Question cailles vous pourriez être déçu (selon mon ami Google, point de volatils ici mais bien un monsieur Caille artiste de son état. Mais alors pourquoi ce pluriel ?) … par contre, si on en croit la cartographie du lieu il y a bien une butte et vous risquez d’y trouver 5 diamants.
Si d’aventure la recherche des diamants est elle-même infructueuse il vous reste quelques perles garanties … les aphorismes de Miss Tic, un véritable produit local.
Et même si le mal y est souvent mis à mâle (et réciproquement surtout), Miss Tic joue avec les mots et y prend plaisir. Un plaisir partagé … je parle pour moi …
C’est dans un cadre assez particulier que Jef Aerosol a recréé son monde d’artiste … en effet, une église n’est pas nécessairement le lieu attendu pour une expo streetart … et pourtant …
C’est donc dans l’église Notre-Dame de Lourdes à Marquette-lez-Lille que se tient encore pour quelques jours l’exposition Sueños …
L’intérieur n’est pas le lieu priviligié pour les polas friands de photons. L’usage du flash a tendance à brûler le sujet proche et plonger l’arrière-plan dans le noir absolu.
C’est donc avec trois appareils que j’ai pris quelques risques : un polaroid 250 avec des films Fuji FP-100C (expirés hélas) sans flash, un SX70 modifié 600 avec le FlashBar de Mint et un Spectra Image Elite (flash on), et pas de trépied.
J’avoue qu’une fois de plus le Spectra est assez bluffant (une des raisons pour lesquelles je l’utilise essentiellement pour des photos de famille).
… au travers du pochoir …
Le pola 250 a fait de son mieux mais, sans flash, la tâche était proche de l’impossible
et finalement le SX70 (modifié 600) … la FlashBar a tendance à brûler le devant de la scène (mon SLR680 était indisponible. Dommage).
… table de travail façon Jef Aerosol … bonnes influences 😉
Après l’hiver, il est temps de revivre en couleurs et si ces couleurs ont la vitalité du soleil sud-américain, pourquoi pas ?
À Lille, pour la 4ème mouture de la BIAM (Biennale Internationale d’Art Mural), le Collectif Renard a invité les mexicains du collectif Tlacolulokos …
Descendants des indiens Zapothèques, Dario Canul et Cosijosea Cernas, fondateurs du collectif Tlacolulokos, proposent une immersion dans la culture de rue très présente à Oaxaca. Cette ville-état du Mexique, théâtre d’un soulèvement populaire important en 2006, porte en elle les stigmates de cette révolution de laquelle sont nées plus de 300 assemblées sociales, urbaines et rurales, en faveur des organisations indigènes. Les émeutes sont aujourd’hui oubliées mais les murs de Oaxaca parlent encore. (OpenAgenda)
Ils ont réalisés 3 grandes fresques murales (Maison Folies Moulins, le mur du Flow et à la sortie du métro Grand Palais) où se retrouvent leur vécu … solidarité, révolte, traditions, oppression, violence, mysticisme … (on peut aussi les retrouver en exposition à l’Hospice Comtesse jusqu’en août 2019)
« La terre appartient à celui qui la travaille … » clament-ils …
Graffiti d’aujourd’hui et vestiges de hier ou d’avant-hier, Athènes regorge de ressources … témoins d’une crise pas encore digérée et d’un passé prestigieux et vice-versa 😉
Au détour des petites rues, des façades lépreuses ou pas, dans l’ombre ou baigné de soleil, un doux sourire, un regard malicieux avait à plusieurs reprises attiré mon attention. Une signature … Ecloz … et une surprise, l’artiste était français et c’était en 2017 …
Dans le billet précédent mes pas m’avaient conduit dans la banlieue lilloise, Marquette-Lez-Lille et Saint-André à la recherche d’œuvres semées par Jef Aerosol. Heureusement le bon Jef 🙂 m’avait laissé quelques indices sur Instagram.
La moisson réalisée et le retour at home effectué je constate (toujours par Instagram interposé) que ce même Aérosol avait aussi commis un Neil Young à deux pas (disons 100 mètres, conversion aisée et surprenante quand on sait que je chausse du 41,5) de là … Aaughhh , m’écriai-je.
Il faut savoir que Neil Young a squatté mes oreilles depuis une bonne cinquantaine d’années et si il figure au panthéon de Jef Aérosol, il trône, avec ses trois complices Stephen, David et Graham, au top du mien.
Pouvais-je en rester là … Que nenni ! Le lendemain (le streetart est éphémère et le temps, les vandales et les voleurs n’attendent pas) … retour sur les lieux du crime.
Quelques variantes polaroidesques avec utilisation des filtres du kit « Special Effects Filters for Spectra (Nr 1) »
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