Polaroid 100 Blue film …

25 juillet 2014   1 commentaire   permalink

Il y a peu Impossible Project (re)sortait de ses cartons des films pour pola 600 intitulé Cyanograph … une chimie bleue, peu contrastée … J’avoue ne pas avoir été convaincu.

Dernièrement, Impossible vidait ses frigos et en ressortait des « vieilleries » expirées et expirantes. Conserver du vin, un bon millésime, ça va … des films polaroid … bonjour les dégâts/déceptions (voir mes essais du polaroid 779).

Des vieux films Impossible Project … pas question. Déjà frais c’était pas top alors vieillissants … Mais, dans le lot, je n’ai pas pu résister à deux films Polaroid 100 Blue (exp. 04/2009). Je n’aime toujours pas le look blue mais un prix raisonnable (tout est relatif. Le prix d’un paquet de cigarette est-il raisonnable ? Ne fumant pas, je n’en sais rien 😉 ) et surtout, cette impression de passer à côté de quelque chose qui n’existera plus (que ne donnerais-je pour voir, juste une fois, un dronte de Maurice, pardon, un dodo ) … j’ai donc craqué.

Ma curiosité insatiable fut modérément titillée par un nom, « Paul Giambarba », figurant sur la « sur-boîte » (Impossible a doublé la boîte Polaroid originale par une boîte bleue minimaliste, assez classe). En fait ce monsieur fut responsable du design (packaging …) chez Polaroid et c’est à lui qu’Impossible confia le design de ses premiers produits … Ah, bon … une fois de plus on mourra moins bête. Merci, internet.

Le plus beau packaging ne faisant pas la bonne pellicule, j’attendais le moment qu’un de mes polas se libère (excusez du peu …) et … c’est chose faite.

Et alors ? (entends-je murmurer) … et bien, la déception … n’est pas au rendez-vous. Apparemment le dépassement de 5 ans (exp 04/2009) de la date de péremption n’a pas trop d’impact. J’imagine qu’Impossible a fait ce qu’il fallait pour conserver les films dans les meilleures conditions.

Et oui, c’est bleu. Il fallait s’y attendre (en fait pourquoi faire de telles pellicules ??? … je n’ai pas la réponse) mais un bleu assez piqué d’où ressortent les détails rouges. La finition est de type « silk », un peu grainé (là aussi, comme pour les pellicules Fuji, je ne suis pas extrêmement emballé et préfère le « glossy » classique. De plus le « silk » n’est pas vraiment l’ami du scan).

J’ai donc 20 photos moins 3 déjà consommées dans mes essais ci-dessous pour goûter, apprécier et regretter ce Polaroid Blue sacrifié sur l’autel du numérique.

Pour le test, l’écluse de Kain près de Tournai (Belgique, évidemment) et comme il restait un noir et blanc dans le pola …

{Polaroid 240 / Film Fuji FP-3000 B}

À l’écluse, la Jeannet …

 

 

 

La péniche s’appelle Early Bird, mais ces foutus canards 😉 n’ont pas daigné attendre qu’elle se rapproche …

{Polaroid 240 / Film Polaroid Blue}



 

Un pola Impossible Project développé en moins de 10 minutes ?

10 mai 2014   0 commentaire   permalink

À Impossible Project rien n'est impossible … 😉

C'est sur le forum Polaroid-Passion qu'un sympathique membre (merci à lui) a posté tout dernièrement cette information, video Vimeo à l'appui. Oui, un pola Impossible Project peut être développé en moins de 10 minutes en le plongeant quelques minutes dans l'eau chaude.

Le principe de la manip est ultra simple … Vous prenez votre pola et attendez 5 minutes (pour préserver les propriétés de la couche opacifiante qui protège de la lumière le pola éjecté) et ensuite vous immergez totalement le pola dans de l'eau à 70-80°C. En 3-4 minutes la photo est développée. Vous pouvez alors la sortir de l'eau et l'éponger/sécher délicatement.

J'avoue, j'avais des doutes … Impossible Project annonce que ses films doivent être utilisés dans une plage de température entre 13° et 28°C … et là, 70°C ???? Les températures conseillées correspondent donc à la phase de photosensibilisation et non à la phase de développement où, comme bon nombre de processus chimique, une élévation de température agit favorablement sur la cinétique.

