La Piscine à Roubaix …

20 février 2016   0 commentaire   permalink

Le Nord c'est le … nord. Mais pas que … Oui, le soleil est une denrée pas toujours présente mais le nord de Bachelet, avec ses terrils, corons et tout le toutim, la caricature « pousse au suicide », ce n'est (plus) pas toujours ça …

Prenons par exemple une bonne et vieille piscine roubaisienne, plus tellement aux normes pour faire trempette mais avec des vitraux, des carrelages, … témoins d'une époque révolue (selon l'expression consacrée), on pourrait la démolir et la remplacer par un beau centre commercial parsemé de boutiques toutes plus originales et inattendues 😉 les unes que les autres … ou pas. Et, surprise, le « ou pas » a gagné … un musée ! Ouf … Et, sans vouloir minimiser les collections, le contenant vaut autant (si pas plus) le détour que le contenu …

Du bassin central subsiste désormais une lame d’eau, en hommage à la fonction première de La Piscine. L’endroit est sublimé par le portique de Sandier et la verrière colorée représentant le soleil. Un tout remarquablement restauré.

De chaque côté de la lame d’eau, sur les bords, admirez le jardin des sculptures.

Une collection qui rassemble notamment quatre figures d’Alfred Boucher (L’espérance, La Foi, La Tendresse et La Charité). Le lieu accueille aussi expositions, performances et défilés de modes.

Tout autour du bassin, les anciennes cabines de douche des baigneurs ont été reconverties en vitrines. Admirez notamment la remarquable collection de céramiques, composée de vases et statuettes de la Manufacture de Sèvres et de pièces signées Picasso ou Fernand Léger.

Au premier étage, retrouvez de riches collections textiles (depuis l’Antiquité jusqu’à la production française de 1835 à 1940) et d’accessoires. (Site web)

Et c'est donc, sous le soleil traversant les vitraux, que la piscine se couvre d'or en fusion …

 

 

 

 

Le 45 …

30 octobre 2015   1 commentaire   permalink

Après le 10, le 13, … le 45, rue Gérard, cette fois.

N'y cherchez pas mystère, surprise … le bâtiment est, comment dire, presque banal malgré quelques fantaisies architecturales qui, certainement, furent appréciées à l'époque où c'était moderne (il n'y a pas plus démodable que le moderne) …

Et pourtant … symbiose polaroidesque, les rayures de mosaïques, damier bleu et blanc, traversant verticalement la façade s'accordent à la chimie et à l'humeur de l'émulsion Impossible Project contrariée par une luminosité peu favorable …

 

{Polaroid SX70 Alpha / Film TIP SX70 Color}

 

#pola²# espace piranésien … fresque Jean Pattou, Euralille

17 septembre 2015   0 commentaire   permalink

Au XVIIIe siècle, l’artiste italien Giovanni Battista Piranesi (1720-1778) représentait dans ses gravures un univers architectural assez tourmenté … des bâtiments lugubres, démesurés aux multiples niveaux s’articulant autour de ponts, de passerelles, d’escaliers multiples et enchevêtrés.

Ses prisons imaginaires ou Carceri évoqu(ai)ent un univers perturbé façon « Escher » mais sans trompe l’œil, sans perspective faussée bien qu’éclatée, avec un haut en … haut et un bas en … bas, et pourtant tout aussi troublant pour le spectateur.

Cette impression, ce ressenti, je le vis in real life lorsqu’il m’arrive de traverser le « sas » entre la station de métro et la gare Lille Europe. Jean Pattou y a créé une fresque gigantesque (2700 m², 18 m de haut) en trois panneaux bordant une sorte de puits de béton à l’éclairage un peu glauque traversé par des passerelles, des balcons, des escaliers mécaniques et … des voyageurs. Et même si le thème (des grandes capitales évoquées par leurs monuments représentatifs) est plus soft, l’ambiance est assez remarquable et donne l’impression de pénétrer et de se mouvoir dans un espace … piranésien.

Et polaroidement parlant, le noir et blanc lui va bien 🙂

 

{Polaroid SLR680 / Film TIP BW600 2.0}

 

Un peu de couleurs …

{Polaroid SX70 Alpha / Film TIP SX70 Color}

 

Le 10 …

31 août 2015   2 commentaires   permalink

Autre lieu, autre rue, autre histoire … Là aussi, des pavés rebondis, luisants. Si les pavés n’étaient ni rebondis, ni luisants, l’enfer du nord ne serait pas ce qu’il est.

Des maisons étroites, aux volets vermoulus … rue Metz l’Evêque (un metz serait un domaine, une ferme avec jardin, verger), autrefois rue de la Prison de l’Evêque.

Il ne me restait plus qu’à fermer les yeux pour entendre, derrière ce long mur de briques, le cri étouffé des condamnés, oubliés dans les cachots, déchiquetés par l’inquisiteur … Oui, je rêve ou cauchemarde, c’est selon …

Ce jour là, il faisait soleil à Amiens et le numéro 10 retint mon regard et son prolongement naturel, mon Polaroid SX70. Et tant pis pour l’antenne télé 🙁

 

{Polaroid SX70 Alpha / Film TIP SX70 Color}

 

#pola²# BNF, Paris

1 juin 2015   0 commentaire   permalink

Qu’est-ce qui mesure 7,7 cm sur 7,7 cm ? Un carré. Hermès ? Non ! Mieux … un polaroid 😉 Et c’est vrai que sur 59,29 cm² on peut en mettre de l’émotion, de la nostalgie, du rêve, du bonheur (ou pas) …

Alors sur un carré de carrés … je ne vous dis pas. C’est le fil conducteur de cette série.

Et pour commencer, l’esplanade de la BNF, Paris par une journée humide …

 

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