Graffiti d’aujourd’hui et vestiges de hier ou d’avant-hier, Athènes regorge de ressources … témoins d’une crise pas encore digérée et d’un passé prestigieux et vice-versa 😉
Au détour des petites rues, des façades lépreuses ou pas, dans l’ombre ou baigné de soleil, un doux sourire, un regard malicieux avait à plusieurs reprises attiré mon attention. Une signature … Ecloz … et une surprise, l’artiste était français et c’était en 2017 …
Dans le billet précédent mes pas m’avaient conduit dans la banlieue lilloise, Marquette-Lez-Lille et Saint-André à la recherche d’œuvres semées par Jef Aerosol. Heureusement le bon Jef 🙂 m’avait laissé quelques indices sur Instagram.
La moisson réalisée et le retour at home effectué je constate (toujours par Instagram interposé) que ce même Aérosol avait aussi commis un Neil Young à deux pas (disons 100 mètres, conversion aisée et surprenante quand on sait que je chausse du 41,5) de là … Aaughhh , m’écriai-je.
Il faut savoir que Neil Young a squatté mes oreilles depuis une bonne cinquantaine d’années et si il figure au panthéon de Jef Aérosol, il trône, avec ses trois complices Stephen, David et Graham, au top du mien.
Pouvais-je en rester là … Que nenni ! Le lendemain (le streetart est éphémère et le temps, les vandales et les voleurs n’attendent pas) … retour sur les lieux du crime.
Quelques variantes polaroidesques avec utilisation des filtres du kit « Special Effects Filters for Spectra (Nr 1) »
En février, Jef Aérosol a semé quelque pépites dans les faubourgs lillois. Le tout était de les trouver 😉
Le 14, profitant du soleil et d’une parenthèse temporelle, je me dirige vers Marquette-lez-Lille (gloire soit rendue au GPS) … au programme Joni Mitchell, R. L. Burnside, Clarence Clemons, Johnny Cash, le Little drummer boy, Chet Baker, le père Zim Zim et ce bon Ludwig Van (aka roll over Beethoven) et un chat (oui, le chat est à Jef Aérosol ce que le ration-laveur est à Prévert).
J’éprouve beaucoup de plaisir lorsqu’un pignon, une façade aveugle se voit accaparé par un artiste muraliste. L’austérité (qui a parlé de mornitude ?) urbaine combattue à coups de bombes pacifiques et colorées, ça me plaît.
Ainsi à Roubaix quelques nouvelles œuvres sont apparues dont un portrait de Camille Claudel à 20 ans par James Cochran assez surprenant quand on connaît le style (coloré, pointilliste, …) de cet artiste. Le résultat est à admirer à deux pas du musée La Piscine qui abrite quelques œuvres de la sculptrice …
Quelque variantes polaroidesques … avec un triptyque (polaroid SX70 modifié et films PO Color600) façon zoom (la dernière photo est obtenue avec le tele 1.5 #119A) …
Mais aussi en pack100 (Polaroid 250 et films Fuji FP100C) …