Mise en abyme …

27 novembre 2013   0 commentaire   permalink

À chacun ses références …

Pour certains ce sera le Portrait des Époux Arnolfini de Jan Van Eyck où un petit miroir sphérique, ne peut qu'intriguer le spectateur en lui donnant une place dans le tableau.

Pour d'autres ce sera la pochette de l'album Ummagumma des Pink Floyd avec un miroir qui au premier abord (oui, Hipgnosis apporte quelques modifications) reproduit la scène dans laquelle un miroir reproduit la scène, où …

La mise en abyme est ce procédé artistique (ou pas … la récursivité en informatique est aussi une mise en abyme) particulièrement intrigant, surprenant, dérangeant par lequel une œuvre représente une œuvre similaire qui …

Voici ma contribution polaroidesque (SX70 AF et films IP Color 600) … une pub retrouvée dans un vieux magazine, un SX70, …

 

 

Un jour à Tournai, un jour à Bruxelles …

23 novembre 2013   0 commentaire   permalink

La vie est ce qu'elle est … faut la prendre, l'accepter, souvent sans discussion. Elle nous mène la où elle veut. Ou presque. Qui a parlé de libre arbitre ?

Donc un jour je suis à Tournai et je trouve le temps de sortir faire quelques pas le long de l'Escaut. Le lendemain, c'est Bruxelles et là aussi quelques pas du côté de Saint-Gilles (Bruxelles), le surlendemain ce sera ailleurs (mais ça c’est une autre histoire) … par choix ou par obligation. Heureusement ces derniers jours-là pas de pluie, timide(s) rayon(s) de soleil et un froid juste de saison (de l'ordre de 8-9°C).

Et puis un pola. Ne jamais voyager seul, on ne sait jamais les rencontres qui nous attendent. Même si avec les basses températures à venir la chimie des films Impossible Project s'emmêle dans les couleurs.

Et le nouveau film, le Color 600 … plus précis dans les détails (peut-on dire meilleure résolution ?), un meilleur piqué, des couleurs un peu moins aléatoires, un temps de développement annoncé raccourci (gagner 5 minutes sur 40 … on n'est toujours loin de l'instantané … encore un petit effort !) … Et, svp, pour l'avenir, une résistance aux températures extrêmes (en dehors de la plage 13-28°C) améliorée. Merci IP.

Quelques polas tout frais. Une rencontre au fil de l'eau. Le cygne et la péniche …

{SLR680 et film Impossible Project Color 600 Gold Frame}


et à la sortie de la station de métro à Saint-Gilles(Bruxelles), une fresque de Farmprod …

{SX70 et film Impossible Project Color 600 avec filtre ND}

 

Charles Plisnier à Saint-Gilles

19 novembre 2013   0 commentaire   permalink

Rien de tel qu'un parcours semi aléatoire pour vous faire découvrir, non pas des trésors, mais des petits détails, insolites … ou pas.

C'était à Saint-Gilles, commune bruxelloise assez agréable à coloration très portugaise, à part le ciel évidemment, du moins ces jours-ci.

J'aurais pu être à la recherche d'un bistrot pour me régaler de bacalhau. Mais non, quelques pastei de nata à la crème coulante dans son nid feuilleté me suffirent.

A l'approche du parvis de Saint-Gilles, inattendu, un petit square, vallonné, le parc Pierre Paulus. Au fond, bien dissimulée, une mare et des canards. Plus haut, un buste de Charles Plisnier (œuvre de la sculpteuse belge Marguerite Acarin ou Akarova), auparavant porteur de la mention « et tu as changé de mystère », effacée aujourd'hui.


J'avoue, pour moi, Charles Plisnier, évoque une seule chose auteur belge. Au delà de ça … rien. Jamais lu et, a priori, aucun désir de le faire, mes priorités étant ailleurs. Mais juste une curiosité … pourquoi là ? Et c'est ainsi qu'en googleisant un peu je découvris que ce brave homme avait vécu à deux pas de là, place Louis Morichar . Intéressant, n'est-il pas ? … ah, bon …

Poursuivant ma promenade … le parvis de Saint-Gilles et un petit café au café de l'union ou à la maison du peuple …

 

Transfert d’émulsion avec un film polaroid Impossible Project …

15 novembre 2013   2 commentaires   permalink

Un cliché polaroid/Impossible Project est une sorte de millefeuille où s'empilent différentes couches, support, photosensible, des produits chimiques étalés … indigeste en millefeuille mais sympa en photo.

