Pas trop fana du film noir et blanc Impossible Project, il me fallait cependant essayer le nouveau et prometteur film BW600 Generation 2.0 de Impossible Project …
All this means a better quality photo: tones are accurate, contrast is rich and vivid, and the finish is clear and sharp.
In 20 seconds, see an image. In 5 minutes, enjoy a fully developed photo. (impossible Project)
C'est un SX70 Sonar AF qui a eu l'honneur de cet essai (avec filtre ND, evidemment).
Je vous épargne la première photo ratée … temps pourri (gris et pluvieux) et moi (trop) pressé de shooter … (Les films Impossible ne se manipulent pas partout et n'importe comment. Il faut saisir le moment propice, la lumière adéquate … toute hâte se soldant généralement par un échec cuisant … et coûteux). Donc … (entre autres) du flou.
La seconde photo, en rapproché, en extérieur avec une belle lumière solaire (et toujours ce bon vieux piano de Choiseul 😉 ) … fort contraste, beau piqué … miam !
… un peu de recul (2-3m) … les premiers défauts apparaissent …
… je me rapproche et … oui, les défauts cités ici et là (Facebook …) sont évidents. Du blanc (trop) immaculé, du noir (trop) profond et … mais où sont passés les tons moyens ? Les gris semblent aux abonnés absents.
Dommage. Ma réconciliation (totale) avec le noir et blanc n'est pas encore pour aujourd'hui sans aller jusqu'à la rupture totale (jamais !) , juste un peu de déception … mais, perseverare n'étant pas necessairement toujours diabolicum, commandons vite un nouveau film 😉
Citrouilles, potirons, crânes ou gerbes (je parle de fleurs), c'est selon … Halloween, toussaint, fête des morts, touillons le tout et servons chaud.
Quelqu'un disait que si la vie n'a pas de sens, elle a une direction … le cimetière. Alors autant apprivoiser l'endroit et y faire quelques pas en étant assuré que le retour est compris dans la balade.
Et même si je n'y perçois nulle présence évanescente (quand on est mort c’est pour la vie), j'aime déambuler, traîner les pieds dans les feuilles, lire ici et là les épitaphes, laisser divaguer mon esprit et, éventuellement, sortir mon pola pour … une petite photo.
C'était il y a quelques jours au cimetière du Sud à Tournai …
Rapide passage à Gand deux jours avant le Graffiti Event à côté du musée Dr Guislain … Un « couloir » réservé au tram Ligne1 et bordé de 1500m2 de murs (d'après les organisateurs … mais peut-être moins d'après la police 😉 est livré aux bombes de graffeurs gantois mais pas que …
La météo est temporairement souriante, quelques artistes sont au travail (d'autres photos numériques sur @necDOT) … l'occasion pour moi de joindre quelques passions …balade urbaine, polaroid et street art.
Et comme toujours avec la chimie des films Impossible Project, il n'est pas facile de prévoir ce que donneront les photos (et si le charme du pola résidait dans cette imprévisibilité ?). Mes derniers polas bruxellois (film SX70 Color du 07/2014 … prochain billet) m'avaient parus assez bien piqués mais avec une dominante verdâtre (tendance « bocal moussu ») noyant les couleurs vives. Le temps était gris/couvert. Pour ces photos, le soleil était bien présent mais avec des zones d'ombre assez sombres. Une situation pas toujours bien gérée par la cellule du SX70 …
Hardnesh au travail …
Eres, Spec et Reset …
Mr Cana …
Lady Alezia …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70 Color}
Un noir et blanc (une fois n'est pas coutume … jusqu'à présent les films noir et blanc d'Impossible ne m'avaient pas vraiment convaincus. À l'éjection du film, la chimie complexe de ces petites tranches de carton doit développer instantanément une couche opacifiante protégeant de la lumière la face sensible « en développement ». Dans le cas des films noir et blanc cette action n'était pas immédiate et imposait l'utilisation d'un dispositif de protection, frog tongue ou autre, au risque d'avoir une surexposition excessive. Pas plus tard qu'aujourd'hui 23 août, Impossible Project annonce la sortie d'une nouvelle gamme de film noir et blanc avec protection presque parfaite et développement plus rapide … Intéressant …)
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project 600 B&W}
Les cimenteries font partie du décor naturel de Tournai et des communes avoisinantes.
