Quelques polas à Molenbeek …

28 août 2014   0 commentaire   permalink

Paris a la Seine, Bruxelles avait la Senne … recouverte, disparue. Restent les canaux l’un allant vers la mer et l’autre venant de Charleroi, pour lui donner un petit cachet « maritime », port en prime.

Molenbeek, commune bruxelloise, est parcourue par le canal Bruxelles-Charleroi cristallisant ici et là des initiatives de rénovation, revitalisation, réhabilitation.

Comme les anciens établissements Belle-Vue et l’hôtel low cost Meininger ..

 

… ou cette fresque de Solo Cink , le Disc’O Phare …

Originalité de cette œuvre associant le travail du peintre Solo Cink et du designer Oleg Vlaminck : elle intègre en 3D des éléments de récupération (362 CD’s, 180 disques vinyl, 34 jaquettes VHS ou CD, 1 boule à facettes….). Dès la tombée de la nuit, avec la complicité de Sibelga et des urbanistes lumière de Radiance 35, une image projetée laisse deviner que le phare est habité…

 

Ce qui n’empêche des chancres/ruines d’exister comme la « parfumerie » et cet entrepôt voisin qui a partiellement brûlé il y a peu …

 

{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}

Escapade gantoise au Graffiti Event

24 août 2014   0 commentaire   permalink

Rapide passage à Gand deux jours avant le Graffiti Event à côté du musée Dr Guislain … Un « couloir » réservé au tram Ligne1 et bordé de 1500m2 de murs (d'après les organisateurs … mais peut-être moins d'après la police 😉 est livré aux bombes de graffeurs gantois mais pas que …

La météo est temporairement souriante, quelques artistes sont au travail (d'autres photos numériques sur @necDOT) … l'occasion pour moi de joindre quelques passions …balade urbaine, polaroid et street art.

Et comme toujours avec la chimie des films Impossible Project, il n'est pas facile de prévoir ce que donneront les photos (et si le charme du pola résidait dans cette imprévisibilité ?). Mes derniers polas bruxellois (film SX70 Color du 07/2014 … prochain billet) m'avaient parus assez bien piqués mais avec une dominante verdâtre (tendance « bocal moussu ») noyant les couleurs vives. Le temps était gris/couvert. Pour ces photos, le soleil était bien présent mais avec des zones d'ombre assez sombres. Une situation pas toujours bien gérée par la cellule du SX70 …

 

Hardnesh au travail …

Eres, Spec et Reset …

Mr Cana …

Lady Alezia …

{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}


Un noir et blanc (une fois n'est pas coutume … jusqu'à présent les films noir et blanc d'Impossible ne m'avaient pas vraiment convaincus. À l'éjection du film, la chimie complexe de ces petites tranches de carton doit développer instantanément une couche opacifiante protégeant de la lumière la face sensible « en développement ». Dans le cas des films noir et blanc cette action n'était pas immédiate et imposait l'utilisation d'un dispositif de protection, frog tongue ou autre, au risque d'avoir une surexposition excessive. Pas plus tard qu'aujourd'hui 23 août, Impossible Project annonce la sortie d'une nouvelle gamme de film noir et blanc avec protection presque parfaite et développement plus rapide … Intéressant …)

 

{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project 600 B&W}

 

 

#streetaroid# … Mr Cana, IPNSONE, the Dude Company et Le Poisson à Wazemmes

19 août 2014   0 commentaire   permalink

Wazemmes est un quartier prisé par les artistes urbains du nord. Y ressentent-ils des ondes bénéfiques et accueillantes, la maréchaussée y serait-elle moins regardante, les murs en perdition y sont-ils plus nombreux, je ne sais pas trop mais le résultat est là. J’y découvre toujours du nouveau … ou de l’ancien bien caché.

Comme ce bistrot dont la devanture a été repeinte totalement … Ambiance jardin exotique ou jardin d’eden dans lequel on retrouve Mr Cana et IPNSONE …

 

… artistes auteurs de cette petite fresque plus ancienne « le savoir est une arme » …

… et The Dude Company très très présent sur ce secteur. Ici, des pochoirs relativement anciens (The Dude Company a actuellement délaissé la musique soul pour sa très belle série the Dude Cities) …

 

et Le Poisson … très mobile (ici sur la place du marché)

 

 

#streetaroid# Tournai-Froyennes, les artistes urbains descendent …

30 juillet 2014   2 commentaires   permalink

La gare, que dis-je, l’arrêt de Tournai-Froyennes (quelques casemates rudimentaires et une borne distributrice, contre paiement, de billets n’en font pas/plus vraiment une gare) fait certainement partie de ces arrêts anecdotiques, survivants oubliés d’une époque (presque) passée, sûrement en bonne position dans la liste à supprimer des gestionnaires es-rentabilité. Située entre Tournai et Lille, est-ce la proximité de l’école Saint-Luc et du mémorable pensionnat de Passy-Froyennes drainant des étudiants belges et français qui lui assure la pérennité ?