Un second point qui me turlupinait (oui,oui …) c'était l'immersion. Comment allait résister le pola plongé dans l'eau chaude ?

Sceptique malgré tout (aventureux aussi), je décidais de rééditer cette expérience avec video. C'est à une petite appli time-lapse (iMotion HD) qui traînait sur mon iBidule que je confiais cette tâche. C'était d'ailleurs la première fois que je l'utilisais … ai-je choisi les bons paramètres ? Aurais-je du procéder autrement ? Que de questions … mais le résultat est là.

Ma video (la video Vimeo que j'ai honteusement plagiée est reprise en fin de ce billet) …


Et en conclusion ? Ça marche … parfaitement. Le pola supporte ce bain chaud forcé sans gondoler, sans décollage, sans infiltration … Le rendu des couleurs n'est pas dégradé même si il y a une légère différence avec le pola développé normalement. Évidemment, les films Color Generation 2.0 (la photo apparaît partiellement en moins de 10 minutes) attendus pour bientôt rendront les choses plus pratiques mais en attendant et à condition d'avoir une source d'eau chaude à proximité, oui, il est possible de développer ses polas en moins de 10 minutes.

La video plagiée 😉

Developing Impossible Project film in under 10 minutes from LandCameras.com on Vimeo.

 

SX70 et close-up #121 …

20 avril 2014   1 commentaire   permalink

Difficile de cacher le plaisir que j’ai de photographier les fleurs (c’est beaucoup plus présentable que les bonbons …). Évidemment de près, c’est encore mieux et le kit close-up pour le polaroid 240 me satisfait pleinement.

Pour le SX70, il existe une lentille, répertoriée (liste des accessoires) sous le n° #121 (elle s’insère dans le porte accessoire #113 qui se clipse sur le connecteur flashbar au dessus de l’objectif, la lentille additionnelle venant alors se positionner devant l’objectif). En permettant de se rapprocher (la distance minimale sans kit est de 25,4cm), on « agrandit » le sujet. (Bon à savoir … la lentille est généralement/normalement accompagnée d’un diffuseur de lumière, sorte de barre transparente dépolie qui se fixe sur la Flashbar)

Hélas, son utilisation est moins aisée que pour le Polaroid 240,

  • à mon avis, la profondeur de mise au point est très réduite un léger décalage et c’est le flou assuré (côté pile … un bien beau bokeh assuré). Le stigmomètre peut se révéler ici assez « traître » car si vous mettez au point sur une zone bien précise du sujet (elle doit alors se trouver au centre de l’objectif) et que par la suite vous recadrez en déplaçant, même légèrement, l’appareil … la mise au point « ciblée » est perdue.
  • la combinaison avec la relativement faible sensibilité des films (100 ISO) est impitoyable pour le bougé … un petit coup de vent, un doux zéphyr ou un tremblotement dans le maintien de l’appareil (vive le trépied … si votre SX70 dispose du pas de vis de fixation ou si vous avez le kit #111 pour trépied) … flou assuré une fois de plus.
  • les caprices (disons, le manque de prévisibilité) des films Impossible Project (la génération 2.0 devrait faire un petit pas dans le bon sens … ) … difficile de faire un essai et d’attendre 45 minutes pour voir si un petit coup de darken en plus ou en moins s’avère nécessaire pour un deuxième (et coûteux) essai.

Donc, la « macro » sur SX70 est assez périlleuse et on se prend à rêver d’un kit macro pour SLR680 avec son auto-focus assez bluffant … malheureusement, à ma connaissace, inexistant chez Polaroid.

Il existe un Lens Kit chez Mint qui comprend une lentille close-up (distance minimale 12cm). Le système de fixation est différent et est compatible avec les SX70 Sonar et SLR680 (mais qu’en est-il alors de l’autofocus ?).

Petite comparaison … rhododendron avec SX70 …

… et avec Polaroid 240 …

… close-up du kit #121 sur SX70 par le Polaroid 240 et son kit close-up #583 …

Impossible Project … on progresse

9 avril 2014   0 commentaire   permalink

Les « sauveurs » du Polaroid, Impossible Project, ne cessent de progresser. Le chemin est encore long pour retrouver les bons vieux films Polaroid d'antan mais l'amélioration est là et bien là.

