Le temps s’est arrêté …

27 janvier 2014   0 commentaire   permalink

La bonne vieille pendule battait l'écoulement du temps de son tic tac bien mécanique. Pas toujours (et même rarement. Oui, elle était un petit peu pressée) de concert avec le clocher voisin elle marquait les heures avec une certaine sérénité, grave et chaleureuse.

Et puis, un tour de clé de trop, un ressort (?) qui lâche et … plus rien. Silence. Le temps s'est arrêté. Juste une illusion …

Vite, un réparateur ! Oui mais voilà … Qui ? Où ? On (l'horloge, évidemment) a beau dater d'une époque pré-obsolescence programmée, on a beau être réparable, mais, sans réparateur (les horlogers, pardon, les vendeurs de montres actuels, changent les piles mais au-delà …), on risque de se retrouver en obsolescence forcée.

À suivre …

Et une occasion de tester le nouveau film noir et blanc (BW 600) d'Impossible Project avec un polaroid SLR680 (flash on) … Le résultat est cette fois satisfaisant (à condition d'éviter un coup de flash direct sur la blancheur du mur de fond), du noir, du blanc, des gris … oui (presque) tout y est.

D'abord sans chichi …

 

… et puis après une manipulation photoshopesque sur une citation de Haruki Murakami

“Unfortunately, the clock is ticking, the hours are going by. The past increases, the future recedes. Possibilities decreasing, regrets mounting.” Haruki Murakami, Dance Dance Dance

 

Textures ligneuses …

23 janvier 2014   0 commentaire   permalink

Alors qu'aux US, un froid de banquise déboule sur le pays (un lecteur perspicace constatera peut-être le décalage de plusieurs jours peut exister entre le moment où le billet est écrit et celui où il est publié), ici, la météo a d'autres caprices … douceur, pluies et éclaircies alternées et hauteur de vagues record sur les côtes (conjonction météorologique exceptionnelle ou un petit aperçu de ce que nous réserve une fonte des glaces et la montée des eaux concomitante ?).

Un rayon de soleil et l'occasion de jouer avec les polas … Les troncs des arbres, moussus ou pas, couverts de champignons (du moins je le suppose) ou pas.

Les nouveaux films couleur Impossible Project ont, comme je l'ai déjà dit, fait des progrès sensibles (couleur et piqué) même si il reste ce foutu temps de développement de 30-40 minutes assez rhédibitoire qui interdit de refaire une photo ratée avec de nouveaux réglages.

Quelques textures ligneuses (prunus, bouleau, pauwlonia, …) …

{Polaroid SX70 Sonar / Film TIP Color 600 Color Frame / Filtre ND}

Les mêmes avec le polaroid The Reporter et films Fuji FP-100C … (Dommage que l'appareil ne permette pas le close-up. Distance minimale +/-1m)

{Polaroid The Reporter / Film Fuji FP-100C}

 

#florilege# Joubarbe …

20 janvier 2014   0 commentaire   permalink

Il est de ces plantes qui, discrètement, se font une petite place dans le jardin ou dans un pot, qui vivent sans rien réclamer, qui n'attirent pas vraiment le regard …

C'est le cas de cette joubarbe (qui vient de « jovi barbum » ou barbe de Jupiter), une petite plante grasse, résistante qui brave hiver comme été, toujours verte. (Pour en savoir plus …)

Ce sont des plantes succulentes (le terme vient du latin « succulentus » ou « suculentus » qui signifie « plein de suc », ne pas confondre avec délicieux) très résistantes à la sécheresse et au froid et ne nécessitant presque aucun soin lorsqu'elles sont cultivées. Elles se plaisent dans tout sol bien drainé, même sec et pauvre. Elles supportent tous types d'exposition en climat tempéré. Les joubarbes sont d'une culture très facile, mais en extérieur exclusivement. (Wikipédia)

C'est quand le jardin est en repos, à part quelques perce-neige qui, même en l'absence de neige, se mettent à « percer », que vous retrouvez ces braves joubarbes. Enfin une plante, à offrir à votre polaroid …

 

{SX70 Sonar / Film TIP Color 600 Color Frame / Filtre ND}

 

Vous avez dit architecture fonctionnaliste ?

