moyenne 1 billet tous les 4-5 jours) n’est pas toujours synchronisé avec l’écoulement du temps. Il m’arrive donc souvent de ressortir de mes cartons polas, impressions, … plus vraiment neufs. Heureusement, la législation n’impose aux souvenirs aucune date limite de consommation.
Rappel des épisodes précédents … En juin 2014, pour une grosse semaine, j’étais à New-York. Deux SX70 le folding Alpha et un folding Sonar Auto-Focus m’accompagnaient ainsi que quelques films (qui passèrent brillamment le test « rayon » à l’aéroport que ce soit dans le bagage-cabine que dans le bagage-soute (oui, tout comme les œufs, j’évite de mettre tous mes films polaroid – Impossible Project SX70 Color et B&W, en l’occurrence – dans le même panier).
La meteo fut clémente plus pour les humains que pour les films Impossible qui, passés les 28°C, commencent à voir plutôt rouge. Malgré mes précautions et ruses (films sortis du frigo au dernier moment, développement des photos à côté d’une bouteille d’eau très froide au fond du sac, …), rien n’y fit. Le thermomètre imposa sa loi. À vous de juger …
De ma chambre d’hôtel …
Signalisation …
Trucks and …
Streat art …
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
17 septembre 2014 permalink
Dans la gamme des SX70 pliant il y a différents modèles … le SX70, les SX70 Alpha, le SX70 Model 2 (non je ne parle pas du Model 3 qui n’est pas un vrai SLR à la différence de ses prédécesseurs pour qui, en tant que reflex, le « what you see is what you get » n’est pas qu’un slogan … ).
Produit de 1972 à 1977+ (The Land List), le SX70 n’a fondamentalement guère évolué (pour vérifier la date de fabrication de votre précieux jouet c’est par ici), quelques modifications esthétiques mais peu au niveau conception optique, mécanique, électronique …
ALL Folding SX-70 Cameras have the following features in common:
- 4-element 116mm f/8 glass lens
- Minimum focus: 10.4 inches
- Front-cell focusing via geared wheel at top of lens/shutter housing
- Electronic shutter
- Programmed automatic exposure– shutter speeds from >10 sec to 1/175; aperture range f/8- f/22; smaller apertures possible when flash is used.
- Auto flash exposure based on focus distance; Max flash distance 20ft.
- Has built-in Flashbar socket for flash. Accessory electronic flashes were also available.
-
Socket for an electrically-actuated remote shutter release.
Se valent-ils tous ? Outre le fait que l’âge/utilisation de l’appareil joue malgré tout (usure mécanique, fatigue de la cellule, …), 3 détails doivent retenir votre attention dans le cadre d’un achat …
- La visée dispose-t-elle d’un stigmomètre ? C’est ce double demi-cercle, dans le viseur qui permet de mieux gérer la mise au point.
- La présence du pas de vis pour fixation sur trépied ? Utile car l’appareil utilise des films ISO 100 relativement peu sensibles impliquant des temps de pose plus longs et un risque certain de flou de bougé par faible lumière. On y est vite 🙁 Heureusement, l’accessoire #111 compense cette absence mais est un peu encombrant (Pour rappel, la lentille close-up et son support #121 et #113 et le déclencheur à distance #112, remote shutter, peuvent s’avérer utiles pour tout SX70)
- La possibilité de fixer une lanière sur le SX70 ? Certains modèles disposent « d’encoches » dans la structure de l’appareil permettant de fixer cette lanière. Pour moi, elle est très utile car dès le déclenchement vous pouvez lâcher l’appareil et veiller à la protection du pola éjecté (en hiver, par exemple, on peut immédiatement – les premières secondes sont toujours capitales – mettre le pola au chaud sans devoir poser l’appareil)
- La plupart des SX70 disposent d’une échelle des distances pour la mise au point, gravée autour de l’objectif. Cette échelle n’est pas présente sur les premiers modèles mais est, à mon avis, sans grande utilité.