Les abris et leurs murs s’offrent aux étudiants qui peuvent/veulent/osent déployer (dans ce que je suppose être une illégalité tolérée) leur art in vivo. Il faut un commencement à tout, même au street art. Hélas … il s’agirait ici plus de murs « de brouillon » que de copies définitives, assumées et matures. J’imagine qu’il en fut ainsi pour les gars de FarmProd (ils kottaient dans une ferme voisine, d’où leur nom) qui usèrent leurs fonds de culottes 😉 sur les bancs de Saint-Luc et qui, peut-être, sur ces mêmes murs étrennèrent leurs premières bombes.

Barbouillage avant barbouill’art …

Et pourtant, cette année, les casemates-abris ont été repeintes en blanc, pas vraiment une vision à long terme, à la limite une sorte de provocation. Et très vite, la vie « artistique » a repris le dessus … allant jusqu’à rebaptiser le lieu en skull station.

Et, même si certains graffitis sont inachevés et dûment estampillés « pas fini » ou « to be continued » par leurs auteurs (rattrapés par les vacances, reviendront-ils en septembre achever graffs et études ?), certaines réalisations sont assez prometteuses mais …

Un graff m’a d’abord attiré … au pochoir, noir et blanc avec cette mention « I wish I was a street artist » , oui talentueux ce jeune. Mais aussi deux signatures « Zabou » et « Blouh » et, une petite recherche plus loin, non Zabou n’est pas une étudiante et oui, Zabou a déjà une vie artistique partagée entre la France et le Royaume-Uni. Tout comme Blouh. Mais, boudiou, que faisaient-ils à Froyennes ?

 

Warning, un train peut en cacher un autre

 

 

{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}

 

Et en pack 100 Blue, du polaroid expiré …

 

{Polaroid Land 240 / Film Polaroid 100 Blue (exp. 05/2009)}

 

#at Gotham city# … Free Bushwick graffiti tour …

13 juillet 2014   1 commentaire   permalink

C'est à NewYork que le graffiti est né et il y occupe encore une grande place … pas vraiment omniprésent. Allez dénicher un graffiti à Times Square. Non, les surfaces libres sont envahies par les pubs, les enseignes, … rien que du légal 😉

Par contre les spots street art sont nombreux mais, quand on arrive à Big Apple un peu impréparé (shame on me … à force de remettre au lendemain on se retrouve très vite hier), on risque de passer à côté de pépites. Les plus grands sont là, suffit de les trouver.

Pour me simplifier la besogne, après une petite recherche sur le net, je me suis inscrit au Bushwick Free Graffiti Tour (freeTOURSbyfoot) …

Bushwick … pas loin du défunt 5PointZ, hélas détruit quelques mois auparavant. Le graffiti y est omniprésent mais  » régenté » par un collectif le Bushwick Collective.

Le tour était annoncé gratuit … « Vous payez ce que vous estimez juste et selon vos moyens ». Oui, ça existe à New York. Et pour le « fraîchement débarqué » que j'étais, dans ce pays où taxes et pourboires ne sont pas clairement indiqués mais respectivement obligatoires et plus que recommandés, le « free » me laissait songeur … à combien peut s'élever le pourboire gratuit pour un guide actif, professionnel, compétent, anglophone (zut, j'ai beaucoup décroché … pour prendre des photos visibles sur @necDOT), courageux (2h30 en plein soleil à plus de 30°C) ? La veille du tour un email de confirmation me parvient et explicite un peu le terme free en précisant que des sociétés concurrentes facturent des tours semblables à 40$ et que c'est cher, et qu'un tel prix dissuade des amateurs et que, eux, laissent la rétribution libre. J'avais donc une base … que j'ai affinée en fin de tour quand quelques participants sont partis en saluant et remerciant le guide en appliquant le « free » au sens strict, quand d'autres ont donné 10-20$ …

Je l'ai dit … plus de 30°C, soleil resplendissant … conditions plus que défavorables pour les films Impossible Project. Malgré quelques vaines précautions – un pack de film sorti du frigo, le pola (appareil et photo en développement) placé dans un sac à côté d'une bouteille d'eau fraîche – ce qui devait arriver, arriva … à température élevée, Impossible ne vous laisse qu'un seul choix, voir la vie en rose sombre. Évidemment, mon APN numérique était là et … fonctionnait (mais c’est sur @necDOT).

Un mural de Pixel Pancho

… et Saddam, à moins que ce ne soit Democracy, par Versus …

… et un inconnu …

{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}

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