Le problème, c’est qu’elles se suivent et qu’à partir d’un certain âge on préférait que la fuite du temps soit un chouïa moins effrénée. Mais bon, qu’y faire …
Et c’est ainsi que pas plus tard que bientôt le compteur des années va s’incrémenter et qu’il va falloir changer de calendrier. 2022, va falloir s’y faire … (j’aurais aimé connaître 2222 … ces 2 qui se pavanent à la manière de cygnes sur un étang).
J’aimerais qu’en 2022 les bouches se dévoilent, les seringues regagnent leurs placards et que les cotons-tiges (pluriel de coton-tige ????) désertent nos narines … on verra.
De peur d’être déçu restons dans le vague et déplaçons avec doigté le curseur belle et le curseur bonne … excès va souvent de paire avec déception
Il y a peu je me posais la question de savoir comment distinguer un marron d’une châtaigne …Mon chicouf de 7 ans me regarda surpris et me répondit que c’était simple … une histoire de bogues et de piquants, la châtaigne étant plus spécialement adaptée à une main de fakir …
Pour le reste entre le « marron n’est pas comestible » et la purée de marron, les marrons glacés et un mont-blanc j’ai tendance à bugger. En fait c’est simple, si votre marron fait partie de la famille des hippocastanacées et non des fagacées et bien, évitez-le ou ayez sous la main le numéro du centre anti-poisons.
Que dure un instant ? On est d’accord, c’est bref. Mais bref combien ?
On pourrait dire qu’au niveau du temps, l’instant est ce qui se rapproche le plus de l’infinitésimalité . Mais « se rapprocher » n’est pas « atteindre » et donc cela implique une certaine élasticité de l’instant.
L’instant(ané) façon pola est une parfaite illustration de mon propos … Imaginons, Paris, la Butte aux Cailles (charmant quartier du 13ème), une fin d’apres-midi automnale et un soleil déjà à moitié sous la couette (de nuages). Ajoutons-y moi et mon SX70. Bien que modifié 600 sa soif de lumière le pousse à distendre l’instant et, porté à bout de bras et non posé sur un trépied, il se fait l’écho des tremblements de son porteur … Il est évident que plus l’instant se prolonge, plus il se dissout dans la durée et plus il plonge vers le flou, l’indéfinissable …
Voilà, voilou … c’est dit. Passons à l’illustration. Le « Brel » et le « Ferré » (celui du « avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va » mais pas totalement puisque subsiste le pola) sont dûs à un artiste nommé Oji …
Et pour un monde moins flou, votez Affle(f)lou 😉 …
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