7 mai 2015 permalink
Surasak à moins que ce ne soit Sathorn, Bangkok (même Google Maps n'est pas à l'aise dans Bangkok) … une chambre d'hôtel sympa ( et assurément un peu plus que ça …) … 23eme étage.
Des buildings construits, d'autres en construction, des grues, le BTS (metro surterrain … aérien, quoi …), et là-bas dans une trouée on aperçoit une boucle de la Chayo Phraya River et, en fin d'après midi, le coucher de soleil en prime avant l'allumage des écrans publicitaires géants …
D'accord, une skyline est une skyline, et, quoi de plus semblable à une ligne d'horizon d'une métropole que celle d'une autre métropole … mais la vue reste toujours impressionnante surtout quand … oui, on y est, oui, on la vit.
Vite une photo, analogique ou digitale, pour se rappeler plus tard, peut-être (les photos digitales même bourrées de pixels ont tendance à sombrer au fin fond des disques durs, épaves mémorielles) , ce moment … Et pourquoi pas un pola ?
La chambre est fraîche … il devrait s'en sortir. Petite confrontation entre un SX70 Alpha chargé de film IP SX70 Color et un SX70 Sonar AF avec film IP BW600 2.0 (filtre ND et sonar débranché … because la fenêtre) …
… et une question qui à chaque fois revient … tri(poly)ptyque ou pas ? Le collage apporte-t-il un chouia de valeur ajoutée à l'addition ? Un membre du trio (les autres sont évidemment sur Flickr) …
Et pour le noir et blanc, les conditions optimales semblent être réunies pour permettre à la nouvelle chimie de TIP de s'exprimer. Qui a dit « manque plus qu'un photographe ? » 😉
Dans les deux cas, les photos sont bien piquées, bien détaillées … quand les conditions sont réunies, les nouveaux films IP assurent assurément (et je n'ai pas le nouveau couleur 2.0).
3 novembre 2014 permalink
Citrouilles, potirons, crânes ou gerbes (je parle de fleurs), c'est selon … Halloween, toussaint, fête des morts, touillons le tout et servons chaud.
Quelqu'un disait que si la vie n'a pas de sens, elle a une direction … le cimetière. Alors autant apprivoiser l'endroit et y faire quelques pas en étant assuré que le retour est compris dans la balade.
Et même si je n'y perçois nulle présence évanescente (quand on est mort c’est pour la vie), j'aime déambuler, traîner les pieds dans les feuilles, lire ici et là les épitaphes, laisser divaguer mon esprit et, éventuellement, sortir mon pola pour … une petite photo.
C'était il y a quelques jours au cimetière du Sud à Tournai …
{Polaroid SX70 Model2 / Film SX70 Color}
{Polaroid SLR680 / Film B&W600}
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film SX70 B&W}
31 octobre 2014 permalink
Spécial Halloween 😉
Vous aimez les squelettes, les crânes et autres calcifications du même type ? Moi … pas trop. Mais, aimablement invité à présenter un skull bien à moi sur la page Facebook je dus cogiter ferme …
Donc point de crâne dans mes polas, point de crâne dans mes tiroirs, point de crâne enterré au fond de mon jardin, … rien. Même pas un tout petit crâne bien mignon tatoué quelque part … Ok, il y avait bien quelques belles oeuvres streetart numériques mais, ici, point d'Instant Lab pour instantanéiser la chose. Rien.
Partant de rien, difficile d'arriver à tout. Contentons-nous d'un petit quelque chose modeste … Et une idée … Elle vaut ce qu'elle vaut. Un peu de matériel et deux polas (dont une copie-roid de page de magazine – et il s'en sort bien mon SLR680 – avec un beau petit crâne chevelu de l'artiste Monsieur Qui aka Eric Lacan. Désolé pour l' »emprunt ») Impossible Project avec mon SLR680 et du BW600 …
L'idée … un petit montage assez banal en utilisant la technique de transfert d'émulsion (séparer la « gélatine » photo de ses supports carton et plastique et la déposer/coller sur un autre support, ici du papier aquarelle). Il m'apparaissait logique d'utiliser la technique adaptée aux films couleurs (articles sur le blog et texte/photos sur le blog d'Impossible Project). Comme je l'avais déjà constaté ici ça fonctionne mais à quelques différences près.