Fin 2013, sortaient les nouveaux films couleur (SX70 et Color600) et noir et blanc , là aussi dans les deux types de sensibilité … du progrès dans le piqué, la définition de l'image.

Il y a quelques semaines, c'était le tour d'un film prototype (prix « écrasé », packaging blanc, disponibilité limitée), que je qualifierais (avis strictement personnel) d'anecdotique, le Cyanograph, sorte de bleu et blanc, très peu contrasté, assez estompé … Pas vraiment intéressé.

Et puis ce fut le cas d'un autre prototype très prometteur, le Génération 2.0 Color 600. Une chimie encore améliorée et surtout un temps de développement raccourci (une bonne demie heure …) avec l'apparition de l'image après moins de 5 minutes … de quoi faire patienter/saliver le public 😉

Once exposed, the image emerges in just two minutes. It is sharper and more stable. Overall processing time is also reduced by more than 20 percent.

et s'agissant d'un prototype, une mise en garde un peu … flippante

This film is still subject to further testing and refinement ahead of its public launch, later in 2014. For this reason, it is considered 'experimental' and sold in plain packaging with no tip-sheet. No assurances can be given as to its performance or durability.

It is recommended that, as these pre-release films are a little 'faster' than the target ISO, care should be taken to reduce exposure by about a quarter to half a stop. Using the camera's exposure wheel/slider, this is about a quarter of the way into the 'darken' zone (news reçue le 31/03/2014).

La version commerciale devrait sortir dans quelques mois mais le stock de la version prototype semble être déjà épuisé sur le shop d'Impossible (à la date d'écriture du billet). Un autre avis, ici.

Un premier essai lors du vernissage de Expolaroid Lille le 04/04/2014 au Pol'Art Café à Lille (courez-y jusqu'au 28/04), en intérieur avec un SLR 680 (le flash fait bien son boulot … à condition que le sujet ne soit pas à plus de 2,5-3m)

 

… et avec le même SLR 680, une fleur de bergenia

 

Magnolia, close-up pour Polaroid 240 et photos noires …

27 mars 2014   0 commentaire   permalink

La nature est ponctuelle … place aux magnolias, un grand (et court) moment pour le jardin : Du soleil et l'arbre flamboie dans le ciel, un coup de vent, la pluie, et les fleurs fragiles se déchirent, les pétales prennent leur court envol avant de recouvrir le sol …

L'occasion est à saisir et pourquoi pas avec un Polaroid 240 équipé du kit close-up #583 (sans le kit la mise au point à moins de 1m est impossible. Le kit composé d'une lentille et d'un viseur adapté permet de mettre au point entre 23 et 38cm ). Un trépied et un déclencheur à distance (que je ne possède pas) s'avèrent également utiles pour éviter le flou de bougé. Par contre, le vent rentre haut-la-main dans la catégorie des emm… (désolé, grossièreté avouée, grossièreté pardonnée)

C'est parti … Et là, une mauvaise surprise. Le viseur du Polaroid 240 est de conception Polaroid et est composé de deux fenêtres, une pour le cadrage et, à côté, une autre, plus petite, pour la mise au point. Cette dernière n'est déjà pas exceptionnellement ergonomique mais, pour un close-up, cela devient ardu … la correspondance entre la zone de mise au point et le cadrage relève, à cette distance, de l'exploit. Tant pis …

Deuxième mauvaise surprise … une photo toute noire. Apparemment, le diaphragme ne s'est pas ouvert … problème d'alimentation. Pour vérifier, c'est simple. Il suffit d'enlever le pack photo (dans le noir … pour les films couleurs moins sensibles, ça marche sous la couette 😉 ) et, l'appareil ouvert, on regarde l'intérieur du soufflet et on déclenche. Si l'alimentation est ok, on doit voir le diaphragme s'ouvrir et se refermer (le double clic). En aveuglant avec son doigt la cellule (à côté de l'objectif), l'ouverture est beaucoup plus visible.

Dans mon cas, pas d'ouverture et donc, problème d'alimentation. Les piles étant neuves, un faux contact ? Et oui, après avoir vérifié la position des piles, les contacts, l'appareil est reparti. Ouf.

Et donc quelques photos au kit close-up …

Oui, le pola c'est amusant …

 

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