Non, le titre n’est pas de moi, mais de Gérard Collin-Thiébaut, l’auteur de ces 4 sculptures (place de Bretagne à Rennes) qui s’est inspiré d’une Diane et d’une Vénus surprises toutes deux au bain par leur sculpteur Christophe-Gabriel Allegrain (mais qu’allait faire, ce bon Monsieur, dans ces lieux intimes ?).
Et si par hasard la couleur de ces baigneuses vous perturbe, sachez qu’il s’agit de peinture de voiture puisque ces sculptures/fontaines se trouvent sur ce qui fut un parking restitué définitivement (?) aux piétons et aux arbres …
Pour l’anecdote, le robot de Flickr, garant des mœurs de ses affiliés et de la respectabilité des publications, a décidé de mettre un avis « restricted » sur ces photos … J’ai évidemment honte d’avoir enfreint les règles et j’en rougi …
Se rapprocher, toujours plus près et plus grand … La lentille closeup #121 (qui nécessite le porte lentille #113) permet de répondre à ce souhait (surtout si on y ajoute un câble déclencheur à distance #112 et un trépied … le flou de bougé est impitoyable à ce niveau).
J’ai trouvé chez Brooklyn Camera un petit dispositif plastique imprimé en 3D permettant de superposer à l’objectif un filetage 37mm compatible avec toute une série de lentilles macro ou tele disponibles sur le marché. Cet adaptateur appelé SX37 (pour SX70, SX70 Sonar et SLR680/690) est relativement bon marché mais pour le faire venir vers nos vertes contrées (dans mon cas, c’est la Belgique) le prix sera quasiment doublé par les frais de port et les taxes diverses réclamées à la réception.
Pour le tester j’ai également acheté un jeu (+1, +2, +4 et +10) de lentilles closeup Vivitar 37mm évidemment … parfaitement compatible avec le SX37 …
Plus tard peut-être me pencherais-je vers un tele 37mm … apparemment il est possible de trouver des teles plus puissants, moins chers et moins rares que le tele Polaroid #119A
Et ça donne quoi ? Voici le résultat d’un premier essai (sans trépied) avec les lentilles +1, +2, +4 et +10…
Après la disparition du Polaroid original, niveau business ce n’était plus tendance et niveau chimie, non plus … arrêt de production pour certains réactifs, incompatibilité environnementale pour d’autres …
La route a été longue pour Impossible Project … retrouver ce paradis (d’accord ça manque d’anges … quoique …) perdu n’a pas été chose aisée. On s’était pris à aimer la réinterprétation des couleurs … les polas d’Impossible apportaient à chaque fois une dose de surprise, une dose d’échecs, une dose de frustration et une grosse louche de plaisir/bonheur.
Petit à petit, par légères touches façon trial and error, Impossible poursuivait sa quête du Graal, le Polaroid d’antan.
Puis Impossible Project redevînt Polaroid Original puis Polaroid … avec côté public un marketing assez offensif (pas toujours de bon goût … juste dans l’air du temps 😉 ) et côté discret une amélioration constante de la chimie.
Le rouge, le vrai avait été plus ou moins oublié (sauf chez certains polaroidomanes assez magiciens) et puis … petit à petit il est réapparu … façon coquelicot en close-up …
La rondeur va bien à la terre … et aux Polaroids aussi (la première édition de round frame m’avait laissé assez peu convaincu et là … n’y aurait-il que les imbéciles pour ne pas changer d’avis ? Le bon sens populaire mérite parfois qu’on lui accorde quelqu’attention).
Confiné à un périmètre minimum, craignant de rencontrer le vilain virus couronné, cela faisait longtemps que je n’avais pas abandonné ma cabane pour plus de quelques heures et, surprise, le syndrome du même nom (je parle de la cabane) m’a épargné. Donc, heureux et le cœur vaillant, c’est vers la mer du nord que je me dirigeai en ce mois de mai 2021 …
Platitude du pays (pour le vélo c’est cool), rondeur des polaroids et météo un poil limite (un petit vent tempétueux pour compenser la platitude du sol et compliquer les randonnées cyclistes, une température à peine digne d’un mois de mars, un soleil d’une timidité maladive et … absence de pluie peu commune) … de quoi rendre agréable ce court séjour.
J’aurais voulu écrire « sérénité birmane » … hélas … ce sont plutôt les cris de colère d’un peuple et la riposte implacable, aveugle et meurtrière d’une armée qui illustrent plutôt ce pays …
C’était en 2018. Quelques semaines au Myanmar et ces belles journées dans la plaine de Bagan parsemée de milliers de monuments, temples et stupas, en ruine ou restaurés … et ces couchers de soleil …
J’extrais de mes réserves quelques polas pas encore scannés … dans la fraîcheur des stupas la chimie des polas n’a pas trop souffert et la flashbar de Mint a assuré…
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