Quant à savoir quel appareil est doté de quoi, je me suis rendu compte que ce n’était pas évident et que la présence ou non du trou pour trépied (normalement absent sur SX70 et SX70 Model 2 et présent sur SX70 Alpha), du stigmomètre (Polaroid l’a installé dans le cadre du service après-vente sur certains premiers modèles) et des encoches de fixation (présentes normalement sur les SX70 Alpha), ne semblait pas toujours correspondre au nom/modèle de l’appareil … certains peuvent l’avoir … ou pas ? Donc, si ces détails vous paraissent importants, posez la question avant de vous précipiter, mais à prime abord le SX70 Alpha devrait être le plus complet …
Un gazania (SX70 Model 2 sans et avec la lentille close-up #121 et porte accessoire #113 + accessoire pour trépied #111)
… et de la verveine avec le kit close-up …
… et le matériel utilisé, en noir et blanc …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project B&W600}
13 septembre 2014 permalink
À Londres, c’est sûr, le soleil peut être de la partie mais parfois pas … et si, sur le continent le temps est plus que médiocre, le temps londonien risque d’être horrible … ou pas. L’anticyclone a ses raisons que la raison ne connaît pas … aurait dit Laurent Pascal à moins que ce ne soit Blaise Cabrol.
C’est cette deuxième option de l’alternative, qui nous attendait pour ces 4,5 jours … 1/2 jour de pluie, le reste soleil nuages, vent (un peu), froidure (pour un mois d’août) …
Comme on ne va pas à Londres pour son soleil, ses plages et ses mojitos tout était pour le (presque) mieux.
En bordure de la tamise {Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
Mais que faire à Londres ?
… du shopping. Tout dépend évidemment de votre portefeuille, de la couleur de votre carte de crédit et du sourire de votre banquier. L’ai-je rêvé (c’était il y a quelques années) ou était-ce la réalité mais un arrêt aux toilettes de chez Harrods avait été à deux doigts d’amputer notre budget. Donc, passons … ou pas
… du « flanage » urbain. J’aime marcher au hasard, éviter les artères principales, me perdre, découvrir et si on peut y ajouter un peu/beaucoup de street art c’est parfait. Alors pourquoi ne pas se perdre dans l’East London, Brick Lane, Shoreditch et en profiter pour goûter aux cuisines indiennes, pakistanaises ou du Bengale. Ou alors, plus classique, la Queen’s Walk le long de la tamise avec la grande roue, Southbank, Tate Gallery, le Millenium Bridge et Tower Bridge … À vous de voir …
En bus ou en vélo ? {Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
… du tourisme nautique en remontant la tamise jusqu’à Kew ou Richmond (tenue presqu’estivale mais vent froid, bateau découvert, 2h30 de navigation … l’aventure existe encore)
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
… de la musique avec, par exemple, un passage à Saint Martin in The Fields et ses concerts classiques, ambiance chandelles, dans la chapelle (assis sur des banquettes impitoyables pour votre fessier mais Vivaldi, Haendel, Bach c’est quand même trop cool 😉 ou « jazzeux » dans la crypte
… de la gastronomie. Il est loin le temps du mouton et des petits pois verts gros comme des billes. Une petite recherche et … régalez vous.
… de la culture. Prenez un guide (je parle du livre) et, vous verrez combien le choix est vaste.
… et … 4 jours c’est finalement trop court
Et un polaroid, disais-je. Oui, un seul appareil pour faire léger (mais 4 films et, au cas où, une liste d’adresses de dealers de ma came Impossible Project préférée). Et là, ça se gâte un peu. Les films SX70 (100 ISO) n’aiment pas le froid, le chaud, le sombre, le soleil et l’ombre … dur, dur d’être polaroidophile à Londres.
Et pour corser le tout, le bouton rouge (déclencheur) de mon SX70 se détache et me laisse l’avant dernier jour avec un appareil hors service.
De retour au home sweet home, n’écoutant que mon courage et les conseils éclairés de membres du forum Polaroid Passion, j’ai démonté (il faut déclipser avec force et délicatesse … périlleux dosage) la façade avant pour constater qu’une minuscule petite patte métallique était brisée et que le sus-dit bouton rouge était, en l’état, parfaitement irrécupérable.
La réparation s’impose et le shop Impossible Project de Paris, m’assure que c’est réparable (dépôt à Paris et envoi aux Pays-Bas) mais plutôt cher (tout est relatif … un SX70 peut se trouver à moins de 50€ en brocante et parfois même en bon état 😉 Mais ça c’est une autre histoire. Tiens, c’est quand le prochain TGV pour Paris ? 😉
9 septembre 2014 permalink
Sasha prend du poids mais pas autant qu’on le voudrait … questionnement, angoisse des parents mais 爷爷 (ça c’est moi) reste confiant 😉 Et cette façon de mordiller les jouets, de passer la langue sur les gencives ? Seraient-ce déjà les dents ! Y’a plus de jeunesse !
