En 2010, un volcan islandais au nom imprononçable – l’Eyjafjallajökull … et vous, vous le prononcez comment ? – retardait de plusieurs jours mon retour du Japon au grand désarroi de mon boss qui, évidemment, ne pouvait se passer de moi. Cette année ce fut le tour du super typhon Hagibis. Alors que nous quittions Tokyo pour le sud du Japon, Hagibis frôlait les côtes et remontait vers le nord. Nous nous croisâmes donc sans trop d’effusions – ouf ! – et, sans regret aucun, nous ne fîmes pas plus amples connaissances.
C’est en train (imaginez un train propre, ponctuel, rapide et confortable. Difficile ? Normal au Japon … à condition d’y mettre le prix) que nous parcourûmes les 700kms séparant Tokyo et le port de Takamatsu … en Shinkansen
Le phare rouge (en verre rouge … exceptionnel paraît-il) … de jour … sur une jetée de 500m de long … appréciée par les marcheurs et les cyclistes
Sur le port, ces « quilles » intitulées Liminal Air -core- , faisant partie des multiples réalisations pour la triennale d’art de Setouchi …
Face à la mer (et même s’il ne s’agit que de la mer intérieure de Seto), il est permis de rêver à l’ailleurs, au loin …
Encore quelques grains et le sablier de 2019 pourra être retourné … mais avant …
Le 2 … passage à Jalhay (le passé s’efface par petites touches successives) dans le froid et la brume, à l’orée des Hautes Fagnes. Mais où sont trolls, orques et autres wargs ? Victimes du dérèglement climatique impitoyable pour la biodiversité ?
Le 3 … un clic et hop c’est l’embardée … je veux parler de l’e-commerce. Et ce clic m’a valu 3 packs de films avec un cadre de saison, rouge Noël. Top ? Pas top ? Je reste définitivement « cadre blanc » à l’ancienne.
Le 4 … mon (« un de mes », pour être plus précis) SX70 à peine sorti de clinique rechute … une simple pression et … rien. Une deuxième pression et c’est une salve de 5 polas noirs, et pour finir une photo réussie … Oui, c’est sûr … retour en clinique, euthanasie et dons d’organe au programme. L’obsolescence finit parfois par vaincre 🙁
Le 10 … les Hautes Fagnes (bis) et (encore) quelques ratés … le film ? le SX70 ? un karma contrarié ? La lande ensorcelée ? Qui sait ? Le pola c’est ça aussi, un mélange de technique vieillissante, hantée et capricieuse.
Et puis de l’eau, de l’eau, du gris, du froid … Si j’étais une nappe phréatique il est possible que cette météo m’arrache un sourire … Et entre 2 averses, une éclaircie surprisE par mon pola …
Le 19 … Lille … ambiance de Noël évidemment …
Le 25 … Noël … si,si
Merci au Père Noël qui a eu la bonne (?) idée de m‘apporter un Instax Mini 70 … pas de risque que je devienne fujiinstaxoïder mais le joujou est sympa et mon Sasha (5 ans) l’a testé avec succès 🙂 Moi zaussi … et il est étonnant de voir comment le même lever de soleil hivernal est interprété par la chimie (et l’optique) polaroïde et fujioïde …
Et le marathon réveillonnesque déboule … 7 jours où le meilleur vous est souhaité qui seront suivis de 365 jours pour tester la pertinence de ces souhaits …
Le meilleur je vous l’ai souhaité, je vous le souhaite et je vous le souhaiterai … sans garanties. Les hautes instances ont généralement tendance à faire la sourde oreille au modeste vermisseau que je suis. … Bonne année 2020, cher(s) lecteur(s) (oui, j’ai hésité à mettre un « s ») … 🙂
Mon année 2019 selon Instagram … why not. Pas un seul pola de streetart. Chafouin, je suis 😉
Une dernière révérence solaire (coucher de soleil sur 2019 ? Lever de soleil sur 2020 ?) … entachée par une bizarroïdie polaroidesque … un saupoudrage de plumetis blanchâtres d’origine indéterminée … je contacte le support ou s’agit-il simplement d’un présage annonçant de prochaines chutes neigeuses 😉
Un peu de sport, un retour à la nature, une bonne bouffée d’air pur tant qu’il y en a encore un peu …
Les bonnes résolutions se prennent en début d’année ou jamais. Ça n’engage pas à grand chose. On se sent(ira) juste « mieux » (si c’est encore possible). L’atterrissage arrivera suffisamment vite … avec quelques toxines en moins.
C’était à l’orée des Hautes Fagnes, à deux pas de mon berceau (là où les fées auraient dû se pencher si elles n’avaient pas été si feignasses) 😉
Cette année je ferai dans la sobriété … quelques polas, une poignée de vœux, réunis dans un pack, festif évidemment.
Les vœux c’est comme ces grosses bulles de savon, irisées, changeantes, flottant au gré du vent pour finalement éclater discrètement.
On ne voudrait souhaiter que le meilleur mais la réalité c’est que le meilleur est généralement improbable et que la vie c’est un crumble croustillant mêlant par petits fragments du bon et du pas bon.
Mais on (je) persiste à crier « meilleurs vœux » … peut-être sera-t-on entendu 😉
Dernier billet tokyoïte … Vous pourriez vous dire avec raison « Et quoi, c’est ça Tokyo ? ». Il faut savoir que mes polas, il me semble l’avoir déjà dit, sont des instants cueillis au passage … l’oeil est attiré (allez savoir pourquoi …), le SX70 est prêt, la luminosité est bonne et je shoote. Ça vaudra (il faut attendre 15 mins avant de visualiser et on est déjà passé à autre chose) ce que ça vaut. Pas le droit à l’erreur … Ou plutôt si … errare humanisme est.
Les spots touristiques ayant déjà été photographiés maintes et maintes fois – et en mieux -, pourquoi y ajouter mes balbutiements polaroidesques. Je me contente de « fixer » le banal ou l’insolite …
… ou le streetart 🙂 Pour un amateur, Tokyo c’est la cata, la disette, le désert. Difficile d’imaginer un japonais, bombe à la main, investir un mur. Ça ne se fait pas. Point. Sauf que toute généralité implique une pincée d’exceptions … comme le Design Festa Gallery à Harajuku …
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