Il se fait qu'un jour un fada un peu plus fada que la moyenne eut l'idée de dépiauter le millefeuille pour ne garder que la fine pellicule photosensible et la déposer sur un support papier … le transfert d'émulsion était né.

On peut trouver sur le net plusieurs vidéos (ou articles) décrivant le process. Toutes suivent avec leurs variantes propres le même schéma général …

  1. On découpe le pola en ne gardant que la partie « centrale », la photo. Il est alors possible de séparer le dos noir rigide de la partie « photo » (certains utilisent un cutter, d'autres des ciseaux) qui est débarrassée d’un résidu blanc poudreux à l’eau courante.
  2. La partie « photo » est plongée dans un bain d'eau chaude à tiède à chaud (les avis divergent). À l'aide d'un petit pinceau, on accompagne le décollement de la fine pellicule photosensible de son support plastique transparent. Avec douceur évidemment … fragile.
  3. On transfère la pellicule dans un bac d'eau à température de la pièce (une fine couche d’eau suffit pour éviter de donner trop de « liberté de mouvement » à la pellicule). Pas de panique si la pellicule se contracte, s'emmêle, se ratatine, se recroqueville au-delà de l'imaginable … Dans l'eau, il sera possible de l'étendre à nouveau … avec un peu de doigté, de délicatesse. (Maj : il est possible de réaliser cette opération directement dans le premier bac d’eau chaude … )
  4. On glisse un carton (papier dessin/aquarelle) dans l'eau, sous la fine pellicule. Et, toujours à l'aide d'un pinceau on étend le plus possible le film. On retire l'ensemble de l'eau en veillant à ce que le film reste à plat (doigté, délicatesse, persévérance au programme) . On peut alors, avec le pinceau et un peu d'eau éliminer les plis …
  5. On laisse sécher l'ensemble suspendu à une pince.

Le dire c'est simple, le faire demande un peu de dextérité, d'entraînement …

Après avoir visionné plusieurs vidéos, celle-ci me paraît la plus explicite (moins stressante, moins chirurgicale … 😉 )

 

Mais n'hésitez pas à visionner celle-ci, ou lire cette page ou celle-ci (et une technique similaire peut s'appliquer aux films Fuji FP-100, mais ça c'est une autre histoire …)

N'ayant peur de rien, voici mon tout premier transfert réalisé sur un pola que j'estimais raté, flou (mais en réalité, tout transfert d'émulsion donnera cet aspect flou) et pale. Oui, je vais m'accrocher …

Maj (14/12/2013) : un bel exemple d’utilisation créative du transfert d’émulsion. L’utilisation de l’Instant Lab d’Impossible apporte un certain « confort » car il est ainsi possible de retoucher (adapter le contraste et la luminosité) le cliché digital avant d’en tirer un pola.

Un second réalisé à partir d'un pola plus coloré …

Et un troisième où je « tente » 😉 d'associer 2 transferts sur le même support …

 

#miscellanees# … Octobre 2013

11 novembre 2013   0 commentaire   permalink

Octobre 2013. Quelques polas, quelques réflexions, … tout et rien. Surtout rien …

En octobre je passais à Beaubourg (Centre Pompidou). Une expo … Roy Lichtenstein … que je n'ai pas vue. Partie remise ? Non, trop tard (jusqu'au 4 novembre) 🙁

I suppose I would still prefer to sit under a tree with a picnic basket rather than under a gas pump, but signs and comic strips are interesting as subject matter. Roy Lichtenstein

Et puis il y avait Braque au Grand Palais … de la curiosité, de l'intérêt, mais peu d'émotion (une fois de plus, opinion 100% personnelle et, je crois, peu partagée). Autant j'apprécie cette mise à plat (au sens propre) de la réalité, sorte d'origami inversé, autant les couleurs, ces tons souvent gris-brun, me plongent dans un blues 😉 profond. Par contre j'aime bien cette phrase …

Le vase donne une forme au vide, et la musique au silence. (Georges Braque, Le Jour et la Nuit)

Sans oublier mon maxi flop du mois … la Tour 13. Un maxi événement, certes. Oui mais voilà, rumeurs + bouche à oreille + buzz font qu'un événement intéressant la chapelle des fondus du street art devient le must culturel (ou people) du moment . On s'y presse, s'y entasse et l'entonnoir d'entrée (49 personnes pas plus à l'intérieur du batiment) fait que la file d'attente s'allonge, s'allonge … mais sans moi 🙁

Et Paris c'est aussi (et toujours) … Paris … Ici, la Butte aux Cailles, en fin de journée, un petit rayon de soleil timide, …

 

 

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