Soleil, pas de chaleur excessive, peu de vent (et puis aussi un peu d’orage et de pluie) … cool pour le vélo. J’emmène donc pola et trépied (léger … ouf) le long de l’Escaut pour un triptyque bucolique …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}
Hélas, pas pour longtemps revoilà nuages et (beaucoup d’) eau. Et déjà quelques clics sur la Baie et ailleurs, à la limite du compulsif (comme il s’agit chaque fois de quelques dizaines d’euros maximum, je parviens à rester en bons termes avec mon banquier) …
… le premier pour un polaroid 1000 sur la Baie, hyper banal mais hyper symbolique pour un pola fan. Le pola est d’abord parti pour 30,5€ alors que moi j’avais décroché à 27€ 😉 et puis, offre de la seconde chance (kesako ?), le boomerang m’est revenu (peut-on poursuivre pour harcèlement ?) mais finalement, intéressé, j’ai accepté mais … trop tard ;-( Ensuite ce même pola est remis en vente, je place une enchère à 28,5€, quelqu’un surenchérit et moi finalement j’en oublie (acte manqué ?) le terme … tout ça pour rien …
… le deuxième pour l’achat ferme (et réfléchi, lui) de deux lanières pour SX70 (une brune en cuir et une noire en nylon … chez Mint. Utile pour « lâcher » le pola quand une troisième main est nécessaire) … mais, cette fois-ci, le colis est reçu … deux fois. Est-ce une façon pour Mint d’être sûr que le colis arrivera bien (ah ! Le sérieux asiatique …) ? Et puis un coup de téléphone de Hong Kong (oui, ils connaissent la Belgique), pour s’excuser (pas de hara-kiri cependant … ils sont chinois) et pour éventuellement 😉 me proposer de leur renvoyer le doublon. No problemo, en Belgique, on est aussi reglo. Je ne peux m’empêcher de reproduire ici le petit pola manuscrit joint au premier colis (sympas ces gars de HK !) …
… le troisième pour quelques packs de films Fuji FP3000B, bientôt denrée rare (Fuji en a stoppé la production)
… le quatrième (après être passé vainement à la FNAC et chez un photographe …. Amazon me le promettait en quelques jours) pour un plateau 785PL (un petit truc-bidule qui se visse à l’appareil photo et se clipse au trépied Manfrotto)
Au marché de Wazemmes (Lille), le mardi … serait-ce déjà le jour du poisson ?
Et la meteo ? Première et deuxième semaines mitigées (et la fin du mois le sera tout autant) … beaucoup moins, si on aime la pluie …
Et puis un week-end « молодец » Sasha presque 100% (Bà nôi n’assure plus vraiment pour l’allaitement quand à 爷爷, physiologiquement, ça n’a jamais été son truc … Oui, on n’a rien à envier à la tour de Babel) qui s’achève en pluies torrentielles sur Tournai. Et quelques jours plus tard à Saint-Gilles et son parvis …
… puis à Molenbeek, un mural qui permet d’affronter la tempête, ou pas …
Ensuite, un rapide passage à Gand (en relisant ces miscelléanées j’ai l’impression de franchir le mois un peu comme un cours d’eau, en posant les pieds ici et là sur quelques gros galets affleurant à la surface, alors que l’eau, la vie, le quotidien, ordinaire ou pas, suit irrémédiablement son cours) aux préparatifs du Graffiti Event aux abords du musée du Dr Guislain …
Tout cela avant d’achever ( et d’entamer le prochain) le mois à Londres 😉 … les taxis, les bus rouges, la reine, les scones, Saint-Martin in the Fields, la tamise, et j’en passe, comme le fameux cornichon …
Et, le sort étant ce qu’il est … insortable, la pluie que nous avions laissée en Belgique ne nous a pas suivis (ou si peu). Mais sécheresse ne signifie pas chaleur ou lumière. Et, question lumière, ce n’était pas top pour les polas (les limites du 100 ISO) jusqu’à ce que, Charybde suit toujours Scylla (ou l’inverse), le si chatoyant bouton rouge de mon SX70 me reste en main et condamne mon SX70 au chômage … provisoire ? Définitif ? Qui sait ?
… réponse en septembre … peut-être