Il y a ces monstres en pleine activité, rongeant, dévorant en profondeur le paysage … explosions, poussières, … Mais aussi les carrières mortes, abandonnées, qui peu à peu se remplissent d'une eau sombre, bonheur des amateurs de plongée.
Souvent, la réhabilitation d'une carrière ou d'une ancienne cimenterie abandonnées ne semble pas au programme. Les bâtiments tombent en ruine, les herbes folles envahissent … et des grillages protègent/interdisent l'accès. Ces lieux deviennent zones de découverte pour les explorateurs urbains (urbex).
Réussissant, comme fréquemment, à être ailleurs (pas vraiment le right man in the right place at the right time), je n'ai pu accéder aux lieux (grilles ouvertes … je m'y lance discrètement) que quelques jours plus tard avec la grosse artillerie … SLR680, Polaroid 240, et divers films (sans compter un compact numérique pour les photos streetart pour @necDOT)
Quelques polaroid 779, expiration date 2008, (du pur vintage pour de l'urbex, un bon mix) …
{Polaroid SLR680 / Film Polaroid 779 (exp 01/2008)}
… de l'Impossible Project Color 600 (tiens, tiens, les températures remontent et les clichés recommencent à virer au rose) …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project Color 600}
… et évidemment le Color SX70 (la photo explosive) …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project Color SX70}
… du noir et blanc en BW600 …
{Polaroid 240 / Film Fuji-FP-3000B}
Dans l'article prochain, place au polaroid 240 et films Fuji peel-apart (pack 100). Et, en attendant, le trailer Youtube …
Il est curieux (juste curieux pour ne pas dire anecdotique) de connaître l'origine des noms de fleurs. Cela ne fait pas avancer le schmilblick comme dirait l'autre mais cela peut être amusant entre un débat télévisé sur la mondialisation et un article sur la place de la laïcité au prégardiennat (encore que, si vous lisez cet article sur la tulipomanie , vous vous rendrez compte que crise économique, chute de la bourse, … peuvent rimer avec fleur).
Donc, la jacinthe ou hyacinthus, qui fleurit à cette époque prendrait son nom dans la mythologie
L'origine du mot est à la fois claire et obscure : elle se trouve dans le nom du Lacédémonien Huakinthos qui était aimé d'Apollon. Comme le dieu l'avait tué lors d'une partie de disque, son sang donna naissance à une fleur. Cependant, le nom d'Huakinthos n'est pas indoeuropéen et l'on suppose qu'il s'agissait d'une divinité antérieure (site web).
Par une belle journée de printemps, Apollon et Hyacinthos s’entraînent au lancer du disque à la campagne et cela rend Zéphyr fou de rage car il les entend rire et plaisanter et il se rend bien compte que Hyacinthos lui préfère le bel Apollon.
Il décide de se venger et souffle alors sur le disque que vient de lancer Apollon pour le faire dévier. Le disque heurte un rocher et revient frapper Hyacinthos à la tête. Le jeune homme meurt sur le coup.
Apollon est inconsolable et pour que son ami ne disparaisse pas tout à fait, il transforme le sang qui a coulé de sa blessure en une fleur dont chaque pétale porte l’initiale du prénom du défunt : U (?) (site web)
Bien belle conclusion pour un si triste chagrin 😉
Et pour cette jacinthe appelée parfois muguet bleu, un triptyque polaroid avec par ordre d'apparition (appareil/film) SX70/IP BW pour SX70, SLR680/Polaroid 779 (expiré en 2008) et SX70/SX70 …
et avec le Polaroid Land 240 équipé de la lentille close-up …
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