Un peu de sport, un retour à la nature, une bonne bouffée d’air pur tant qu’il y en a encore un peu …
Les bonnes résolutions se prennent en début d’année ou jamais. Ça n’engage pas à grand chose. On se sent(ira) juste « mieux » (si c’est encore possible). L’atterrissage arrivera suffisamment vite … avec quelques toxines en moins.
C’était à l’orée des Hautes Fagnes, à deux pas de mon berceau (là où les fées auraient dû se pencher si elles n’avaient pas été si feignasses) 😉
Difficile de ne pas les voir … ces petites plaquettes en bois suspendues à un grillage à l’entrée des temples japonais. Au recto, une illustration (souvent un animal mais pas que …) et, au dos, le japonais (mais pas que … des touristes aussi tentent leur chance … qui n’a jamais joué à la loterie n’a jamais gagné) y écrit un vœu … examen à réussir, bonheur en amour, promotion espérée, formation d’un gouvernement de coalition en Belgique (au rayon cause désespérée il n’y a pas mieux), tout peut y passer … Il n’est pas nécessaire de faire preuve de beaucoup d’imagination pour trouver un truc qui ne va pas, un boulon à resserrer, … et d’en confier le job à une instance supérieure.
Entre 500 et 1000 yens (~ 5 et 10€) le vœu, exaucement non garanti, ce n’est pas trop cher et c’est plus joli qu’un ticket du loto.
Ainsi, j’en ai rapporté quelques uns de Tokyo, Kyoto, Uji, … les dos sont encore vierges de tout voeux. Je ne connais pas de divinité, génie, … susceptible de m’exaucer (ça existe ?) et je n’ai pas de temple dédié proche de chez moi.
Un pola sympa et je suis déjà partiellement aux anges (exhaussé pourrait-on dire) …
À Uji,
À Tokyo,
À Kyoto,
et avec tous mes espoirs pour le peuple de HongKong …
Après Halloween, où l’angoisse que Trump sonne chez moi et me lance un « trick or treat » menaçant … En plus local, novembre c’est plus doux, cimetières et souvenirs.
Plus cimetières que souvenirs d’ailleurs … J’aime déambuler dans un vieux cimetière fleuri, baigné d’un soleil automnal et saupoudré de feuilles fraîchement échappées.
Tombes abandonnées, retournant à la terre à l’image de leurs occupants …
Tombes surchargées de fleurs, bibelots, et pensées … à croire que les survivants ont quelque chose à se faire pardonner …
Saint-Gilles est un de ces « villages » bruxellois où se croisent, se côtoient diverses strates d’habitants … d’abord les habitants de toujours ou … de longtemps, puis les plus ou moins nouveaux, arrivés par vagues successives, du Portugal, des pays du Maghreb et finalement un mix « toutes nationalités » caractéristique d’un Bruxelles mondialisé … gentryfication en prime, pour le meilleur … ou pas …
Au parvis de Saint-Gilles, le dimanche matin il fait bon faire son marché et de s’arrêter dans un café où on retrouve une incomparable belgitude …
Fin juillet, le TGV m’emmenait, pas toujours à grande vitesse, d’ailleurs, vers Bordeaux.
Pour un belge, Bordeaux ça sent le début d’un sud, plus vin que pastis. Et moi ça m’arrange, l’anis n’est pas mon truc. A 4h30 de Lille sur papier, et un peu plus dans la vraie vie, se trouve la gare Saint-Jean.
Et c’était quoi Bordeaux ? Un flot de nouvelles impressions, de nouveaux instants souvent interprétés par la chimie du polaroid (certainement plus fiable – je n’ai pas dit « fidèle » -, plus poétique que ma paresseuse mémoire).
Premières (pas qualitativement, juste dans l’ordre aléatoire de mes quelques prochaines publications) impressions … les rues de la vieille ville lorsque le soleil se couche (car lorsqu’il se lève moi je suis couché 😉 ) et joue avec les ombres …
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