Quand la réalité dépasse la fiction, difficile de pêcher un poisson d’avril aussi savoureux …
Il semblerait qu’on soit reparti pour quelques semaines de confinement. Je pense à tous ces gens qui font simplement leur job et quand je dis « simplement », je pense « héroïquement ». Saura-t-on leur dire merci ?
Pour les « inutiles » (difficile de me voir autrement), les jours se suivent et se ressemblent. Passé, présent, futur se fondent et, curieusement, je ne vois pas le temps passer. Sans virus, je pourrais aimer le confinement. Avec virus … c’est autre chose. Lire à ses petits enfants une BD sur WhatsApp manque de chaleur humaine … Et c’est ainsi que nous avons relu tous les Johan et Pirlouit (une partie se morfondait dans mes armoires et l’autre dans les stocks d’Amazon avant de passer à Yakari.
Amazon pour les bouquins, Polaroid pour les films et Marcolini ou Nihant pour le chocolat … oui, je peux survivre au confinement froid et inhumain. Longtemps ? … On verra … Grand merci aux livreurs.
Et les jours passent, s’égrènent, du coronundi au coronamanche en passant par le coronacredi et les autres … rythmés par les statistiques hospitalières (des chiffres dissimulant froidement des intubés, des morts, et des guéris), les querelles politiques, les controverses médicales, les masques, les tests, …
Dans toute cette cacophonie médiatique un autre monde se dessine, moins global, plus durable … se dessine, seulement … esquisse, ébauche, prototype, ou mirage … On verra …
Avril c’est hanami … ne nous privons pas
Le 7 … une super lune …
Une petite caisse … dedans m’attendent quelques packs du One Instant Film (oui, j’avais « crowfundé »), à la fois successeur chronologique et ancêtre technique du Fuji FP-3000 … Il a le mérite d’exister et d’assécher vos économies. Premiers essais …
Et pendant ce temps comme il me reste quelques packs de Fuji FP-3000 …
Une météo presque parfaite pour souligner l’exubérance du printemps … un jardin c’est cool …
Du 19 au 24 … c’est la semaine Polaroid avec publication de 2 photos inédites par jour. Comme celles-ci …
Deux nouvelles … la bonne, Les fraises sont de retour et la moins bonne, la frontière est fermée alors ni guariguettes, ni ciflorettes, ni maras. Allez savoir pourquoi, Charlie s’est insinué dans mes instants confinés (à suivre), une sorte de double photogénique …
En conclusion …