16 janvier 2014   0 commentaire   permalink

Il fut un temps où Bruxelles avait une âme … non pas qu'elle l'a perdue (demandez aux expats à Bruxelles) mais il faut bien l'avouer les pressions « modernistes » et « immobilières » l'ont sacrément dénaturée … En cherchant bien, en fermant les yeux ici et pas là, on peut encore la retrouver.

Du côté de la Gare du Nord, les promoteurs s'en sont donné à cœur joie … et va que je te construis une tour … et moi aussi … pour y caser des bureaux, des bureaux et encore des bureaux sur une flopée d'étages avec des grands parkings souterrains, des voies d'accès pour automobiles et si ce n'est pas beau … tant pis. Just business …

Il y a peu l'expo des 10 ans du collectif FarmProd avait lieu au TAG-City entre la place Rogier (et oui, avant c'était comme ça) et la Gare du Nord, béton, tunnel et courants d'air au rendez-vous. Triste … et bel exemple de ce que l'architecture fonctionnaliste et post modernisme a de « beau » et d'inhumain.

« Bruxelles voit ainsi émerger une série de gratte-ciels (« high-rise buildings ») comme […], le Manhattan Center, […] toutes indissociablement liées au concept de « Bruxellisation », cette dégradation de la ville et du cadre de vie de ses habitants due à l'action des promoteurs immobiliers, qui détruit le Quartier Nord, rasé dans les années 1960 par le promoteur immobilier Charlie de Pauw qui rêvait d'y ériger un petit Manhattan (Wikipedia)

{Polaroid SX70 / Film TIP PX70 CP}

Heureusement, levant les yeux, le soleil jouait avec les tours de verre et le spectacle était plaisant et mon SX70 disponible …

{Polaroid SX70 Alpha / Film TIP SX70}

 

Andy Warhol … Life, death and beauty

12 janvier 2014   0 commentaire   permalink

Après 15 minutes eternal à Hongkong en avril dernier, une nouvelle expo Warhol moins exotique puisqu'à Mons.

Le bonheur est il à base d'un subtil mélange, même bref, de célébrité, succès, argent et apparence ? Pour Warhol, la réponse ne faisait guère de doute face à la mort et la déchéance inévitables.

L'expo montoise (130 œuvres … non, je ne les ai pas comptées) focalise l'éclairage sous un triple aspect … la vie, la mort et la beauté et respecte cette thématique non chronologique dans la présentation des œuvres.

Cette exposition au BAM explore à travers toute son œuvre le lien ténu, méconnu, qu’il ne cesse d’entretenir avec la spiritualité et la religion. Son corpus d’œuvres oscille en permanence entre vie, mort et beauté. La mise à jour de cette piété secrète transforme notre perception d’un artiste qui a trompé le monde en faisant croire que ses seules obsessions étaient l’argent, la célébrité et le glamour. Le parcours de l’exposition mène le visiteur à travers les icônes « warholiennes » de la triade « beauté-succès-pouvoir » (site du BAM)

On aime ou on n'aime pas mais de toute façon , je ne pouvais manquer cette exposition géographiquement si proche … si Warhol vient à toi, va à sa rencontre.

Le cadre du BAM est splendide (je ne connaissais pas), à deux pas de la Grand'Place montoise. Et comme manifester une joie totale pourrait paraître indécent, je mentionnerais la présence de gardiens particulièrement hargneux … style brigade du SWAT ou du GIGN, la cagoule et les armes en moins (quoique je n'ai pas été voir si couteaux, étoiles nina n'étaient pas dissimulés sous leurs gilets pare-balle). J'aurais aimé faire quelque polas (des polas à propos de Warhol … juste retour des choses) mais les regards agressifs des sus-dits gardiens m'en a dissuadé.

Contentons-nous de l'entrée du musée et de Jackie 😉

{Polaroid SX70 Alpha / Film IP SX70}

Et comme je ne recule devant rien, allez au grenier, récupérez votre vieil Amiga qui y somnole depuis belle lurette, invitez Debbie Harry (ah, Debbie alias Blondie … sigh … les jeunes ne peuvent évidemment pas connaître …) ou votre cop(a)in(e), tous les deux (je parle de l'Amiga et de Debbie Harry) touchés hélas par l'obsolescence qui m'obsède, et suivez ce tuto pour faire un portrait à la façon du maître …

 

 

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