Déjà … à ce rythme là on sera en 2019 quand vous lirez ces lignes, l’occasion pour moi de réitérer mes voeux de bonne année. Même si ça vient du cœur, ça ne mange pas de pain …
Voilà donc ce que fut mon décembre 2019, du moins la face publique et publiable 😉 … un mois pas très polaroid …
Le 4 … inutile de vous rappeler qu’un rayon de soleil suffit à me pousser, moi et mes polas, hors de l’état de demi-hibernation dans lequel la réalité et tant d’autres choses me poussent … J’ouvre un pack de Color600 avec bordure Mickey (légère entaille à l’inébranlable règle du cadre blanc ou rien) … A la recherche de graffitis tournaisiens …
et un pack de Fuji FP-100C de seconde main (sans boîte, date d’expiration inconnue) pour une double exposition …
Et à propos de pack100, le 5 … lancement d’une campagne Kickstarter pour redonner vie à ce format de film … j’adhère, évidemment .
Lille … sa grande roue en face du Furet du Nord, donc immanquable 😉
Le 18 … trouvé sur eBay, le kit Lens pour Spectra soit 5 lentilles pour effets spéciaux. J’avais dans l’idée que ça pourrait marcher sur un SX70 avec le porte accessoire #113 … bingo … Reste plus qu’à les utiliser avec discernement 😉 … La cathédrale de Tournai …
Le 20 … un joli paquet de chocolat venant de Finlande. Le Polaroid Chocolate World de Maija Karisma, une ode aux pack100, périmé mais combien talentueux entre de bonnes mains.
Noël approche … va falloir se mettre en mode « busy » … 🎅🏻
Mon « bestnine » selon Instagram … trahit-il un (mon) état d’esprit ou celui de mes « suiveurs » ? Certainement plus révélateur qu’un test de Rorschach. Faut que j’en parle à mon psy …
Toujours est-il que mon top nine perso « à moi » serait légèrement différent mais les likers faisant la loi, le voilà …
Ensuite ce fut Noël et Nouvel-an … heureusement qu’il y a le champagne pour faire descendre ces nourritures parfois incongrues.
Et puis mes bladers préférés 😉 … 5 journées intenses
où on apprend à remonter une toupie Nado en moins d’une heure à l’aide de 5 vidéos tutoriels (merci YouTube),
où on lit et relit (a la sixième fois ça devient dur) Bob et Bobette, l’As du Ballon (oui c’est assez vintage et belge),
où on se rend compte que dans Tintin en Amérique il n’y a pas d’histoire, juste des rebondissements,
que Gingka est un héros attachant mais que le cri de guerre (quelque chose comme darkbububull) de Benkei est marrant (trop coool pour être plus exact),
où on tente désespérément d’avoir un semblant d’équilibre sur une planche de skate mais peine (et honneur) perdue,
où on constate que le Polaroid Spectra donne de très belles photos … à condition d’avoir des films (out of stock qu’ils disent chez Polaroid Originals), et … et … bye, bye 2018 !
où on se rend compte qu’on ne rajeunit pas mais que les jeunes vous protègent de la sénilité …
Le 27 … avec les blazers, la Piscine Roubaix …
Le 31 … reçu des US en dernière minute un film Polaroid Time Zero expiré en 1998. À moi aussi ces belles photos à la chimie vieillissante … Hélas, batterie morte ! Il me faut donc « transvaser » les photos et un darkslide dans un pack vide avec une batterie ok et cela dans l’obscurité totale. Après une heure, d’apprentissage … j’y arrive les yeux fermés. Passage en chambre noire … des toilettes hermétiquement closes 😉 Et là, au toucher, je sens que ce n’est pas gagné. Les pods sont secs et « saupoudrés » de matière saline. L’opération terminée, vite un essai … pour la batterie c’est bon. La photo, elle, est toute brune … la deuxième aussi … jusqu’à la dernière … Aaughhhh ! alors que j’attends un deuxième film …
Et WordPress qui adopte un nouvel éditeur … Gutenberg qu’ils l’appellent. Au premier abord, pas très iPad-friendly. Va falloir s’y faire 🙁
Il est temps que 2018 se termine. Sur ce … à janvier 2019
D’accord ce n’est pas un chêne et ce n’est pas avec lui que je vais me lancer dans la confection des flûtes … je n’ai pas l’oreille.
Ses ancêtres ont connu les dinosaures. Il résiste aux maladies. Un de ses congénères a même fait face sans fléchir au souffle infernal de Little Boy à Hiroshima.
Le mien est un peu tordu suite à une enfance malheureuse … Et pourtant chaque année en automne il se couvre d’un manteau d’or pour quelques jours avant de le laisser glisser au sol. Et qui affûte alors son râteau ?
