30 septembre 2013 permalink
Encore un, direz-vous … oui, pas (trop) cher, en bon état … Que pouvais-je faire sinon céder ?
Donc il est récemment arrivé ce polaroid The Reporter (proche du EE100 ou du Propack). En première impression, il est plus léger, moins encombrant et diantrement plus « pratique » (ergonomique ?) que ses grands frères des séries 100, 200 …
Plus de 10 ans le sépare de ses aînés et effectivement il a un look un peu moins vintage. D'ailleurs il est (était, devrais-je dire) qualifié de « New Style Pack Camera”.
Comme eux, il utilise les packs 100 Fuji (FP-100C pour la couleur et FP-3000B pour le noir et blanc. Il peut aussi utiliser des packs polaroids 80 pour photos carrées … introuvables), est doté de trois lentilles en plastique (un peu cheap, manque de piqué, pour les puristes ?) et, assez gros défaut en première analyse (et, très vite, je constaterai que cela ne pose guère de problème, juste un peu d'habitude) , une mise au point par évaluation de la distance et réglage avec une molette graduée en pieds située sur l'objectif. Plus gênant, le flash … uniquement des flashcubes de plus en plus rares.
Il utilise 2 piles AA banales situées de part et d'autres de l'objectif à l'intérieur du soufflet.
À la réception, un premier test « à vide » … des piles neuves (veiller à bien les insérer/fixer pour avoir un bon contact … certains problèmes ayant été constatés suite à un mauvais contact), déclencher l'obturateur pour les sensibilités 75 et 3000 (ainsi qu'une position 3000 ER utilisant une pleine ouverture pour tenter des photos sans flash en intérieur) et constater (en regardant par l'intérieur du soufflet) le bon fonctionnement (« ouverture » sensiblement plus grande à 75 qu'à 3000 ASA, temps d'ouverture/fermeture suivant la position du sélecteur de luminosité).
Et c'est parti … Oooopsss … photos très sombres même en jouant avec la molette darken/lighten. À condition de comprendre les sigles, et là, oui je suis stupide et obtus (nul n'est parfait 😉 ), j'utilisais ce réglage à l'envers et plus les photos étaient sombres, plus j'augmentais le « darken ». J'ai honte 😉 et j'ai presque gâché 2 films !
Donc, quelques premières photos un peu (trop 😉 ) sombres mais sympas (c'est mon humble avis) de Bruxelles …
… l'église Saint-Jean Baptiste au Béguinage …
… réflexions dans la fontaine de la place Sainte-Catherine …
… la Porte de Hal …
29 août 2013 permalink
Avouons-le Bruxelles a une « photogénie » qui lui est propre. La ville n'est pas belle comme peut l'être Bruges (pour rester à l'échelle belge) qui, elle, l'est peut-être trop (trop clean, à en perdre son âme ?). Il m'arrive parfois de me demander ce que (re)cherchent (et trouvent) les touristes apparemment nombreux qu'on rencontre en ces mois de vacances … Au delà des spots incontournables ( manneken pis, Grand Place, les musées, la place royale, …), Bruxelles n'a pas vraiment d'unité, n'est pas particulièrement propre et sûre …
Je n'irais pas jusqu'à me plaindre « des rues qui s'effondrent fréquemment » comme le soulignait, sur son blog, Jean Quatremer dans son mémorable billet sur Bruxelles. Jusqu'à présent, je dois le reconnaître, le sol sous mes pieds est resté stable à défaut, pavés obligent, d'être plan. Il est vrai qu'après quelques Gueuze bien bruxelloises le sol peut perdre de sa stabilité rassurante 😉
Et pourtant j'aime arpenter ses rues, explorer ses quartiers et y découvrir une ville réellement pleine de vie.
Et avec un appareil photo c'est encore mieux. Et pourquoi pas mon Polaroid 250 que je commence à mieux connaître … quoique …
Ayant un faible pour le noir et blanc, c'est un film Fuji FP-3000 B que j'ai utilisé ici. Le problème des films peel-apart est qu'après quelques minutes de développement on doit décoller la photo du négatif, l'ensemble étant à ce moment humide de réactifs chimiques assez corrosifs et souillants. Impossible donc de ranger la photo (et le négatif que, personnellement, je ne conserve pas) sans attendre qu'elle sèche. J'avais pensé pouvoir conserver les clichés et opérer la séparation photo-négatif en fin de balade. Mauvaise idée … Des traces de réactifs partiellement séchées restent sur la photo (avec un chiffon légèrement humidifié il est possible de débarrasser la photo d'une partie de ces résidus). Il faudra trouver une solution …
De plus, ce n'est qu'en fin de balade, en « pelant » mes photos que j'ai constaté une surexposition pour toute mes photos (le temps était très ensoleillé, la molette de réglage sur normal et une mesure de l'exposition assez bonne contrairement à mon 240 qui tend à sous-exposer ).
C'est par l'expérience qu'on apprend, dit-on … en effet. Voici donc quelques polas bruxellois en descendant des Marolles vers la place Sainte-Catherine …
La place du Jeu de Balle et son marché …
Bruxelles Chapelle …
et le skate des Ursulines …
en se dirigeant vers le Manneken Pis, le disquaire Arlequin et sa façade Jef Aérosol …
un sanglier de Roa blotti dans une petite rue …
et pour finir, la place Sainte-Catherine, terrasse ombragée ou dégustation de fruits de mer et crustacés …
9 août 2013 permalink
Certains ont peut-être connu cette époque où les émissions d'Antenne2 (actuellement France2) se terminaient en fin de soirée avec une petite animation de Jean-Michel Folon … des petits bonshommes avec chapeau et pardessus, battant des bras et s'envolant vers … qui sait ?
A moins de 30 minutes de Bruxelles, au cœur du parc Solvay de plus de 200 hectares, un chateau, des étangs accueillants (surtout pour les canards 😉 ), et une ferme abritant la très discrète Fondation Folon.
Quant à la ferme, édifiée en 1833 par le comte de Béthune sous la direction de l’architecte J.P. Cluysenaar (à qui l’on doit les fameuses galeries royales St-Hubert à Bruxelles), elle a retrouvé son aspect d’origine. Elle est constituée de bâtiments chaulés disposés autour d’une cour pavée. L’espace consacré aux terrains de tennis a été rendu à la nature. Les promeneurs continuent de traverser librement la cour de la Ferme, sans toujours soupçonner que celle-ci a été transformée en musée ! (Site de la Fondation Folon)
Outre plusieurs centaines d'œuvres de Folon, quelques scénographies intéressantes (l'atelier, la plage, le ciel, …), la Fondation abrite des expositions temporaires … actuellement, si on aime Pierre Alechinsky, on ne peut que s'y précipiter pour y admirer des lithographies réalisées par Peter Bramsen (jusqu'au 15/09/2013)
Quelques polaroids (Polaroid 240 et films Fuji FP-100C) …
Le chateau de la Hulpe dans le parc Solvay … un ciel un peu magrittien
Et la ferme abritant la Fondation Folon …