- On découpe le cadre carton (ou plus) autour de la photo
- On dépose la photo dans de l'eau assez chaude. Pour un film couleur, le carton inférieur se détache rapidement/aisément, et, ensuite, on sépare l'émulsion de la mince feuille plastique en mylar . Ici, les trois couches (plastique-emulsion-carton) collent assez fortement. Le temps de trempage est plus long. Ensuite, en glissant un ongle entre le mylar et le reste on peut délicatement le décoller. Ensuite, avec un pinceau on peut séparer l'émulsion du fond noir.
- L'émulsion « ratatinée » est transférée dans de l'eau froide (la manipulation en est facilitée) et déposée sur le nouveau support humidifié (on glisse l'émulsion au dessus du support).
- Pour finir, séchage à plat, et aplanissement sous un bon gros dico.
Conclusion, le transfert d'émulsion est possible avec les films noir et blanc d'IP (du Generation 1 … en est-il de même avec le tout nouveau Generation 2 ? ) mais avec quelques petites adaptations.
Le résultat, intitulé « Série noire » …
20 octobre 2014 permalink
Au début des années 1900, des peintres mexicains sortirent des galeries pour investir la rue, se rapprocher du peuple en supprimant les intermédiaires. Leur but était de faire émerger un art populaire, collectif, intelligible, par tous. Le muralisme mexicain était né.
A notre époque, les maxi-fresques qui apparaissent de plus en plus dans les villes peuvent se revendiquer d'un tel mouvement même si bien souvent le message disparaît au profit d'un objectif purement esthétique …
Voici ce qu'en disait, en 2013, C215 alias dans une tribune/article sur le site Rue89 …
Les commandes monumentales, avec toute la censure collective qu’elles impliquent (projet préalable, nécessité du politiquement correct pour les riverains, censure politique locale), ont donné naissance à un nouveau genre : le « muralisme ».
Il s’agit pour l’essentiel de murs de grandes dimensions peints lors de festivals organisés par les municipalités. Elles concernent des fresquistes réguliers. Ces festivals n’offrent aucune possibilité de transgression ou de provocation.
Dans le 13e parisien, sous la houlette de la galerie Itinerrance et de la mairie, les grands murs aveugles des tours et buildings ont perdu leur monotonie monochrome en accueillant des oeuvres (une quinzaine) d'artistes issus du street art … C215, Jana & JS, Sheppard Fairey, Indi, Sainer, Alapinta, M-City, Seth, Vhils, … et j'en passe certainement.
Chaque année de nouvelles oeuvres apparaissent et sont prétexte à balade (itinéraire ici) …
C215 …
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 BW}
Pantonio …
Stew …
{Polaroid SX70 Model2 / Film Impossible Project SX70 Color}
et DaBro, hommage à Ferhat Hachad ….
{Polaroid SX70 Model2 / Film Impossible Project SX70 BW}
3 juillet 2014 permalink
Qui dit New York dit buildings et qui dit building dit
Empire State Building … qui fut le plus haut et qui, maintenant, est dépassé de loin par ses rivaux chinois, émiratis, …
N’empêche qu’il est haut et majestueux … Surtout vu d’en bas et avec un peu de recul. Encore que prendre du recul dans New York n’est pas chose aisée … vous vous heurtez à des grands petits frères de l’Empire State, vous passez sur la chaussée et là c’est risqué, … C’est ainsi qu’il me donne le vertige. Et c’est pourquoi je n’ai pas gravi les 1576 marches me séparant de l’observatoire du 86e étage (le record pour cette « escalade » serait d’un peu plus de 9 minutes) . Il paraît qu’il y aurait un ascenseur … Ah, bon. Pourquoi ?!
Pas facile à caser dans un petit pola carré … alors en triptyque c’est mieux … (les films Impossible Project noir et blanc restent toujours difficiles à manipuler. Dommage) … en regrettant qu’un problème de perpective lui donne un aspect plutôt « fondant/ramolli » peu en accord avec sa stature réellement majestueuse …
{Polaroid SX70 Sonar AutoFocus/Film IP B&W SX70}
… ou pas … (plus de 30°C et les films Impossible Project suffoquent, rosissent. Même si en polaroidophile aimant j’avais blotti mes petits polas auprès d’une bouteille fraîche … mais qui ne l’est pas restée) …
{Polaroid SX70 Alpha/Film IP Color SX70}