24 avril 2014 permalink
Sur Obsolescence Programmée, je mixe mes humeurs, mes passions douces, mes découvertes, mes essais, … alors que sur @necDOT je me limite au street art (une approche plus visuelle qu'intellectuelle). Il arrive que ces deux pôles se rejoignent, se télescopent … C'est le cas de ces billets consacrés à l'art urbain mais couverts par mes fidèles polaroid.
Les polas (particulièrement le SX70 et le SLR680 et leurs multiples déclinaisons) sont, avouons-le, moins souples (responsabilité imputable pour beaucoup aux films Impossible Project, en progrès constant mais encore éloignés du niveau atteint par les polaroids d'antan … oui, exceptionnellement -?- dans ce cas présent le progrès c'était avant), moins « caméléon », plus exigeants qu'un appareil numérique et … pas de retouches possibles.
Mais revenons au sujet de ce billet … JEPS aka Jatse Verschoore et BenjAMIN Duquenne, artiste urbain du nord de la France, mais dont la zone d'action va de Bruxelles avec, par exemple, le collectif Propaganza, à Toulouse en passant par toutes les friches industrielles, toutes les propositions d'habillage urbain …
La fresque Poseidon, se trouve à Roubaix, rue de France … une maison murée, condamnée certainement et puis un week-end de mars 2014, quelques potes se retrouvent et c'est parti …
Au pola SX70 avec le film Impossible SX70 couleur (en attendant impatiemment le Génération 2.0 prometteur si on en croit les exemplaires/prototypes Color 600 mis sur le marché dernièrement en quantité très limitée) …
… et avec un Polaroid 240 et film Fuji FP-100C …
… une tentative de panorama …
20 avril 2014 permalink
Difficile de cacher le plaisir que j’ai de photographier les fleurs (c’est beaucoup plus présentable que les bonbons …). Évidemment de près, c’est encore mieux et le kit close-up pour le polaroid 240 me satisfait pleinement.
Pour le SX70, il existe une lentille, répertoriée (liste des accessoires) sous le n° #121 (elle s’insère dans le porte accessoire #113 qui se clipse sur le connecteur flashbar au dessus de l’objectif, la lentille additionnelle venant alors se positionner devant l’objectif). En permettant de se rapprocher (la distance minimale sans kit est de 25,4cm), on « agrandit » le sujet. (Bon à savoir … la lentille est généralement/normalement accompagnée d’un diffuseur de lumière, sorte de barre transparente dépolie qui se fixe sur la Flashbar)
Hélas, son utilisation est moins aisée que pour le Polaroid 240,
- à mon avis, la profondeur de mise au point est très réduite un léger décalage et c’est le flou assuré (côté pile … un bien beau bokeh assuré). Le stigmomètre peut se révéler ici assez « traître » car si vous mettez au point sur une zone bien précise du sujet (elle doit alors se trouver au centre de l’objectif) et que par la suite vous recadrez en déplaçant, même légèrement, l’appareil … la mise au point « ciblée » est perdue.
- la combinaison avec la relativement faible sensibilité des films (100 ISO) est impitoyable pour le bougé … un petit coup de vent, un doux zéphyr ou un tremblotement dans le maintien de l’appareil (vive le trépied … si votre SX70 dispose du pas de vis de fixation ou si vous avez le kit #111 pour trépied) … flou assuré une fois de plus.
- les caprices (disons, le manque de prévisibilité) des films Impossible Project (la génération 2.0 devrait faire un petit pas dans le bon sens … ) … difficile de faire un essai et d’attendre 45 minutes pour voir si un petit coup de darken en plus ou en moins s’avère nécessaire pour un deuxième (et coûteux) essai.
Donc, la « macro » sur SX70 est assez périlleuse et on se prend à rêver d’un kit macro pour SLR680 avec son auto-focus assez bluffant … malheureusement, à ma connaissace, inexistant chez Polaroid.
Il existe un Lens Kit chez Mint qui comprend une lentille close-up (distance minimale 12cm). Le système de fixation est différent et est compatible avec les SX70 Sonar et SLR680 (mais qu’en est-il alors de l’autofocus ?).
Petite comparaison … rhododendron avec SX70 …
… et avec Polaroid 240 …
… close-up du kit #121 sur SX70 par le Polaroid 240 et son kit close-up #583 …
15 avril 2014 permalink
Il est curieux (juste curieux pour ne pas dire anecdotique) de connaître l'origine des noms de fleurs. Cela ne fait pas avancer le schmilblick comme dirait l'autre mais cela peut être amusant entre un débat télévisé sur la mondialisation et un article sur la place de la laïcité au prégardiennat (encore que, si vous lisez cet article sur la tulipomanie , vous vous rendrez compte que crise économique, chute de la bourse, … peuvent rimer avec fleur).
Donc, la jacinthe ou hyacinthus, qui fleurit à cette époque prendrait son nom dans la mythologie
L'origine du mot est à la fois claire et obscure : elle se trouve dans le nom du Lacédémonien Huakinthos qui était aimé d'Apollon. Comme le dieu l'avait tué lors d'une partie de disque, son sang donna naissance à une fleur. Cependant, le nom d'Huakinthos n'est pas indoeuropéen et l'on suppose qu'il s'agissait d'une divinité antérieure (site web).
