Le polaroid se prête bien aux compositions et «tyque», di, tri … et pourtant ça faisait longtemps que je n’avais plus fait de pola au carré.
Le destin de l’occasion étant de se faire sauter … bon, d’accord exprimée de cette façon, l’expression « sauter sur l’occasion » est assez malvenue mais, oui, l’occasion se présentant je ne l’ai pas négligée.
Donc, un passage à la Bibliothèque François Mitterand (en revenant du Lavomatik et du Spot13), un ciel nuageux avec quelques trouées azur, un soleil plus que discret, des tours aux parois vitrées … l’occasion quoi …
Du côté de la Bibliothèque François Mitterand, par beau temps, architecture moderniste, ciel bleu, soleil et nuages font bon ménage … des conditions appréciées par un SX70.
Qu’est-ce qui mesure 7,7 cm sur 7,7 cm ? Un carré. Hermès ? Non ! Mieux … un polaroid 😉 Et c’est vrai que sur 59,29 cm² on peut en mettre de l’émotion, de la nostalgie, du rêve, du bonheur (ou pas) …
Alors sur un carré de carrés … je ne vous dis pas. C’est le fil conducteur de cette série.
Et pour commencer, l’esplanade de la BNF, Paris par une journée humide …
Lorsqu'on m'a proposé d'exposer quelques photos à Expolaroid-Lille (au Pol'Art Café en avril 2014), j'ai hésité. Mes photos sont-elles belles (terme vague et ambitieux) ? Sont-elles susceptibles d'intéresser ? Ne pouvant y répondre, pourquoi ne pas tenter l'expérience … le ciel ne risque pas de me tomber sur la tête (par toutatis).
La rue étant mon terrain de jeu privilégié (art urbain, urbanisme, …) j'ai choisi d'exposer ces photos de buildings, têtes plongées dans le ciel. La rencontre du minéral et de l'aérien, le bleu céleste et l'or solaire, … font des polas que j'aime.
J'ai réalisé trois triptyques pour trois villes différentes, Bruxelles, Paris et Lille mais pour l'expo, j'ai dissocié/regroupé ces trios en conservant aux photos leur taille naturelle (contrairement aux autres photos dont j'ai fait des tirages 15×21, plus confortables pour ce type de lieu même si la taille originale fait partie intégrante de la nature/charme du polaroid). Les voici …
Les films Impossible Project (successeurs des films Polaroid), restent, je l'ai déjà dit en deçà de leurs prédécesseurs Polaroid malgré les efforts et progrès d'Impossible Project. Les dernières « moutures » deviennent franchement acceptables même si, pour certains, l'imprévisibilité des anciennes versions avait un « certain » charme.
Pas question de shooter n'importe quand, n'importe où … les limitations sont encore nombreuses : Température (si possible entre 13 et 28°C), manque de luminosité (flou de bougé assuré pour les films 100 ISO pour SX70, un peu moins pour les 600 ISO), écarts de luminosité (l'alternance de zones d'ombre et de plein soleil trompe la cellule), flash limité, temps de développement (40 min pour les films couleur. Pas question d'attendre pour voir ce que ça donne. Et moins de 10 min pour les noir et blanc … l'instantanéité serait-elle – presque – de retour ?). Les ignorer et c'est la cata … si un pola raté à plus de 2€ est une catastrophe ;-(
Avec un peu d'habitude on parvient à maîtriser un peu mieux le shooting mais, assurément, l'hiver n'est donc pas la meilleure période pour les polaphiles et le retour du soleil est apprécié.
Un triptyque « skyline » (j'aime shooter les buildings, têtes enfouies dans un ciel bleu) même si, ici, le problème « ombre-plein soleil » est réel …
{SX70 Alpha / Film SX70}
Et quelques narcisses, eux aussi, têtes dans le ciel …
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