A défaut de récupérer les 40 (ou les 1000. C’est selon …) écus, quelques polas que mon gingko m’offre 🙂
Suis-je en froid avec le noir et blanc ? Il est vrai que le noir et blanc n’est pas vraiment ma tasse de thé. En parcourant ce blog, vous l’aurez remarqué. Le noir et blanc introduit-il une composante esthétique, une distance non désirée par rapport à la/ma réalité (il m’arrive aussi de broyer du noir … mais en couleur) … peut-être ? La question reste ouverte.
Cela étant, vous (oui, vous êtes plus que 2 à parcourir ce blog quotidiennement 😉 ) l’aurez remarqué, il y a peu je publiais quelques photos de l’exposition Strokar Inside … le vrai noir et blanc instantané du film Fuji FP-3000B. Une sensibilité (ISO 3000) supérieure qui vous permet de photographier dans une demi-pénombre sans flash, sans trépied. Hélas, Fuji en a stoppé la production et le film en version expired se retrouve sur le net à un prix à faire verdir le caviar.
Polaroid Originals aussi a son black and white. Je ne sais pas ce que valent les nouvelles mixtures car mes derniers essais remontent à 2017 (avec des films 11/2016 et 03/2017). A cette époque le film s’éjectait en noir et blanc, puis, très vite, virait au simili-sépia pas vraiment joli (?) et ce d’autant plus vite que la photo était exposée à la lumière. Triste paradoxe … on évite le numérique et ses photos oubliées au fond d’un disque dur et on se retrouve avec de l’analogique et des photos condamnées à rester dans le noir au fond d’une boîte).
C’est donc du fond d’une boîte que j’ai ressorti ces quelque photos (films Impossible Project BW600) … Kyoto 2017, une brocante dans le temple Chion-Ji et le temple Arashiyama …
Notre planète ne va pas bien … elle a la fièvre et refuse l’aspirine. Elle attend de nous plus qu’un geste et nous (moi le premier … enfin, un peu derrière Trump) ne faisons pas grand chose. Inertie pour beaucoup, inconscience pour d’autres, déni aussi ou encore mauvaise volonté …
Canicule, qui pour les anciens était due à l’étoile Sirius (ou canicula) … C’est pas nous, c’est elle la responsable. Ouf …
Donc août est là et nous aussi …
Le 2, … un passage à Moorsele/Wevelgem. « Julie met de rozen » (« Julie avec les roses »), un mural de Nils Westergard …
Le 4, … Bruxelles et la gare (un grand mot … soit – ou soient ? … j’hésite – 2 quais et c’est tout) de Meiser reliftée par la bande de Propaganza … des magiciens assurément …
Le 10, … à Lille …
Le 16, … en route pour Biscarrosse (Fouette cocher !) avec les p’tiots 🙂 …
La Roche Bernard …
… et puis Larmor Baden …
et l’ile Berder …
… Vannes, ses maisons à colombages …
… mais aussi un mural de Dourone 😋 …
En remontant vers le nord, Saint Jean d’Angély …
Et puis, pour finir, la plage de Franceville Merville et ses corbeilles …
Retour au pays le 30 et le 31 bref passage à BXL pour quelques polas supplémentaires du travail de Propaganza à la gare Meiser. Et spécialement pour Castar , ce Pola (Polaroid 330, Fujifilm FP-100C) de son travail …
Août s’achève … normal. Septembre sera pas trop gai pour moi, un peu plus pour le corps médical 😉 et puis la vie reprendra. Hiver … patiente encore un peu …
Un arbre bleu a travers lequel se révèle le ciel bleu … c’est, je crois, ce que voulait Alechinsky lorsqu’il réalisa en 2010 à Paris 5e cette œuvre surprenante de simplicité, de profondeur et d’actualité … apporter à la ville, le bleu, la nature, le ciel et l’oxygène.
Elle est illustrée par un poème de Yves Bonnefoy … les œuvres semblent se renvoyer la balle … l’image, les mots … les mots, l’image …
Passant
regarde ce grand arbre
et à travers lui
il peut suffire.
Car même déchiré, souillé,
l’arbre des rues,
c’est toute la nature,
tout le ciel,
l’oiseau s’y pose,
le vent y bouge, le soleil
y dit le même espoir malgré
la mort.
Philosophe,
as-tu la chance d’avoir arbre
dans ta rue,
tes pensées seront moins ardues,
tes yeux plus libres,
tes mains plus désireuses
de moins de nuit.
Yves Bonnefoy, La longue chaîne de l’ancre (Mercure de France
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