Par une belle journée de printemps, Apollon et Hyacinthos s’entraînent au lancer du disque à la campagne et cela rend Zéphyr fou de rage car il les entend rire et plaisanter et il se rend bien compte que Hyacinthos lui préfère le bel Apollon.
Il décide de se venger et souffle alors sur le disque que vient de lancer Apollon pour le faire dévier. Le disque heurte un rocher et revient frapper Hyacinthos à la tête. Le jeune homme meurt sur le coup.
Apollon est inconsolable et pour que son ami ne disparaisse pas tout à fait, il transforme le sang qui a coulé de sa blessure en une fleur dont chaque pétale porte l’initiale du prénom du défunt : U (?) (site web)
Bien belle conclusion pour un si triste chagrin 😉
Et pour cette jacinthe appelée parfois muguet bleu, un triptyque polaroid avec par ordre d'apparition (appareil/film) SX70/IP BW pour SX70, SLR680/Polaroid 779 (expiré en 2008) et SX70/SX70 …
et avec le Polaroid Land 240 équipé de la lentille close-up …
9 avril 2014 permalink
Les « sauveurs » du Polaroid, Impossible Project, ne cessent de progresser. Le chemin est encore long pour retrouver les bons vieux films Polaroid d'antan mais l'amélioration est là et bien là.
Fin 2013, sortaient les nouveaux films couleur (SX70 et Color600) et noir et blanc , là aussi dans les deux types de sensibilité … du progrès dans le piqué, la définition de l'image.
Il y a quelques semaines, c'était le tour d'un film prototype (prix « écrasé », packaging blanc, disponibilité limitée), que je qualifierais (avis strictement personnel) d'anecdotique, le Cyanograph, sorte de bleu et blanc, très peu contrasté, assez estompé … Pas vraiment intéressé.
Et puis ce fut le cas d'un autre prototype très prometteur, le Génération 2.0 Color 600. Une chimie encore améliorée et surtout un temps de développement raccourci (une bonne demie heure …) avec l'apparition de l'image après moins de 5 minutes … de quoi faire patienter/saliver le public 😉
Once exposed, the image emerges in just two minutes. It is sharper and more stable. Overall processing time is also reduced by more than 20 percent.
et s'agissant d'un prototype, une mise en garde un peu … flippante
This film is still subject to further testing and refinement ahead of its public launch, later in 2014. For this reason, it is considered 'experimental' and sold in plain packaging with no tip-sheet. No assurances can be given as to its performance or durability.
It is recommended that, as these pre-release films are a little 'faster' than the target ISO, care should be taken to reduce exposure by about a quarter to half a stop. Using the camera's exposure wheel/slider, this is about a quarter of the way into the 'darken' zone (news reçue le 31/03/2014).
La version commerciale devrait sortir dans quelques mois mais le stock de la version prototype semble être déjà épuisé sur le shop d'Impossible (à la date d'écriture du billet). Un autre avis, ici.
Un premier essai lors du vernissage de Expolaroid Lille le 04/04/2014 au Pol'Art Café à Lille (courez-y jusqu'au 28/04), en intérieur avec un SLR 680 (le flash fait bien son boulot … à condition que le sujet ne soit pas à plus de 2,5-3m)
… et avec le même SLR 680, une fleur de bergenia …
5 avril 2014 permalink
L'informatique a ses mystères que le commun des mortels, dont moi, ne peut appréhender.
Ainsi, pour écrire les billets WordPress, j'utilise une application, Blogsy, pleinement satisfaisante … Les articles de la série #miscellanees# sont écrits progressivement en suivant le cours des jours. Et puis, il se fait, je vous parlais de mystère, que l'article consacré à mars 2014 a tout bonnement disparu juste avant sa parution. Aurais-je cliqué un mauvais clic ? Qui sait ?
Trop paresseux pour me remémorer ce mois, je pense que j'aurais pu vous parler …
… de promenades à Bruxelles, le long du canal Charleroi-Bruxelles et cette façade qui vous invite à prendre la mer …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70}
… du printemps, les jonquilles (à moins que ce ne soient les narcisses) font la place aux magnolias et … au close-up du Polaroid 240 …
{Polaroid Land Camera 240 / Film Fuji FP-100C}
{Polaroid SLR680 / Film Polaroid 779 (exp 08/2008)}
… de ces films polaroid 779, qui, bien que périmés (08/2008), ont un certain charme comme sur cette photo prise en fin d'après-midi sur les bords de l'Escaut …
{Polaroid SLR680 / Film Polaroid 779 (exp 08/2008)}
… de ces canards qui s'enhardissent, investissent les jardins avant de se consacrer à la ponte …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project B&W 600}
… et pour finir et assurer la jonction avec avril, un avion qui s'envole vers Séville …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70}
Et puis un SLR680 qui dédaigne mes bras pour se retrouver au sol … nez cassé, que dis-je, émietté, plus de jus … Docteur c’est grave ?